Un lutteur représentant le Royaume-Uni dénonce une politique d'immigration «cruelle»

Mohammad Mokaev, 20 ans, a fui la persécution dans son pays natal, le Daghestan en Russie pour s'installer en Grande-Bretagne en 2012. (Capture d'écran / @ muhammadmokaev)
Mohammad Mokaev, 20 ans, a fui la persécution dans son pays natal, le Daghestan en Russie pour s'installer en Grande-Bretagne en 2012. (Capture d'écran / @ muhammadmokaev)
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Publié le Dimanche 18 avril 2021

Un lutteur représentant le Royaume-Uni dénonce une politique d'immigration «cruelle»

  • Mohammad Mokaev, d'origine russe, s'est dit «surpris» de cette décision
  • Le couple prévient qu'il n’a pas d'autre choix que d'essayer une troisième fois ou d'abandonner la procédure à jamais

LONDRES: Un lutteur qui a remporté des médailles d'or pour le Royaume-Uni a critiqué la politique d'immigration «cruelle» du pays après que sa femme se soit vu refuser un visa d’entrée.

Mohammad Mokaev, 20 ans, a fui la persécution dans son pays natal, le Daghestan, en Russie pour s'installer en Grande-Bretagne en 2012, et avait demandé un visa pour sa femme afin qu'elle puisse rencontrer son père pour la première fois.

Mokaev, un lutteur professionnel, s’est dit «surpris» après que le Ministère britannique de l'intérieur a refusé un visa de visiteur pour Khava Eldarbekova en février, a rapporté l’Independent.

Le ministère de l'Intérieur a déclaré qu'il n'était «pas convaincu» qu'Eldarbekova quittera le Royaume-Uni, car le couple n'avait pas fourni suffisamment de preuves de liens suffisants avec la Russie, son pays d'origine ou Bahreïn, où elle réside.

Le couple a présenté une nouvelle demande, mais elle a été refusée une fois de plus sous prétexte qu’Eldarbekova n'a pas «expliqué la source» de 4 884 £ (6 756 $) sur son compte bancaire, qui, selon les responsables de l'immigration, aurait pu «être gonflé aux fins d'obtenir une autorisation d'entrée».

Mokaev a affirmé que l'argent n'était «pas de source criminelle» et qu’il avait été gagné grâce à un travail de thérapie médicale.

«Ce n’est pas une grosse somme à détenir sur un compte. L’argent n’est pas du tout de source criminelle. Notre casier judiciaire est vierge. Elle ne restera pas illégalement au Royaume-Uni. Nous avons tout montré sur les papiers », a-t-il souligné.

«Il y avait exactement le même montant d'argent sur son compte bancaire la première fois, mais ils ne l'ont pas inclus dans ce refus, seulement la deuxième fois, c'était un problème. Pourquoi ne l'ont-ils pas inclus la première fois?»

Le sextuple champion de lutte britannique a déclaré à l'Independent que la situation avait un impact sur sa performance sportive.

«Il est très difficile de rester concentré avec cette situation et de ne pas savoir ce qui va se passer», a-t-il signalé.

«En mars, j’avais un combat à Bahreïn, mais je devais être dans un centre de visa le matin. J'ai raté le bus pour aller à l'arène. J'étais censé être là pour les médias, les médecins et les signatures pour les sponsors, mais j'étais au centre des visas jusqu'à 13 heures pour régler la demande. C'était vraiment un casse-tête», a-t-il ajouté.

Le couple a assuré avoir dépensé 2500 £ pour soumettre deux demandes, mais il n’a pas le droit de faire appel conformément aux règles d'immigration britanniques. Ils préviennent qu'ils n'ont d'autre choix que d'essayer une troisième fois ou d'abandonner la procédure à jamais.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.