Un site antique dans le désert de Nefoud offre un aperçu des premières activités humaines en Arabie saoudite

Un rapport indique que jusqu'à présent la connaissance détaillée des Acheuléens dans la région était limitée à un seul site bien documenté: Saffaqah, au centre du Royaume (Photo, SPA)
Un rapport indique que jusqu'à présent la connaissance détaillée des Acheuléens dans la région était limitée à un seul site bien documenté: Saffaqah, au centre du Royaume (Photo, SPA)
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Publié le Jeudi 13 mai 2021

Un site antique dans le désert de Nefoud offre un aperçu des premières activités humaines en Arabie saoudite

  • An Nasim est le premier site acheuléen dans le désert de Nefoud à être daté, selon les chercheurs de la revue scientifique Nature
  • Des preuves de l’existence de diverses espèces de petits à grands mammifères ont été trouvées sur les sites de paléolacs dans le Nefoud

RIYAD: Un important site archéologique montrant des signes d'une activité humaine remontant à trois cent cinquante mille ans a été découvert dans la région de Hail, au nord de l'Arabie saoudite. 

Selon un rapport publié dans la revue scientifique Nature, An Nasim est le premier site acheuléen dans le désert de Nefoud à être daté. La technologie acheuléenne fait référence au style caractéristique d'outils en pierre ovales et en forme de poire, qui auraient été fabriqués il y a environ 1,7 million d'années par les humains ayant précédé «l’homme moderne» (Homo sapiens). On pense que ces «haches» sont restées en usage jusqu'à une période remontant à cent trente mille ans. 

Le rapport, intitulé «L'expansion des Hominiens acheuléens dans le désert de Nefoud en Arabie», indique que jusqu'à présent, la connaissance détaillée des Acheuléens dans la région était limitée à un seul site bien documenté: Saffaqah, situé dans le centre de l'Arabie saoudite. 

Cependant, des outils ont également été trouvés dans le désert de Nefoud. Les chercheurs d'An Nasim ont découvert des traces concrètes de ce qui était autrefois un lac profond, probablement d'eau douce, ainsi que des caractéristiques liées à l'ère du Pléistocène moyen (- 780 000 à 130 000 av. J.-C.).   

Jasir al-Harbash, PDG de la Commission du patrimoine du Royaume, affirme à Arab News que de nombreux sites ont été découverts, et sont en cours d'étude. 

EN BREF

Selon un rapport publié dans la revue scientifique Nature, An Nasim est le premier site acheuléen dans le désert de Nefoud à être daté. La technologie acheuléenne fait référence au style caractéristique d'outils en pierre ovales et en forme de poire, qui auraient été fabriqués il y a environ 1,7 million d'années par les humains ayant précédé «l’homme moderne» (Homo sapiens). On pense que ces «haches» sont restées en usage jusqu'à une période remontant à cent-trente-mille ans. 

Cependant, cette découverte dans le désert de Nefoud est particulièrement importante, explique-t-il, car c'est «le plus ancien site daté de la période acheuléenne en Arabie saoudite». 

Des études menées par le Green Arabian Project (GAP) au cours des dix dernières années ont confirmé que la péninsule Arabique a connu des changements climatiques pendant l'ère du Pléistocène. Ces derniers ont créé des conditions plus humides, et ont influé sur les déplacements et la répartition des humains à l'intérieur et entre les continents. Cela s’applique aux communautés acheuléennes, qui semblent avoir été plus attachées que les autres aux sources d'eau. 

An Nasim offre un rare aperçu des diverses collections d'outils en pierre utilisés par les humains du Pléistocène moyen dans la région, témoignant probablement de leur retour répété dans la péninsule pendant les périodes climatiques plus humides de «l'Arabie verte». 

Le site comprend un bassin profond et étroit avec des affleurements dans la partie centrale, où plusieurs vestiges du début du Paléolithique ont été découverts. Environ 354 objets ont été trouvés, principalement des haches et des «lamelles» de pierre taillées dans des noyaux de roche. L'étude a révélé que les matériaux archéologiques étaient étroitement associés au lac. Elle indique également que les outils sont similaires à ceux trouvés ailleurs dans le désert de Nefoud. La présence de certaines des lamelles indique que les matières premières étaient transportées sur le site, puis, pour certaines, jetées après contrôle. D'autres pièces avaient été façonnées en partie, avant d'être abandonnées. 

Des études plus élargies du désert de Nefoud ont montré que la roche de quartzite locale était fréquemment utilisée dans des pièces acheuléennes non datées, de diverses tailles et en forme de haches. 

Les outils acheuléens d'An Nasim datent de la fin du Pléistocène moyen, autrement dit d’une période située entre -350 000 et -250 000 av. J.-C, lorsque la formation de lacs s’était apparemment étendue dans le désert de Nefoud. En comparaison, les outils trouvés sur le site de Saffaqah sont plus récents, et datent environ de - 240 000 à -190 000 ans av. J.-C. 

Les similitudes entre les matériaux acheuléens trouvés à An Nasim et d'autres sites acheuléens non datés dans le désert de Nefoud indiquent que les lacs qui existaient autrefois dans cette région ont fourni une ressource importante pour l'expansion des humains dans la région, ainsi qu’un environnement d'habitation viable pour eux et d'autres mammifères. 

Des preuves de l’existence de diverses espèces de petits et grands mammifères peuvent également être trouvées sur les sites de ces paléolacs dans le Nefoud, signalant la migration des animaux vers la région pendant les périodes humides, et démontrant que la faune a pu être une source de nourriture aux points d'eau. 

Avec la participation d’experts saoudiens, la Commission du patrimoine du Royaume a travaillé sur le programme scientifique du GAP, en collaboration avec des homologues du Max Planck Institute for Human Development, basé à Berlin. Le travail est axé sur l'étude des changements climatiques dans la péninsule Arabique au fil du temps, et sur l'immigration et l’installation des anciens humains en Arabie. 

Des études antérieures du GAP ont prouvé l’existence de centaines de paléolacs, de rivières et de forêts  ̶ ainsi que des animaux qu'ils ont contribué à préserver  ̶ , autour desquels des civilisations successives ont émergé grâce au climat tempéré de cette époque. 

À la fin de l'année dernière, la Commission du patrimoine a annoncé que des empreintes de pas d'humains, d'éléphants, de chameaux et d'animaux prédateurs avaient été trouvées à Tabouk, sur le site de ce qui était autrefois un lac vieux de plus de cent-vingt-mille ans. On pense que ce sont là les plus anciennes empreintes humaines et animales trouvées dans la péninsule Arabique. 

Par le biais du GAP, la Commission du patrimoine mène des prospections intensives et des fouilles systématiques pour déterminer et mieux comprendre les anciennes conditions climatiques et la nature de l’environnement qui prévalait dans le passé de l’Arabie, ainsi que le déplacement des humains dans la région. Cela fait partie des efforts menés par la Commission pour fouiller, préserver et promouvoir les sites archéologiques du Royaume dans le cadre de la Vision 2030 saoudienne. 

Al-Harbash souligne l'importance de la coopération entre les équipes locales et internationales pour la fouille et la recherche d'antiquités dans la péninsule Arabique. Il précise également que des projets communs sont actuellement en cours avec plus de vingt des plus prestigieux instituts et universités internationaux concernés par la recherche et les fouilles archéologiques. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Au Caire, un musée pharaonique se prépare pour une inauguration grandiose

Avec des technologies de pointe comme la réalité virtuelle et des expositions interactives, le musée offrira une nouvelle narration, donnant vie à l'histoire pour les jeunes générations. (AFP)
Avec des technologies de pointe comme la réalité virtuelle et des expositions interactives, le musée offrira une nouvelle narration, donnant vie à l'histoire pour les jeunes générations. (AFP)
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  • Plus de 5.000 objets appartenant à ce pharaon ont été transférés au musée, mais la collection complète, y compris son sarcophage et les restes embaumés de ses filles, demeure secrète jusqu'à l'ouverture officielle
  • Une autre pièce très attendue, la barque solaire en bois de cèdre de 44 mètres de long enterrée à côté de la Grande Pyramide vers 2.500 av. J.-C., n'a pas encore été dévoilée

LE CAIRE: Niché à l'ombre des pyramides de Guizeh, avec ses statues colossales de pharaons et les objets du quotidien de l'Egypte antique, le Grand Musée égyptien se prépare à une inauguration en fanfare pour présenter 100.000 objets historiques, dont le célèbre trésor de Toutankhamon.

Ce projet, en cours depuis plus de deux décennies, a été repoussé à plusieurs reprises en raison de nombreux aléas: bouleversements politiques, crises économiques et pandémie mondiale.

L'ouverture officielle du Grand Musée égyptien (GEM) est désormais prévue pour le 3 juillet et promet d'être aussi grandiose que les trésors qu'il renferme.

"Ce sera un événement spectaculaire, mettant en valeur le riche potentiel historique et touristique de l'Egypte", a déclaré Ahmed Ghoneim, le PDG du musée, lors d'une récente interview télévisée.

Selon lui, l'inauguration devrait s'étendre sur plusieurs jours avec des événements dans tout le pays et le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a déjà invité le président américain Donald Trump et le roi Felipe VI d'Espagne.

"Ce sera le plus grand musée archéologique du monde consacré à une civilisation, à savoir la civilisation pharaonique", a assuré le chef de l'Etat égyptien.

Voyage dans l'histoire 

L'Irlandaise Roisin Heneghan, cofondatrice de Heneghan Peng Architects, le cabinet à l'origine de la conception du musée, a indiqué à l'AFP que le projet était profondément influencé par "le paysage de l'Egypte", qui a contribué à la création d'une "riche civilisation".

"De différents endroits du musée vous avez une vue panoramique des pyramides et cela vous rappelle l'endroit où tout cela s'est passé", a-t-elle ajouté.

Des statues colossales de pharaons aux objets du quotidien de l'Egypte antique, le GEM offrira un voyage à travers 7.000 ans d'histoire.

"Ce musée de 50 hectares est, en termes de superficie, le plus grand du monde: deux fois la taille du Louvre, deux fois et demie celle du British Museum", a assuré M. Ghoneim.

A l'entrée de l'édifice, l'imposante statue de Ramsès II, haute de onze mètres, se dresse dans le grand atrium où se trouve un escalier de six étages.

En gravissant les marches, les visiteurs longent une procession de statues de pharaons et de dieux, ainsi que des sarcophages, avant d'atteindre une vaste baie vitrée offrant un spectacle imprenable sur les pyramides.

A ce stade, douze galeries sont ouvertes au public, présentant 15.000 objets disposés chronologiquement de la préhistoire à la période gréco-romaine, et retraçant l'histoire de cette civilisation.

Parmi les points forts figurent les trésors de la reine Hetepheres, mère de Kheops, le bâtisseur de la Grande Pyramide. Son fauteuil délicatement sculpté, autrefois dissimulé dans une pièce faiblement éclairée de l'ancien musée égyptien du Caire, construit en 1902, resplendit désormais.

"C'est beaucoup mieux organisé (que le l'ancien musée, NDLR), beaucoup mieux éclairé. L'architecture est impressionnante", confie à l'AFP Leon Wolmarans, touriste sud-africain, avant même l'ouverture officielle du GEM.

Coup de pouce pour l'économie 

Parmi les expositions les plus attendues figurent les trésors du roi Toutankhamon, notamment son masque en or emblématique, qui occupera une place de choix dans une galerie dédiée.

Plus de 5.000 objets appartenant à ce pharaon ont été transférés au musée, mais la collection complète, y compris son sarcophage et les restes embaumés de ses filles, demeure secrète jusqu'à l'ouverture officielle.

Une autre pièce très attendue, la barque solaire en bois de cèdre de 44 mètres de long enterrée à côté de la Grande Pyramide vers 2.500 av. J.-C., n'a pas encore été dévoilée.

Un deuxième bateau, toujours en cours de restauration, offrira une expérience immersive unique: les visiteurs pourront observer les conservateurs au travail pendant les trois prochaines années, suivant le processus de préservation en temps réel.

Avec des technologies de pointe comme la réalité virtuelle et des expositions interactives, le musée offrira une nouvelle narration, donnant vie à l'histoire pour les jeunes générations.

Le gouvernement considère aussi le GEM comme un élément clé de la relance de l'économie du pays, malmenée par l'inflation et la dette.

Il espère y attirer cinq millions de visiteurs par an.

Selon Elhamy al-Zayat, président d'une compagnie de tourisme, le GEM aura un impact majeur sur le secteur, en particulier avec le nouvel aéroport international Sphinx situé à proximité, désormais opérationnel.

Pour lui, l'Egypte a "créé une zone touristique entièrement nouvelle".


Ramadan 2025 : Les incontournables collections de marques régionales à adopter

La collection Ramadan de Selma Benomar est inspirée de son héritage marocain (Photo fournie)
La collection Ramadan de Selma Benomar est inspirée de son héritage marocain (Photo fournie)
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DUBAI : À l'occasion du début du Ramadan, les marques de mode de la région ont dévoilé leurs nouvelles collections. Des kaftans brodés aux abayas fluides, sans oublier les accessoires, ces créations offrent une multitude de choix pour les rassemblements diurnes et les célébrations nocturnes. Qu'elles puisent dans l'artisanat saoudien, marocain ou libanais, chaque marque apporte une vision unique de la mode pudique cette saison.

Amarah

La collection Ramadan de la marque saoudienne propose non seulement des abayas et des kaftans, mais aussi des bijoux pour accessoiriser vos tenues pudiques ce mois-ci. Les boucles d'oreilles dorées en forme de croissant, ornées de perles bleues et vertes, ajouteront une touche décorative à vos tenues. Une autre pièce remarquable est cet ensemble en velours vert foncé avec des broderies complexes, comprenant une cape spectaculaire et une jupe en gradins.

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La collection Ramadan d'Amarah propose non seulement des abayas et des kaftans, mais aussi des bijoux pour accessoiriser vos tenues pudiques ce mois-ci. (Photo fournie)

Dal

La collection capsule Ramadan de la marque saoudienne propose une riche palette de tissus et de couleurs, alliant organza brodé de cols en raphia et satin sable. Les pièces aux tons terreux intègrent des détails en crochet et des finitions artisanales cousues à la main. Cette collection met en lumière les drapés légers et les techniques artisanales, fusionnant habilement savoir-faire traditionnel et constructions contemporaines.

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La collection capsule Ramadan de Dal propose une riche palette de tissus et de couleurs. (Photo fournie)

LN Family

La société LN Family, basée à Dubaï, a lancé sa première collection pour le Ramadan, qui comprend quatre abayas dans une palette de couleurs neutres classiques. Les modèles présentent des silhouettes fluides en satin, crêpe et tissus transparents. Des tons de terre discrets au noir avec des accents de plumes, la collection concilie l'héritage culturel et la modernité pour les rassemblements du Ramadan.

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La société LN Family, basée à Dubaï, a lancé sa première collection pour le Ramadan (Photo fournie).

ASHAALIA

La collection Ramadan d'ASHAALIA, conçue par la directrice de la création Asheema Razak, allie avec élégance l'artisanat oriental et les influences européennes. La collection comprend des abayas perlées à la main en soie et en satin, ornées de décorations complexes. La collection dans son ensemble met en valeur l'héritage multiculturel de Mme Razak et met l'accent sur les techniques et les matériaux durables.

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La collection Ramadan d'ASHAALIA, conçue par la directrice de la création Asheema Razak, allie avec élégance l'artisanat oriental et les influences européennes (Photo fournie).

DUHA

Duha, fondé par le designer tunisien Duha Bukadi, propose une collection de chaussures pour le Ramadan, dont l'un des modèles les plus remarquables est la ligne EVA, qui comporte des cristaux disposés en forme de pied sur la partie avant des chaussures, ce qui en fait des pièces d'apparat ainsi que des choix pratiques pour les célébrations du Ramadan. La collection comprend également des talons BB Strass en argent, or et noir. Les sandales sont ornées de petits clous métalliques le long des lanières et du talon.

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La collection comprend des talons BB Strass en argent, or et noir (Photo fournie).

Orient 499

La collection d'Orient 499 est apparemment inspirée du livre classique "Alf Leila Wa Leila" (Les Mille et Une nuits). Elle comprend des caftans, des abayas et des jellabas ornés de broderies à la main complexes, de brocarts de soie et de touches d'or. La collection pour hommes comprend des tuniques brodées, des vestes cintrées aux détails métalliques et des chemises décontractées en lin, incorporant des motifs traditionnels et des coutures artisanales.

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La collection d'Orient 499 est apparemment inspirée du livre classique "Alf Leila Wa Leila" (Les Mille et Une nuits) (Photo fournie).

Selma Benomar

La collection Ramadan de Selma Benomar, inspirée de son héritage marocain, propose des kaftans modernes et des robes fluides en soie, mousseline, velours et organza. Chaque pièce est ornée de broderies faites main, de perles et de fils métalliques. La palette de couleurs, allant des tons terreux aux nuances vibrantes des pierres précieuses, capture l'essence de la saison, offrant des options parfaites tant pour le jour que pour le soir.

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La collection Ramadan de Selma Benomar est inspirée de son héritage marocain (Photo fournie).

Dima Ayad

La collection de la créatrice libanaise met en avant ses silhouettes emblématiques dans des tons terreux, rehaussées de finitions métalliques. Composée de kaftans, kimonos et robes polyvalentes, la collection se distingue par des manches ornées de plumes, des imprimés géométriques métalliques et des drapés volumineux. L'une des pièces phares de cette collection, The Flower Edit, intègre des fleurs brodées et des paillettes scintillantes.

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La collection de Dima Ayad met en avant ses silhouettes emblématiques dans des tons terreux, rehaussées de finitions métalliques (Photo fournie).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La lutte contre l'obésité : un effort qui commence à la maison

L'Autorité Saoudienne de l'Alimentation et des Médicaments cible les fast-foods et les boissons sucrées. (Photo fournie)
L'Autorité Saoudienne de l'Alimentation et des Médicaments cible les fast-foods et les boissons sucrées. (Photo fournie)
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  • Dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'obésité le 4 mars, la SFDA a exhorté les parents à "encourager les enfants à remplacer les boissons sucrées, telles que les sodas, par de l'eau et des jus de fruits naturels"
  • "Les familles devraient également "réduire de manière significative la consommation de fast-food, un facteur clé de la prise de poids et des problèmes de santé qui en découlent", selon le communiqué publié par l'APS

RIYAD : L'Autorité Saoudienne de l'Alimentation et des Médicaments (SFDA) a souligné que les parents doivent veiller en permanence à la qualité de l'alimentation de leurs enfants, rappelant ainsi l'importance cruciale du rôle des familles dans les soins de santé.

Dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'obésité le 4 mars, la SFDA a exhorté les parents à "encourager les enfants à remplacer les boissons sucrées, telles que les sodas, par de l'eau et des jus de fruits naturels".

"Les familles devraient également "réduire de manière significative la consommation de fast-food, un facteur clé de la prise de poids et des problèmes de santé qui en découlent", selon le communiqué publié par l'APS.

Plutôt que de faire frire les aliments, la SFDA préconise des méthodes de cuisson plus saines telles que le gril et le rôtissage.

Consciente de l'augmentation alarmante des taux d'obésité dans le monde, l'autorité souligne la nécessité d'une plus grande sensibilisation de la communauté pour relever ce défi croissant.

L'obésité est une maladie complexe qui a atteint des proportions pandémiques dans le monde entier, sa prévalence ayant triplé depuis 1975. Cette augmentation est largement attribuée à l'adoption de modes de vie de plus en plus sédentaires et de régimes alimentaires malsains.

En réponse aux implications sanitaires et sociales du problème de l'obésité, le gouvernement a mis en œuvre un large éventail de politiques dans le cadre de son plan Vision 2030, visant à créer une population en meilleure santé et à améliorer la qualité de vie.

Une étude de l'Observatoire mondial de l'obésité, publiée en 2022, a révélé qu'environ 60 % de la population adulte en Arabie saoudite souffre de surpoids, dont 20 % sont classés comme obèses.

Chez les enfants, 10,5 % sont en surpoids et 4,1 % souffrent d'obésité.

Les données récentes des principales autorités sanitaires du Royaume révèlent une hausse de l'obésité infantile, tandis que le nombre d'adultes obèses a diminué par rapport à il y a dix ans.