Les frappes aériennes implacables sèment la mort à Gaza

La fumée s’élève d’une maison touchée par les frappes aériennes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 mai 2021 (Photo, AFP)
La fumée s’élève d’une maison touchée par les frappes aériennes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 mai 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 20 mai 2021

Les frappes aériennes implacables sèment la mort à Gaza

  • Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que 227 Palestiniens, dont 64 enfants et 38 femmes, ont été tués depuis le début des combats, et que 1 620 autres ont été blessés
  • Les dernières attaques provenaient d’avions de combat, d’artillerie lancée à partir des frontières Nord et Est de Gaza, ainsi que de navires de guerre

GAZA : Au moins six personnes sont mortes mercredi lors des frappes aériennes qui ont secoué la bande de Gaza, alors que le pilonnage implacable israélien entamait sa dixième journée consécutive.

Les dernières attaques provenaient d’avions de combat, d’artillerie lancée à partir des frontières Nord et Est de Gaza, ainsi que de navires de guerre.

Des maisons de civils ont été pris pour cibles, tout comme les sites militaires du Hamas et de Jihad islamique, forçant davantage de familles dans les zones frontalières à fuir et chercher refuge dans des écoles gérées par l'ONU.

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que 227 Palestiniens, dont 64 enfants et 38 femmes, ont été tués depuis le début des combats, et que 1 620 autres ont été blessés.

Parmi les dernières victimes, Yousef Abou Houssein, journaliste à la radio Al-Aqsa affiliée au Hamas, et qui a été tué lorsque son domicile a été bombardé mercredi matin.

Le bureau des médias du gouvernement palestinien à Gaza indique que 107 Palestiniens ont évacué leurs maisons. Ce chiffre s’ajoute aux 58 000 Palestiniens dont la maison a été détruite, ou qui cherchaient refuge dans les écoles et les abris des Nations Unies.

Trois mosquées ont été détruites et 40 autres endommagées lors des bombardements, a indiqué le ministère palestinien des Waqfs.

Les Brigades d’Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, et les Brigades d’Al-Quds, la branche armée du Jihad islamique, signalent que des tirs d'artillerie israéliens ont été lancés sur des sites militaires autour de la bande de Gaza, en plus des roquettes palestiniennes tirées sur des villes israéliennes.

Le nombre d'attaques lancées depuis la bande de Gaza a baissé ces derniers jours, au milieu de discussions croissantes sur un accord de cessez-le-feu avec Israël.

Initialement tirée vers Tel Aviv et les villes du centre d'Israël, les dernières volées de roquettes visent à présent les zones urbaines adjacentes à la bande de Gaza, Ashkelon, ainsi qu'Ashdod de manière sporadique.

Dawood Shehab, un responsable du Jihad islamique, révèle qu'un accord négocié par l'Égypte réclame la fin les attaques à la roquette sur Tel Aviv en échange de la fin de la destruction des tours résidentielles à Gaza.

«Nous avons reçu mercredi matin une proposition de l'Égypte, actuellement en cours de rédaction par Le Caire, et qui sera discutée dans le but de parvenir à un accord de cessez-le-feu», confie Shehab à Arab News.

«Nos revendications se résument à faire cesser les violations israéliennes à Jérusalem et dans la mosquée Al-Aqsa, et garantir la reconstruction de la bande de Gaza après la fin de la guerre», a-t-il ajouté.

Shehab semble satisfait de ce qu’ont accompli les factions. «En ce qui nous concerne, la bataille a fixé ses objectifs, et la question de Jérusalem est de nouveau relancée dans le monde entier. À présent, il est connu de toutes les parties que Jérusalem est une ligne rouge qui ne peut être franchie».

Les combats font suite à des affrontements entre la police israélienne et des musulmans dans la mosquée d’Al-Aqsa et à l'expulsion prévue de Palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem. En ripostant, le Hamas et le Jihad islamique ont tiré des roquettes sur Jérusalem.

Mkhaimar Abousada, professeur de sciences politiques à l'Université Al-Azhar de Gaza, estime que le Hamas a gagné cette bataille contre Israël, et que sa popularité a augmenté.

«La popularité du Hamas a augmenté en Cisjordanie, à Jérusalem et même dans la bande de Gaza, malgré les dommages causés par les bombardements. Ce sont les habitants de Jérusalem qui ont imploré le Hamas d'intervenir au début », a déclaré Abousada à Arab News.

«La question palestinienne a été entièrement marginalisée, en particulier à l'époque de l'ancien président américain Donald Trump, mais elle est devenue la question de la plus grande importance aujourd'hui. Il y a eu trois sessions du Conseil de sécurité. Jérusalem est devenue un sujet vif sur la table des politiciens, et c’est une bonne chose sur le plan politique», a ajouté Abousada.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


Liban : le Hezbollah organise les funérailles de son chef devant une foule immense

Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
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  • Près de cinq mois après, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef Hassan Nasrallah en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.
  • Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

BEYROUTH : Près de cinq mois après la mort de Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne dévastatrice sur Beyrouth, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.

Hassan Nasrallah, figure emblématique du Hezbollah durant 32 ans, a été tué le 27 septembre à l'âge de 64 ans dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du mouvement armé chiite.

Dès samedi, des partisans du Hezbollah sont arrivés en voiture depuis le sud et l'est du pays, agitant le drapeau du mouvement, et envahissant les routes déjà embouteillées.

Ces funérailles sont le premier événement populaire organisé par le Hezbollah depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu fin novembre, après plus d'un an de conflit avec Israël qui a affaibli le mouvement. Malgré le cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes sporadiques contre le Liban.

Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures (11 heures GMT) dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

D'immenses portraits de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine, son cousin et également tué dans une frappe israélienne en octobre après avoir été choisi pour lui succéder, ont été affichés dans le stade. Ses funérailles sont également célébrées ce dimanche.

Selon les organisateurs, plus de 23 000 sièges ont été installés sur la pelouse, en plus des 55 000 places sur les gradins.

Des écrans seront également déployés dans les rues avoisinantes, où 35 000 sièges sont prévus pour les hommes et 25 000 dans un secteur réservé aux femmes.

Selon la télévision du Hezbollah, al-Manar, 70 points d'accueil offriront de l'eau, de la nourriture et même un hébergement aux voyageurs.

Après la cérémonie, les participants se dirigeront vers le lieu de l'enterrement, près des deux routes menant à l'aéroport.

Le corps de Hassan Nasrallah avait été enterré secrètement dans un lieu inconnu, en attendant la fin de la guerre.

- « Démonstration de soutien » -

« Nous voulons faire de ces obsèques une démonstration de soutien », a déclaré Naïm Qassem, le chef du Hezbollah, qui doit prononcer un discours et a appelé à une « participation massive ».

Le Hezbollah a invité les responsables libanais à assister aux obsèques, où près de 79 pays seront représentés, selon les organisateurs.

L'Iran a confirmé sa participation « à un haut niveau ». Selon des médias iraniens, le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, devrait être présent.

Des représentants des factions irakiennes pro-iraniennes et d'autres alliés du Hezbollah au sein de l'« axe de la résistance » contre Israël sont également attendus.

4 000 soldats et membres des forces de l'ordre libanaises sont mobilisés, selon une source des services de sécurité, tandis que 25 000 hommes du Hezbollah assureront la sécurité à l'intérieur du stade, selon la chaîne de télévision al-Manar.

Le trafic aérien à l'aéroport sera suspendu entre 12 h et 16 h. L'ambassade des États-Unis et le consulat français ont demandé à leurs ressortissants d'éviter la zone.

- « Un jour difficile » -

Les organisateurs ont exhorté les citoyens à éviter les tirs en l'air, habituels lors des funérailles au Liban, alors que les licences de port d'armes sont gelées du 22 au 25 février.

L'armée libanaise a interdit les prises de vue par drones jusqu'à dimanche soir.

Hassan Nasrallah avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et durant la guerre de 2006 contre Israël, mais sa popularité s'est érodée après l'implication du Hezbollah en Syrie aux côtés de l'ancien président Bachar el-Assad.

Sa mort a été un choc pour ses partisans, comme Maryam Chourba, 80 ans, qui compte assister aux funérailles.

« C'est un jour difficile », dit-elle depuis la banlieue sud de Beyrouth. « Sayyed (Nasrallah) nous était très cher, et quoi que nous fassions, nous ne pourrons jamais lui rendre justice. »

Le Hezbollah, qui a dominé la scène politique libanaise pendant des années, est cependant contesté par de nombreux Libanais qui lui reprochent d'être « un État dans l'État ».