Depuis l’explosion du 4 Août dernier au port de Beyrouth, les tensions politiques sur fond de désastre humanitaire et crise sanitaire ne font que s’aggraver au Liban.
En réponse à la grogne populaire qui a secoué le pays, le gouvernement libanais a été contraint de démissionner le 10 Août.
Bien que la capitulation de l’exécutif réponde à la requête des révolutionnaires, elle laisse place à un climat d’incertitude.
Une partie des Libanais demandent aux actuels responsables politiques de rendre des comptes, mais aucun de ces derniers ne semble proposer un réel plan d’action.
Réagissant aux rumeurs selon lesquelles il aurait "arrêté le moteur de la formation du gouvernement", le chef du Législatif Nabih Berry assure au contraire, sur le site « Al Intishar », faire tout son possible. Il déclare "que l'on ne peut pas applaudir d'une seule main », tout en annonçant qu'il attend de voir "ce que les autres vont faire à cet égard." Les différents partis politiques pointés du doigt et considérés responsables de la catastrophe du 4 Août semblent tous se jeter la balle, sans proposer de solution pour les jours à venir. Des négociations informelles prennent place, mais aucune consultation officielle n’est établie à l’ordre du jour.
Liban : face au vide gouvernemental Nabih Berry choisit l'expectative
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Liban : face au vide gouvernemental Nabih Berry choisit l'expectative
- Le chef du Parlement libanais déclare "que l'on ne peut pas applaudir d'une seule main"
- Il affirme attendre de voir "ce que les autres vont faire à cet égard"
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