Brahim Ghali a voyagé « avec des documents falsifiés et une identité usurpée », a affirmé samedi un haut responsable du ministère des Affaires étrangères marocain
M. Ghali a été hospitalisé en avril dans un établissement de Logroño (nord) après avoir contracté la Covid-19
Selon le porte-parole de l'Audience nationale, la police a pu vérifier l'identité de la personne admise dans un hôpital de Logroño, dans le nord du pays, et confirmer ainsi qu'il s'agissait bien de Brahim Ghali
Brahim Ghali «est cité à comparaître le 1er juin», a confirmé à l'AFP le porte-parole de cette haute juridiction basée à Madrid
Une source directement impliquée dans l'affaire avait pourtant assuré lundi à l'AFP que M. Ghali avait été cité à comparaître mercredi en raison d'une plainte pour «tortures»
«Il a seulement été demandé à la police de le localiser et de vérifier s'il était en Espagne», a affirmé le porte-parole du tribunal
Au regard des évolutions internationales que connaît le dossier du Sahara une certaine interrogation gagne beaucoup en pertinence : À quoi sert le Polisario dans une équation politique où l’indépendance de ce territoire est totalement exclue ?
Quelle est l’utilité de la carte du Polisario dans un univers où le plafond des solutions proposée ne dépassera pas l’autonomie dans le cadre d’une régionalisation marocaine avancée ?
Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a convoqué l'ambassadeur espagnol pour exprimer « une incompréhension et une exaspération » et « demander des explications »
M. Ghali, était soigné et se rétablissait après avoir contracté la Covid-19, avait précisé, le même jour, les indépendantistes sahraouis
Les Etats-Unis ont échoué à faire adopter au Conseil de sécurité de l'ONU une déclaration commune appelant «à éviter l'escalade» dans le conflit au Sahara occidental, l'Inde, la Chine et des pays africains
Les Etats-Unis n'ont pas abordé la reconnaissance de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental attribuée fin 2020 par l'ex-président Donald Trump
La récente annonce par les indépendantistes sahraouis d'une frappe de drone par le Maroc contre un de leurs chefs marquerait un tournant dans l'interminable conflit du Sahara occidental
Si l'usage d'un drone «est difficile à démontrer», l'ampleur de l'opération menée mercredi est «une première depuis le cessez-le-feu» signé en 1991