Le dard des sanctions américaines incite les Houthis à jurer vengeance

Des soldats des forces armées yéménites s’opposent aux miliciens houthis près de la frontière avec l'Arabie saoudite, dans la ville côtière de Midi au nord du Yémen, dans le gouvernorat en guerre de Hajjah, le 23 mai 2021. (Photo, AFP)
Des soldats des forces armées yéménites s’opposent aux miliciens houthis près de la frontière avec l'Arabie saoudite, dans la ville côtière de Midi au nord du Yémen, dans le gouvernorat en guerre de Hajjah, le 23 mai 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 24 mai 2021

Le dard des sanctions américaines incite les Houthis à jurer vengeance

  • En réalité, «les chefs désignés de détiennent pas de compte bancaire à l'étranger, et ne quittent que rarement le Yémen»
  • D’aucuns estiment que les États-Unis ont placé les deux individus sur la liste noire afin de contraindre les miliciens à adopter l’initiative de leur envoyé spécial

AL-MUKALLA: Les Houthis ont menacé dimanche de hausser la fréquence des frappes de drones et de missiles, ainsi que de cibler des sites «inattendus» dans les pays de la coalition arabe en réponse aux dernières sanctions américaines contre ses dirigeants.

Mohammed Ali Al-Houthi, président du comité révolutionnaire suprême de la milice, affirme que son mouvement allait intensifier les attaques contre les «pays agresseurs» si les États-Unis continuent à sanctionner les dirigeants militaires et politiques.

«Les sanctions ne font pas peur aux moudjahidines», a-t-il tweeté.

La semaine dernière, les États-Unis ont imposé des sanctions à deux des chefs militaires houthis responsables de l'offensive actuelle sur la ville centrale de Marib. Une offensive qui se poursuit malgré les appels de l'ONU, des États-Unis et d'autres pays pour que le groupe cesse les violences et s'engage de bonne foi dans les initiatives de paix.

Malgré de lourdes pertes et une absence de progrès majeurs dans la province de Marib, les Houthis ont maintenus leur avancée et attaqué des zones contrôlées par le gouvernement à l’extérieur de la ville du même nom, expliquent des responsables militaires.

D’aucuns estiment que les États-Unis ont placé les deux individus sur la liste noire afin de contraindre les miliciens à adopter l’initiative de leur envoyé spécial et mettre fin à la guerre.

«L’insistance des Houthis à prendre le contrôle de Marib embarrasse les Américains, et perturbe leur désir de jouer un rôle politique pacifique qui mette fin à cette sanglante guerre», a tweeté Majed Al-Madhaji, directeur exécutif du Centre de Sanaa pour les études stratégiques. Il prédit des mesures plus sévères de la part des États-Unis si les Houthis continuent d’ignorer les appels à la paix.

D'autres, comme Najib Ghallab, sous-secrétaire au ministère de l'Information du Yémen, pensent que les sanctions contre les individus ne vont pas pousser le mouvement à changer son attitude.

«Certes, c'est un message sans ambiguïté de la part des États-Unis qui annoncent d'autres sanctions à l'avenir», affirme Ghallab à Arab News, mais il rappelle que les chefs désignés de détiennent pas de compte bancaire à l'étranger, et ne quittent que rarement le Yémen.

«Les sanctions n’auront donc aucun impact sur le terrain. Les États-Unis doivent identifier les leaders houthis actifs qui fournissent armes ou fonds au mouvement. La décision de désigner les Houthis comme organisation terroriste est adéquate car elle traite les Houthis tels une organisation à part entière. Prendre des mesures contre des individus n’a aucun impact»

Lors d'un briefing téléphonique spécial le 20 mai, l'Envoyé spécial américain pour le Yémen Timothy Lenderking a déclaré aux journalistes que son gouvernement continue de surveiller les actions des Houthis.

Des mesures punitives ou des récompenses suivront en conséquence.

«Nous évaluons constamment et continuellement le comportement des Houthis» et leurs actions explique l’envoyé, se disant prêt à prendre toutes les mesures nécessaires selon la trajectoire choisie par la milice. De même, ajoute-t-il, une preuve de bonne volonté de la part des Houthis en termes d’engagement envers l’envoyé onusien et la paix est leur vaudrait «une réaction favorable de la part des États-Unis».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
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  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.