Le chef de l'ONU Antonio Guterres a fustigé mercredi devant le Conseil de sécurité "le cycle écœurant" de violences dans un Proche-Orient au bord du "précipice".
Les relations notoirement difficiles entre Israël et les Nations unies sont au plus bas depuis le 7 octobre 2023, date de l'attaque sans précédent du Hamas palestinien contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
"La Jordanie ne sera le champ de bataille de personne", a affirmé le ministre lors d'un entretien téléphonique avec son homologue britannique David Lammy, selon un communiqué du ministère jordanien des Affaires étrangères.
Après l'attaque mardi, la Jordanie avait fermé son espace aérien après que l'armée de l'air et les défenses anti-aériennes du royaume, voisin d'Israël, avaient intercepté des missiles et des drones.
Si Israël "veut réagir, nous aurons une réponse plus forte", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à Doha.
Avec ses attaques contre le Hezbollah au Liban, Israël pousse la région "au bord de l'abîme", a prévenu l'émir du Qatar.
Or, face aux incertitudes d'ordre géopolitiques, "les investisseurs institutionnels s'éteignent" en attendant d'y voir plus clair", a ajouté David Kruk.
Les tensions géopolitiques sont le principal centre de l'attention du marché mercredi.
Nous avons affaire à un secrétaire général anti-israélien qui soutient les terroristes, les violeurs et les assassins", a affirmé M. Katz dans un communiqué.
"Les forces britanniques ont joué leur rôle (mardi) soir pour tenter d'empêcher une nouvelle escalade au Proche-Orient", a indiqué John Healey sur X, remerciant "tout le personnel britannique impliqué dans l'opération.
Dans la soirée de mardi, le Premier ministre Keir Starmer a condamné "avec la plus grande fermeté" l'attaque de l'Iran, réitérant "l'engagement ferme" du Royaume-Uni "en faveur de la sécurité d'Israël".
"Nous avons déployé des forces supplémentaires dans la région", a déclaré dimanche sur ABC le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Le Pentagone a de son côté indiqué que le porte-avions USS Abraham Lincoln était maintenu dans la région ainsi qu'une présence "élevée" d'avions de combat.
Le président du parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a déclaré dimanche que les groupes militants continueraient à affronter Israël avec l'aide de Téhéran .
« Nous n'hésiterons pas à aller jusqu'au bout pour aider la résistance », a déclaré M. Qalibaf.
"Nous sommes prêts à nous asseoir avec les Européens et les Américains pour avoir un dialogue et des négociations. Nous n'avons jamais approuvé l'agression contre le territoire ukrainien", a-t-il déclaré lors d'une table-ronde.
Massoud Pezeshkian a assuré que l'Iran croit en la résolution du conflit en Ukraine "par le dialogue, pas par des morts".
Le 9 septembre, le ministre de l'Intérieur, Eskandar Momeni, avait annoncé la fermeture "complète" des frontières, ajoutant que le pays n'était "plus capable d'accueillir un tel nombre d'immigrants afghans".
"En bloquant la frontière, nous voulons contrôler les entrées et sorties" du pays et "renforcer la sécurité dans les zones frontalières", a ajouté le général Nemati lundi.