«Le Parlement restera suspendu jusqu'à l'organisation de nouvelles élections»
Cette nouvelle loi, ainsi que des amendements constitutionnels, seront élaborés dans le cadre de consultations populaires qui auront lieu «à partir du 1er janvier jusqu'au 20 mars»
Elu fin 2019, M. Saied a invoqué en juillet dernier un article de la Constitution qui envisage des mesures exceptionnelles en cas de «péril imminent» à la sécurité nationale
Selon des médias tunisiens, M. Saied devrait annoncer le 17 décembre de nouvelles mesures qui pourraient notamment inclure la dissolution du Parlement gelé
Ils étaient entre 6 et 7.000 réunis pour commémorer le 69e anniversaire de l'assassinat par l'organisation pro-coloniale La Main Rouge du fondateur de l'UGTT, Farhat Hached, en 1952, selon les journalistes de l'AFP et des sources autorisées
A la tribune, le chef de l'UGTT a appelé le président Saied à un « dialogue national » et à l'instauration d'une « feuille de route »
Le président tunisien estime que le 14 janvier 2011, jour de la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, célébré depuis comme jour anniversaire du premier soulèvement du Printemps arabe, n'était pas approprié
Depuis 2011, ce jour est férié en Tunisie sauf à Sidi Bouzid, qui célèbre chaque année la révolution le 17 décembre en hommage au geste de Mohamed Bouazizi
A M. Blinken, M. Saied a expliqué avoir agi face à un Parlement tunisien qui s'était «transformé en théâtre d'affrontements» où «les travaux ont été perturbés à maintes reprises par des violences verbales et physiques»
Le président Saied a par ailleurs souligné que les difficultés économiques et sociales sont «le problème essentiel» de la Tunisie
Kaïs Saïed semble essentiellement miser sur un bloc, le Conseil de coopération du Golfe, qui a fait l’objet de toute son attention au cours des dernières semaines
L’Algérie et l’Arabie saoudite sont les pays avec lesquels le président tunisien a le plus échangé depuis le mois de juillet 2021
Après des mois de blocage politique et au milieu d'une grave crise socio-économique et sanitaire, M. Saied a invoqué le 25 juillet un «péril imminent» pour limoger le Premier ministre
Drapeau tunisien à la main, les protestataires, rassemblés à moins d'un kilomètre du Parlement, criaient aussi leur opposition aux poursuites lancées par des tribunaux militaires à l'encontre de civils
Marzouki avait appelé le gouvernement français à «rejeter tout soutien à ce régime et à cet homme (Kais Saied) qui a comploté contre la révolution et aboli la Constitution»
La décision du juge intervient après que le président Saied a demandé mi-octobre à la justice tunisienne d'ouvrir une enquête sur ces déclarations