«Avec cette victoire, notre pays est désormais complètement sorti du marasme de la guerre. Les gens vivront maintenant dans la liberté, la paix et la prospérité» ont déclaré les talibans
La vallée du Panchir, enclavée et difficile d'accès, à 80 km au nord de Kaboul, était le dernier foyer d'opposition armée aux talibans
Les Qataris jouent depuis de longs mois les facilitateurs dans les échanges entre les Américains et les talibans
Plus de 55 000 personnes évacuées d'Afghanistan ont en outre transité par le Qatar, qui accueille une base militaire américaine majeure, soit quasiment la moitié du nombre total de personnes évacuées par les Américains
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres doit tenir à Genève une réunion le 13 septembre entre Etats membres afin d'accroître l'aide humanitaire à l'Afghanistan
La moitié des 38 millions d'habitants ont besoin d'aide humanitaire et plus de la moitié des enfants âgés de moins de cinq ans souffriront de la faim dans l'année à venir, alertent les Nations unies
«Afin de parvenir à une paix durable, le FRAN est prêt à arrêter les combats à condition que les talibans cessent également leurs attaques»
Précédemment, les médias afghans ont rapporté qu’un conseil d'érudits religieux avait appelé les talibans à accepter un règlement négocié pour mettre fin aux combats dans le Panjshir
«Nous devons tout simplement parler avec les talibans sur la manière dont nous pouvons faire sortir du pays les gens qui ont travaillé pour l'Allemagne et les mettre en sécurité», a déclaré Merkel
Le gigantesque pont aérien mis en place par les Occidentaux le 14 août, à la veille de la prise de Kaboul par les talibans, s'est achevé le 30 août sans pouvoir évacuer tous les Afghans se disant menacés et souhaitant quitter le pays
Depuis le 30 août et le départ des dernières troupes américaines du pays, les forces du mouvement islamiste ont lancé une série d'offensives contre cette vallée enclavée et difficile d'accès
Face à cette situation chaotique, le chef d'état-major de l'armée américaine, le général Mark Milley, a estimé que «les conditions d'une guerre civile» étaient «susceptibles d'être réunies» en Afghanistan