RIYAD: L'envoyé spécial de l'ONU au Yémen a conclu mercredi une visite de trois jours en Arabie saoudite, où il a discuté avec de hauts responsables saoudiens et yéménites du plan qu’il propose dans le but de parvenir à un cessez-le-feu général.
Martin Griffiths a également tenu des discussions sur l'assouplissement des restrictions relatives à la circulation des personnes et des biens à destination et en provenance du Yémen, ainsi que sur la reprise du processus politique en vue de mettre fin au conflit.
Au cours de sa visite, Griffiths a rencontré le vice-ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, le vice-président yéménite Ali Mohsen Al-Ahmar et le Premier ministre Maïn Abdel Malek Saïd, Mohammed Al-Jaber, l'ambassadeur saoudien au Yémen et l'envoyé américain au Yémen Tim Lenderking, ainsi que d'autres diplomates.
Griffiths, dans une série d’entretiens autour de la «situation critique à Marib», exige que la bataille cesse «afin de permettre aux efforts de paix diplomatiques de produire des résultats positifs», rapporte l'ONU dans un communiqué.
Il a également exprimé son espoir de voir la mise en œuvre de l'Accord de Riyad continuer sa progression.
«Les parties du conflit au Yémen ont une responsabilité envers le peuple yéménite de résoudre leurs différends de manière pacifique», rappelle Griffiths. «Aujourd’hui, un changement de cap est toujours possible, mais ce sera beaucoup plus difficile si la guerre continue, si la division et la fragmentation augmentent davantage, et si la détérioration des conditions humanitaires se poursuit», ajoute-t-il.
«Les Yéménites méritent mieux qu'une vie de guerre perpétuelle», se désole l’envoyé.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com