«Cautionner l’irrespect et la haine envers nos forces de l’ordre, c’est abîmer sciemment la République», selon la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet
Environ 2 000 personnes ont participé samedi à Paris à la marche en mémoire d'Adama Traoré, mort il y a 7 ans peu après son interpellation par des gendarmes
Outre Bagui Traoré, son ex-compagne et un homme accusé d’avoir été l'un des tireurs ont été acquittés
Deux hommes ont été reconnus coupables d’avoir été auteurs de tirs et condamnés à douze ans de réclusion criminelle et huit ans de prison, conformément aux réquisitions du parquet dans leur cas
Cinq personnes comparaissent pour des tirs d'armes à feu au cours des affrontements de rue il y a cinq ans dans les communes mitoyennes de Persan et Beaumont-sur-Oise, à une trentaine de kilomètres au nord de Paris
Parmi les accusés, Bagui Traoré est suspecté d'être le donneur d'ordres des attaques et tirs contre les forces de l'ordre dans les heures et jours suivant la mort d'Adama, son « jumeau » de cœur
Quatre hommes dont Bagui Traoré, donneur d'ordres présumé, sont accusés de tentatives de meurtre en bande organisée pour des tirs d'armes à feu au milieu des affrontements de rue qui ont suivi la mort de son frère Adama Traoré à la caserne de Persan
Dans ce dossier périphérique de cette affaire devenue une cause emblématique du combat contre les violences policières, la compagne de Bagui Traoré comparaît aussi devant la cour d'assises présidée par l'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic
Le parquet de Paris a décidé de faire juger cette femme le 6 janvier devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris pour «outrage aggravé envers personne dépositaire de l'autorité publique », à la suite de la plainte du fonctionnaire
« La honte ! C'est la honte sur vous tous, mais surtout sur toi ! Honte sur toi ! Vendu ! T'es de leur côté », criait la jeune femme, en pointant du doigt le policier, impassible