Pour l'heure, l'armée israélienne continue de bombarder la ville, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre pour «anéantir » selon lui les dernières brigades du Hamas
Les Européens, l'ONU et les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont tous demandé avec force à M. Netanyahu de renoncer à une offensive terrestre sur la ville
Le secrétaire d’État réaffirme l’opposition des États-Unis à une opération militaire israélienne à Rafah lors de la réunion du WEF à Riyad
Ces propos interviennent au lendemain de la déclaration du président palestinien Abbas selon laquelle les États-Unis sont «le seul pays» capable d'éviter une catastrophe à Rafah
De nombreuses capitales étrangères et organisations humanitaires s'inquiètent des préparatifs en cours pour cette opération sur Rafah, dans le sud du territoire palestinien assiégé, considérée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas
"Quand on voit le niveau de destruction dans le secteur central (de Gaza) et dans le nord, on ne voit pas très bien vers où les gens pourraient être déplacés et où ils pourraient avoir des abris décents et des services de base"
De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n'a eu de cesse de le répéter: il y aura une opération sur Rafah
L'organisation britannique a publié, aux côtés de douze ONG un appel au cessez-le-feu le 3 avril, rappelant que 1,3 million de civils, dont au moins 610.000 enfants, sont à Rafah
Cette dernière poussée de fièvre intervient alors que la guerre ne connaît pas de répit dans la bande de Gaza, où l'ONU redoute une famine généralisée
Rafah, où sont massés environ un million et demi de Palestiniens, selon l'ONU, vit sous la menace d'une offensive terrestre qu'Israël a promis de lancer afin de vaincre le Hamas
Lundi, des milliers d'habitants de Khan Younès qui avaient trouvé refuge aux confins de l'étroite bande de Gaza ont découvert le paysage apocalyptique laissé par des mois de combats acharnés
Ce répit a poussé les déplacés à pied, en voiture ou sur des charrettes tirées par des ânes, le long de rues défigurées, bordées de façades éventrées, ouvertes aux quatre vents