Fusée chinoise: retour incontrôlé sur Terre prévu ce week-end

La Chine a placé le 29 avril sur orbite le premier module de sa station spatiale, grâce à une fusée porteuse Longue-Marche 5B -- le plus puissant et imposant lanceur chinois. (Photo, AFP)
La Chine a placé le 29 avril sur orbite le premier module de sa station spatiale, grâce à une fusée porteuse Longue-Marche 5B -- le plus puissant et imposant lanceur chinois. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 09 mai 2021

Fusée chinoise: retour incontrôlé sur Terre prévu ce week-end

  • «Nous espérons qu'elles atterriront dans un endroit où elles ne feront de mal à personne», a déclaré vendredi Mike Howard
  • C'est le premier étage de cette fusée, actuellement en orbite, qui doit revenir sur Terre. Il perd progressivement de l'altitude et son point de chute est pour l'instant inconnu

PEKIN: Un risque de dégâts «faible» voire «infime» mais pas nul: une fusée chinoise doit faire ce week-end son retour incontrôlé dans l'atmosphère terrestre, la Chine et de nombreux experts jugeant toutefois minime l'hypothèse de dégâts sur Terre.

La Chine a placé le 29 avril sur orbite le premier module de sa station spatiale, grâce à une fusée porteuse Longue-Marche 5B -- le plus puissant et imposant lanceur chinois. 

C'est le premier étage de cette fusée, actuellement en orbite, qui doit revenir sur Terre. Il perd progressivement de l'altitude et son point de chute est pour l'instant inconnu.

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Schéma de la fusée chinoise Longue-Marche 5B dont une partie va faire une rentrée incontôlée dans l'atmosphère. (Photo, AFP)

Space-Track, se servant de données militaires américaines, a tweeté que la fenêtre du retour était désormais envisagée entre 01H04-03H04 GMT dimanche, mais prévenu que cette marge rendait difficile une identification de la location.

L'Escadron chargé du contrôle de l'espace à la base aérienne de Vandenberg, en Californie «ne saura pas la localisation précise qu'APRES» l’atterrissage de la fusée, a dit Space-Track.

La Chine est très discrète sur ce dossier et n'a publié aucune prévision sur un potentiel horaire de retour du lanceur dans l'atmosphère terrestre, où il devrait totalement ou partiellement se désagréger.

Pour l'agence spatiale russe Roscosmos, l'entrée pouvait se faire à 23H30 GMT samedi (01H30 dimanche heure française) au niveau du sud de l'Indonésie. Le ministère américain de la Défense table sur 23H00 GMT -- avec toutefois une marge d'erreur de neuf heures de part et d'autre de cette estimation. 

La fenêtre doit progressivement s'affiner au fil des heures.

Après un long silence gêné des autorités spatiales et diplomatiques chinoises, Pékin avait enfin réagi vendredi.

«La majorité des composants (de la fusée) seront brûlés et détruits lors de la rentrée dans l'atmosphère», a assuré Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

«La probabilité de causer des dommages aux activités aériennes ou (aux personnes, constructions et activités) au sol est extrêmement faible», a-t-il indiqué.

L'astronome basé à Harvard Jonathan McDowell a réagi samedi sur Twitter: «Des nouvelles prédictions de la 18SPCS Space Force serrent les éléments autour d'une orbite: Costa Rica, Haïti, Espagne, Sardaigne, Italie, Grèce et Crète, Israël, Jordanie, Arabie saoudite, Australie, Nouvelle-Zélande».

Médias discrets

Les médias chinois assuraient samedi une couverture minimale de l'événement, se contentant de reprendre les propos tenus la veille par le porte-parole de la diplomatie.

Si des parties de la fusée restent intactes après être rentrées dans l'atmosphère, il y a de fortes chances qu'elles s'abîment en mer car la planète est couverte à 70% d'eau. 

«Nous espérons qu'elles atterriront dans un endroit où elles ne feront de mal à personne», a déclaré vendredi Mike Howard, un porte-parole du ministère américain de la Défense, soulignant que les Etats-Unis suivaient à la trace la fusée.

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, avait assuré cette semaine que son pays n'avait aucune intention de détruire la fusée. Il a toutefois laissé entendre que son lancement n'avait pas été planifié avec suffisamment de soin par la Chine.

Le risque que des débris du lanceur lourd touchent une zone habitée existent, mais sont cependant peu probables, selon plusieurs experts.

«Vu la taille de l'objet, il y a forcément de gros morceaux qui resteront», anticipe Florent Delefie, astronome à l'Observatoire de Paris-PSL.

Mais la probabilité d'un impact sur une zone habitée est «infime, de moins de une sur un million, sans doute», rassure Nicolas Bobrinsky, chef du département Ingénierie et Innovation à l'agence spatiale européenne (ESA).

«Eclats métalliques»

«Pas besoin de trop s'inquiéter», note lui aussi Jonathan McDowell, astronome au Centre Harvard-Smithsonian pour l'astrophysique, aux Etats-Unis, et grand spécialiste des débris spatiaux.

«Mais le fait qu'une tonne d'éclats métalliques s'abatte sur la Terre à des centaines de km/h ne constitue pas une bonne pratique, et la Chine devrait revoir la conception des missions Longue-Marche 5B afin d'éviter cela.»

En 2020, des débris d'une autre fusée Longue-Marche s'étaient écrasés sur des villages en Côte d'Ivoire, provoquant des dégâts, mais sans faire de blessés.

En avril 2018, le laboratoire spatial chinois Tiangong-1 s'était désintégré lors de son entrée dans l'atmosphère, deux ans après qu'il eut cessé de fonctionner. 

La Chine investit depuis quelques décennies des milliards d'euros dans son programme spatial. 

Elle avait envoyé son premier astronaute dans l'espace en 2003. Il a posé début 2019 un engin sur la face cachée de la Lune -- une première mondiale. 

L'an passé, il avait rapporté des échantillons de Lune et finalisé Beidou, son système de navigation par satellite (concurrent du GPS américain). 

La Chine prévoit de faire atterrir un robot sur Mars dans les prochaines semaines. Elle a également annoncé vouloir construire une base lunaire avec la Russie. 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com