LE CAIRE: Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a approuvé l'adhésion de l'Égypte à la Convention de l'Union africaine contre la corruption.
Ratifiée dans la ville de Maputo au Mozambique en 2003, cette Convention a pour objectif d’encourager les pays d’Afrique à mettre en place les mesures nécessaires pour prévenir la corruption et sanctionner ceux qui commettent des actes de corruption dans les secteurs public et privé.
Elle stipule également le renforcement, la régulation et la facilitation de la coopération entre les pays, afin de garantir l’efficacité des mesures prises pour combattre la corruption et les crimes en Afrique. Il s'agit également d'harmoniser et de simplifier les politiques anticorruption.
Parmi les principes de l’accord figurent le respect des principes et des institutions démocratiques, la participation populaire, la souveraineté de la loi, la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme – conformément à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples –, la transparence dans le secteur public, ainsi que la promotion de la justice sociale.
De son côté, Ghada Waly, directrice générale de l’Office des Nations unies à Vienne, annonce que l’Égypte accueillera l’année prochaine la plus importante conférence mondiale sur ce sujet et contribuera à multiplier les efforts visant à combattre les crimes.
Durant une entrevue sur la chaîne Al-Hayat, elle souligne que l’Égypte a mis en place un plan de travail pour combattre les drogues et le terrorisme.
En décembre dernier, l’Égypte a présenté son rapport volontaire au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, un dispositif de contrôle réciproque visant à vérifier et à évaluer la performance des États membres.
L’Autorité de contrôle administratif a reçu la délégation de vérification opérant dans le cadre de ce mécanisme et a été informée des efforts de l’Académie internationale de lutte contre la corruption en Égypte.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com