«Les Turcs proposent leur médiation. Si des contacts (russo-ukrainiens) devaient avoir lieu, il se feraient sur le territoire» turc, a indiqué à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov
«Erdogan va probablement officiellement proposer quelque chose», a-t-il ajouté
Les Etats-Unis ne sont pas les seuls dans le monde à vendre des avions de combat. L'Angleterre, la France, la Russie en vendent. Il est possible de s'en procurer partout», a lancé le chef de l'État turc
La Turquie, membre de l'Otan, souhaite acquérir aux Etats-Unis 40 avions de combat F-16, ainsi que les pièces détachées nécessaires à la maintenance et à la modernisation des F-16 qu'elle possède déjà
Rediscuter de l'accord d'Istanbul « est possible, nécessaire et une conversation entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan est déjà en train d'être préparée», a déclaré le porte-parole du Kremlin
Cet accord, conclu le 22 juillet à Istanbul, a permis de débloquer les exportations de blé et de maïs ukrainiens qui étaient jusque-là entravées par l'offensive militaire russe
Dimanche dernier, Ankara avait affirmé que des avions turcs en mission dans cette zone avaient été visés par le système de défense aérienne S-300 de la Grèce
Athènes accuse les avions turcs de survoler des îles grecques proches de la frontière turque, et la dispute entre les deux voisins ennemis se traduit par de fréquentes patrouilles
« Un aspect positif de notre visite à Sotchi est notre d'accord avec M. Poutine sur le rouble. Si Dieu le permet, nos échanges en roubles assureront des bénéfices à la Turquie et à la Russie», a affirmé le chef de l'Etat turc
Les deux présidents se sont mis d'accord pour que les livraisons du gaz russe à la Turquie soient « partiellement payées en roubles»
M. Erdogan a fait savoir que les réunions entre les délégations turque et russe ont été fructueuses et a indiqué qu’il discuterait de l’évolution de la situation en Syrie avec son homologue russe
«La Turquie a des préoccupations légitimes pour des raisons de sécurité, que nous prenons évidemment en compte», a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov