Les Rohingyas musulmans qui vivent dans l'Etat de Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie, sont considérés par ce pays majoritairement bouddhiste comme des étrangers présents illégalement
La Malaisie, à population majoritairement musulmane, est une destination privilégiée pour les Rohingyas qui cherchent à fuir les persécutions
En 2017, des milliers de Bangladais, indignés par la violence anti-musulmane de l'autre côté de la frontière, étaient venus de tout le pays distribuer de la nourriture et des médicaments aux Rohingyas en état de choc
Depuis, les réfugiés survivent entassés dans des camps insalubres mais refusent de retourner en Birmanie tant qu'ils n'auront pas obtenu des droits de citoyenneté et des garanties de sécurité
Amnesty estime que «Meta savait ou aurait dû savoir que les systèmes d'algorithmes de Facebook amplifiaient la propagation de contenus nocifs anti-Rohingyas au Myanmar»
Trois plaintes ont été déposées au Royaume-Uni et aux Etats-Unis par des représentants des Rohingyas et sont en cours d'examen
La campagne militaire de 2017 a poussé plus de 740 000 réfugiés vers le Bangladesh, faisant état de meurtres, d'incendies criminels et de viols dans le cadre d'une répression
Les quelque 600 000 Rohingyas restés en Birmanie sont logés dans des camps après avoir été déplacés lors de précédentes vagues de violence ou vivent une existence précaire
Environ 850 000 membres de la minorité musulmane vivent dans des camps de fortune au Bangladesh, après avoir fui en 2017 une répression militaire sanglante dans leur pays à majorité bouddhiste
Quelque 600 000 autres se trouvent dans l'Etat Rakhine, en Birmanie
Mohib Ullah, fondateur de l'Arakan Rohingya Society for Peace and Human Rights, avait été abattu devant son bureau
Sa famille avait aussitôt imputé son meurtre aux forces de l'Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA), un important groupe d'insurgés de l'État de Rakhine