L'artiste, réfugié politique, a été inhumé en présence de membres de sa famille dans la province de Mus
Des gaz lacrymogènes ainsi que des balles en caoutchouc ont été tirés par les forces de l'ordre afin de disperser ces groupes, selon le correspondant et des vidéos tournées sur place
Enveloppés dans les drapeaux du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et du Rojava, territoire kurde de Syrie, les cercueils des trois défunts, deux hommes et une femme, ont été accueillis par une haie d'honneur
Chargés à bord de vans aux vitres fumées, les corps ont pris la direction de l'aéroport de Roissy, d'où ils s'envoleront pour être inhumés au Moyen-Orient
Enveloppés dans les drapeaux du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et du Rojava, territoire kurde de Syrie, les cercueils sont entrés encadrés par une haie d'honneur
De nombreux Kurdes refusent de croire à la version d'un tireur isolé aux motivations racistes et dénoncent un acte «terroriste», mettant en cause la Turquie
Devant les enquêteurs, William Malet, 69 ans, a reconnu sa «haine des étrangers pathologique» et son envie «d'assassiner des migrants»
Mais les motivations racistes de ce conducteur de train retraité n'ont pas été adossées à une idéologie suprémaciste et l'information judiciaire a été confiée à un juge d'instruction du pôle général du tribunal de Paris
«Nous ne croyons pas que l'assassin se soit rendu par hasard au lieu et à l'heure d'une réunion des femmes kurdes pour préparer la commémoration de l'assassinat il y a dix ans des trois dirigeantes kurdes», écrit Jean-Luc Mélenchon
Un homme de 69 ans a ouvert le feu vendredi devant un centre culturel kurde du Xème arrondissement de Paris, tuant trois personnes