Le gouvernement canadien a confirmé ce rapatriement même s'il concerne finalement moins de personnes que prévu dans un accord en janvier
Jusque-là, le gouvernement de Justin Trudeau avait traité cette question au cas par cas et, en quatre ans, seule une poignée de femmes et enfants ont été rapatriés
Les ressortissants ont été accueillis à leur arrivée par des membres du gouvernement et des parents émus et visiblement soulagés
La Guinée a organisé le premier vol de rapatriement de ses ressortissants le 1er mars, avant le Mali et la Côte d’Ivoire qui, depuis le 4 mars, a accueilli au total 725 personnes
Le non-retour des Britanniques qui se trouvent dans les camps syriens pourrait «devenir une source de rancunes exploitables», selon une étude indépendante de la législation antiterroriste
«Moins les enfants britanniques seront élevés comme des lionceaux du califat, mieux ce sera pour eux», a expliqué Jonathan Hall
Quinze femmes et 40 enfants qui étaient retenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie contrôlés par les forces kurdes sont arrivés dans la nuit à 03H30 locales (01H30 GMT) à Villacoublay, près de Paris
Il s'agit de la plus grosse opération de rapatriement de ce type depuis trois mois, quand 16 mères et 35 mineurs avaient été rapatriés le 5 juillet. Entretemps, une femme et ses deux enfants avaient été ramenés début octobre
La question reste aujourd'hui lancinante dans le débat politique en France où avocats, parlementaires, ONG et instances indépendantes exhortent régulièrement les autorités à suivre le pas de leurs voisins européens
L'Allemagne et, plus récemment, la Belgique ont récupéré une grande partie de leurs ressortissants détenus dans les camps syriens qui regroupent déplacés de guerre et proches de djihadistes
Plusieurs ONG ont lancé mardi à Paris un nouveau «cri d'alarme» sur le "danger de mort" qui menace les enfants français de jihadistes retenus dans le nord-est syrien, pour certains depuis 2017, en exhortant les autorités françaises à les rapatrier
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait réaffirmé lundi que Paris continuerait dans la mesure du possible de rapatrier ses ressortissants mineurs