En temps de catastrophe, malgré les nombreuses fake news qui circulent sur la Toile, les réseaux sociaux peuvent s’avérer de précieux relais pour de nombreuses associations
Installés dans des camps de fortune depuis le séisme, les habitants des douars s’organisent comme ils le peuvent
L'Etat marocain va « octroyer une aide d'urgence de 30 000 dirhams (environ 2 750 euros) aux ménages concernés» par la catastrophe
D'après le cabinet royal, 140 000 dirhams (environ 12 800 euros) vont être alloués aux « logements totalement effondrés» et 80 000 dirhams (environ 7 300 euros) seront dédiés à la réhabilitation d'habitations partiellement affectées
Mohammed Al Moutawak "ne bougera pas de sa terre", vitale pour ce villageois comme beaucoup d'autres dans cette zone montagneuse du Maroc ravagée par le séisme
"On croyait que les grêlons étaient notre pire ennemi, mais maintenant on en a un autre: le séisme, il a tout +défoncé+", lâche l'agriculteur de 56 ans
La Croix-Rouge a lancé un appel de fonds d'environ 100 millions d'euros, afin de soutenir les opérations de secours
Le séisme a dévasté de nombreuses habitations de villages situés dans des zones montagneuses, parfois très difficiles d'accès, comme celui d'Ineghede, où onze de ses 200 habitants ont péri
Le village de Tikht, qui abritait autrefois au moins 100 familles, est un enchevêtrement de bois, de débris de maçonnerie, d'assiettes cassées, de chaussures et de tapis aux motifs complexes
Des dizaines d'habitants, de proches en deuil et des soldats étaient rassemblés dimanche dans les ruines
"Je veux juste un chez-moi, un endroit digne pour un être humain", déclare la femme de 59 ans alors que des soldats distribuent les tentes à Amizmiz, une localité à environ une heure au sud-ouest de Marrakech
Les camps de tentes qui commencent à apparaître près des maisons détruites ou fortement endommagées montrent que l'aide arrive, mais laissent les survivants dans l'incertitude quant à leur sort
De nombreuses bâtisses ont été détruites ou très endommagées dans ce quartier historique et très populaire de la vieille ville, où la population vit dans la peur de nouveaux affaissement
Les autorités ont mis en place un centre d’accueil pour les sans-abris de Marrakech "mais personne ne veut y aller, car il est très loin, à l'extérieur de la ville"