États-Unis: les réfugiés qui arrivent ne dépasseront pas le plafond fixé par Trump

Cette photo prise le 11 mai 2021 montre les ombres de migrants alignés dans une zone d'accueil, qui se reflètent sur un bus. Ils se rendent aux autorités après avoir traversé la frontière américano-mexicaine à Roma, au Texas. (Photo, AP)
Cette photo prise le 11 mai 2021 montre les ombres de migrants alignés dans une zone d'accueil, qui se reflètent sur un bus. Ils se rendent aux autorités après avoir traversé la frontière américano-mexicaine à Roma, au Texas. (Photo, AP)
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Publié le Lundi 17 mai 2021

États-Unis: les réfugiés qui arrivent ne dépasseront pas le plafond fixé par Trump

  • Sous pression politique, le président américain, Joe Biden, a accepté d'admettre l’entrée de quatre fois plus de réfugiés que son prédécesseur cette année
  • Jusqu’à présent, seuls quelque 2 500 réfugiés sont arrivés, cinq mois avant la fin de l'année fiscale, le 30 septembre cette année

SAN DIEGO : Sous pression politique, le président américain, Joe Biden, a accepté d'admettre l’entrée de quatre fois plus de réfugiés que son prédécesseur cette année. Toutefois, les agences de réinstallation admettent que le nombre réellement autorisé de réfugiés restera aux alentours de 15 000 aux États-Unis, un chiffre fixé par le précédent président, Donald Trump.

Les défenseurs des réfugiés se disent reconnaissants de cette augmentation, car il est symboliquement important de montrer au monde que les États-Unis sont de retour en tant que leader humanitaire, à un moment où le nombre de réfugiés dans le monde est le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais ils sont également frustrés, car plus de réfugiés auraient pu être admis si Biden n’avait pas traîné les pieds.

«Nous nous attendons à accueillir entre 10 000 et 15 000 réfugiés», fait savoir Jenny Yang, membre de World Relief [organisation non gouvernementale humanitaire chrétienne évangélique, NDLR], qui ajoute que la longue inaction de Biden après son entrée en fonction au mois de janvier était «vraiment problématique».

«À cause de ce retard, les demandes de statut de réfugié n’ont pas pu être traitées pendant quatre mois. Nous n’avons pas pu reconstruire pendant quatre mois, et c’est vraiment regrettable», déclare Mme Yang.

Biden a d'abord proposé d’augmenter le nombre de réfugiés à 62 500 en février dernier grâce à un plan soumis au Congrès. Mais il a refusé de le signer au cours des deux mois suivants avant de suggérer, le 16 avril, qu'il s'en tenait finalement à l'objectif de Trump.

Les alliés démocrates et les défenseurs des réfugiés l'ont fustigé. Ils ont souligné qu'il renonçait à l’une de ses promesses de campagne, qui répondait aux critiques bipartites concernant sa gestion de l’augmentation du nombre d'enfants migrants non accompagnés à la frontière américano-mexicaine.

«Pour être clair: le processus d'asile à la frontière sud et la marche à suivre pour les réfugiés sont des systèmes d'immigration totalement séparés l’un de l’autre. La confrontation des deux méthodes constitue une concession à la politique de la peur», affirme le sénateur démocrate du Connecticut, Richard Blumenthal, qui est également membre du comité judiciaire du Sénat.

Quelques semaines plus tard, le 3 mai, Biden décide de relever ce plafond.

Jusqu’à présent, seuls quelque 2 500 réfugiés sont arrivés, cinq mois avant la fin de l'année fiscale, le 30 septembre cette année.

Plus de 35 000 réfugiés ont été contrôlés puis autorisés à venir aux États-Unis, mais des milliers ont été finalement refusés en vertu des critères d'éligibilité très stricts que Trump avait établis au mois d’octobre dernier, lorsqu’il avait fixé le nombre maximum de réfugiés pouvant être admis sur le territoire américain.

Les agences de réinstallation rapportent que, au moment où Biden a élargi l'éligibilité, de nombreux examens de santé et documents n'étaient plus valides. Si quelqu'un avait mis au monde un bébé durant cette période de l’année, toute sa famille pouvait être ainsi bloquée avec lui.

Même dans les meilleures circonstances, la mise à jour de chaque cas peut prendre deux mois.

Avant les coupes drastiques de l'administration Trump, les États-Unis admettaient beaucoup plus de réfugiés chaque année que tous les autres pays réunis dans le cadre d'un programme de quarante et un ans d’existence.

Avec son histoire familiale particulière et deux beaux-parents qui ont fui l'Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale et durant les années qui ont suivi, le secrétaire d'État, Antony Blinken, a contribué à restaurer ce leadership. Il a considérablement élevé le plafond dans les premiers jours de l'administration. Selon des responsables, le département d'État aurait recommandé à la Maison Blanche un plafond de 62 500 réfugiés.

Toutefois, un haut fonctionnaire qui partage les mêmes idées que Blinken déclare qu’il est rapidement devenu clair que les bureaux du département d’État responsables de la réinstallation des réfugiés, totalement abandonnés, ne pourraient traiter et ni absorber ce nombre de réfugiés.

Ce responsable décrit la situation comme «l'aspiration rencontrant la réalité» et il déclare que c’est à contrecœur que Blinken a conclu que le nombre de réfugiés fixé à 62 500 ne serait pas envisageable à court terme.

«Il s'est avéré qu'il y avait encore plus de dégâts que nous ne le pensions», a déclaré Blinken aux journalistes au cours de ce mois.

Le Bureau de la réinstallation des réfugiés (ORR) a également souffert de l'augmentation du nombre d'enfants migrants non accompagnés qui arrivent à la frontière américaine, rapporte l'administration. Quelque 85 millions de dollars (1 dollar = 0,82 euro) ont été détournés de l'argent dédié à la réinstallation des réfugiés pour venir en aide aux enfants, indiquent des documents gouvernementaux publiés par le New York Times.

Blinken explique que Biden ne voulait pas promettre quelque chose dont il n'était pas sûr.

«Il était donc nécessaire que nous prenions un certain temps afin de nous assurer que les ressources, les gens et les programmes étaient en place pour accueillir les réfugiés qui arrivent», ajoute-t-il.

L'administration Trump avait réduit à cent dix-sept agents le personnel américain qui, à l'étranger, était chargé d’interroger les réfugiés. Par conséquent, le nombre d'entretiens a diminué d'un tiers en 2019 par rapport à 2016 sous l'administration d’Obama. Ce nombre a presque entièrement chuté en 2020 à cause de la pandémie de coronavirus.

En raison des restrictions de voyage en direction et en provenance des sites de traitement de réfugiés dans le monde entier, les États-Unis ont suspendu l’arrivée de réfugiés du 19 mars au 29 juillet l'année dernière, sauf pour les cas d'urgence. Seules 11 800 personnes ont été admises en 2020, il s’agit du chiffre le plus bas de l'histoire de ce programme.

L'administration compte réembaucher du personnel et terminer le travail grâce à des entretiens menés en vidéoconférence qui faciliteront la tâche, fait savoir la porte-parole adjointe du département d'État, Jalina Porter.

Cependant, la formation de nouveaux agents pourrait durer des mois.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.