Plusieurs membres du Conseil, notamment les Etats-Unis, ont émis des doutes ces derniers mois sur le fait que les forces congolaises soient prêtes à remplacer la Monusco pour assurer la sécurité de la population
A partir de mai 2024, la Monusco ne sera ainsi présente que dans le Nord-Kivu et l'Ituri, provinces de l'est de la RDC
La RDC est secouée depuis près de 30 ans par des violences de groupes armés dans l'est du pays, où des soldats de maintien de la paix de l'ONU et de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) sont déployés
Le gouvernement du président Tshisekedi a décidé de ne pas renouveler au-delà du 8 décembre le mandat de la force de l'EAC déployée pour lutter contre le M23
Des violences communautaires dans l'ouest de la RDC ont débuté en juin 2022 sur le territoire de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe autour d'un conflit foncier entre les Teke et les Yaka
Après une accalmie, les violences ont repris début mars et depuis, des centaines de personnes ont été tuées dans les attaques qui ont visé les villages Teke et les forces de sécurité
La localité de Komanda, l'un des terminus de ceux qui fuient les violences, accueille environ 40 000 déplacés qui, selon la communauté humanitaire locale, vivent avec très peu d'assistance
Selon les Nations unies, 1,7 million de personnes sont déplacées en Ituri
«Les FARDC (armée congolaise) nous ont attaqués au local de notre radio et à notre temple et ils ont tué six personnes», a dit Moleka Maregane, un des cadres de la secte
Le maire par intérim de Goma, le colonel Faustin Napenda Kapend, a confirmé qu'un policier a été lynché par les membres de la secte