Plaintes pour blanchiment et escroquerie déposées contre Riad Salamé en France

Le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé (Photo, AFP).
Le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé (Photo, AFP).
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Plaintes pour blanchiment et escroquerie déposées contre Riad Salamé en France

  • Salamé, longtemps apprécié pour sa politique de parité entre la livre et le dollar, est aujourd’hui tenu comme l’un des principaux responsables de la faillite de l’État
  • Le Ministère public de la confédération suisse soupçonne également Riad Salamé d’avoir fait l’acquisition de biens immobiliers en Suisse par l'entremise de deux sociétés basées à Genève

BEYROUTH: La crise et l’effondrement économique libanais débordent désormais des frontières nationales pour s’inscrire dans un cadre judiciaire plus global, impliquant notamment des personnalités libanaises de premier plan à l’instar du gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé.

Après une enquête en Suisse en janvier dernier, à la suite de laquelle le parquet fédéral suisse a confirmé avoir adressé une demande d'assistance juridique au Liban, c’est aujourd’hui le tour de la France, avec le dépôt auprès du Parquet national financier (PNF) de deux plaintes pour des faits présumés de blanchiment et d’escroquerie, commis dans et à l’extérieur du Liban, comme l’a indiqué le quotidien Le Monde.

Selon le journal à grand tirage: «Les deux plaintes visent l’un des hommes les plus puissants du Liban; l’inamovible gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, 70 ans, en poste depuis 1993.» Le Monde rapporte également que «la première plainte, déposée le 16 avril par l’avocat Antoine Maisonneuve, émane de la fondation suisse Accountability Now, qui lutte contre l’impunité dont jouit l’oligarchie politique et économique libanaise». La seconde a été déposée le 30 avril par les avocats William Bourdon et Amélie Lefebvre, pour le compte de deux organismes: l’association Sherpa, dont Me Bourdon fut le fondateur et le président pendant longtemps, qui est spécialisée dans la lutte contre la criminalité économique à travers le monde; et le collectif des victimes des pratiques frauduleuses et criminelles au Liban, «un groupement de Franco-Libanais déterminés à faire la lumière sur la corruption qui gangrène le pays».

Salamé, longtemps apprécié pour sa politique de parité entre la livre et le dollar, est aujourd’hui tenu comme l’un des principaux responsables de la faillite de l’État. Il est également accusé, par un grand nombre de Libanais qui ne manquent pas de s’exprimer dans divers medias, d’avoir permis un effondrement de la monnaie nationale qui a perdu 90 % de sa valeur face à la devise américaine et d’avoir fait basculer plus de la moitié des Libanais dans la pauvreté.

Dans le document transmis au PNF, que Le Monde affirme avoir consulté, «les deux organisations arguent que Salamé, qui possède la nationalité française, s’est constitué un patrimoine de plusieurs centaines de millions d’euros de manière illicite. Selon eux, le montant disproportionné «de sa fortune personnelle, que ses salaires et traitements officiels ne sauraient justifier, accrédite l’existence d’un blanchiment».

Cette plainte, selon Le Monde, «met également en cause le fils de Riad Salamé, Nadi Salamé, 34 ans, qui a lui aussi la double nationalité; le frère cadet du gouverneur, Raja Salamé, 60 ans et sa plus proche collaboratrice à la Banque du Liban (BDL), Marianne Hoayek, 40 ans. Un trio associé aux innombrables investissements réalisés à l’étranger par le grand argentier libanais ces vingt dernières années».

Ces développements interviennent quelques semaines après des informations parues dans le quotidien suisse Le Temps qui affirmait que «la justice helvétique s’emploie à dresser le parcours des mouvements de fonds présumés effectués par Salamé, des Îles Vierges à Genève en passant par Panama».

Révélations compromettantes

Selon Le Temps, la série de mouvements de fonds «s’élève à un total estimé par les procureurs suisses à plus de 300 millions de dollars – entre le Liban et la Suisse, qui auraient été opérés par Riad Salamé et son frère Raja».

Dans sa demande, obtenue par Le Temps, le parquet suisse se base sur un contrat daté du 6 avril 2002 entre la Banque du Liban (BDL) et la société Forry Associates Ltd, enregistrée à Tortola aux Îles Vierges et disposant d'un bureau à Beyrouth, dont le bénéficiaire économique serait Raja Salamé.

Ce contrat, qui serait signé par Riad Salamé et son frère, habiliterait Forry Associates à vendre des bons du trésor ainsi que des eurobonds de la BDL en percevant une commission de placement. Selon les procureurs suisses, il aurait permis, entre avril 2002 et octobre 2014, le versement de plus de 326 millions de dollars sur le compte de Forry Associates chez HSBC Private Bank (Suisse) à Genève, compte dont l'ayant droit économique serait aussi Raja Salamé.

Ces montants auraient été en grande partie, selon la justice suisse, immédiatement transférés sur le compte personnel de Raja Salamé, toujours à la HSBC, puis auprès de cinq établissements libanais.

Le Ministère public de la confédération suisse (MPC) révèle que Riad Salamé aurait également ouvert en 2008 un compte chez Julius Baer à Zurich – via la société Westlake Commercial Inc basée à Panama City – qui aurait permis de mener des transactions douteuses. Un autre compte aurait été ouvert auprès d'UBS en 2012, puis, en 2016, auprès du Crédit Suisse, et enfin, en 2018, auprès de la Banque Pictet à Genève.

Dans sa demande d'entraide, le MPC soupçonne également Riad Salamé d’avoir fait l’acquisition de biens immobiliers en Suisse par l'entremise de deux sociétés basées à Genève.

Le Liban connaît depuis 2019 sa pire crise économique depuis la guerre civile (1975-1990), avec notamment une dégringolade de sa monnaie nationale et des restrictions bancaires interdisant les transferts bancaires à l'étranger.

(Avec AFP)


L'ambassadeur du Liban en Arabie saoudite achève son mandat par une visite au journal Arab News

L'ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, le Dr Fawzi Kabbara, a visité le siège d'Arab News à Riyad, dimanche. (Photo AN de Huda Bashatah)
L'ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, le Dr Fawzi Kabbara, a visité le siège d'Arab News à Riyad, dimanche. (Photo AN de Huda Bashatah)
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  • M. Kabbara a reconnu les relations de longue date entre l'Arabie saoudite et le Liban et a fait l'éloge d'Arab News pour la promotion de la compréhension entre les deux pays.
  • M. Kabbara a également souligné le rôle essentiel joué par les médias dans la formation de l'opinion publique et la promotion du dialogue interculturel.

RIYAD : L'ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, le Dr Fawzi Kabbara, a terminé dimanche son mandat par une visite au rédacteur en chef d'Arab News, Faisal J. Abbas, au siège du journal à Riyad.

Au cours de la réunion, M. Kabbara a reconnu les relations de longue date entre l'Arabie saoudite et le Liban et a fait l'éloge d'Arab News pour avoir favorisé la compréhension entre les deux pays grâce à ses "reportages perspicaces".

"C'est un honneur de célébrer les liens durables entre le Liban et l'Arabie saoudite pendant une période de changement significatif dans le Royaume sous la direction du roi Salman et du prince héritier Mohammed bin Salman", a-t-il déclaré.

Il a souligné l'engagement de la publication en faveur de l'intégrité journalistique et a déclaré qu'elle enrichissait le paysage médiatique et soutenait les relations diplomatiques en tenant les diplomates informés des nouvelles locales et régionales. 

M. Kabbara a également souligné le rôle essentiel joué par les médias dans la formation de l'opinion publique et la promotion du dialogue interculturel.

Au cours de sa visite du siège du journal, l'envoyé a vu des éditions remontant à sa création en 1975, y compris sa première couverture de Noël, la transformation sous la direction d'Abbas en 2016 et des dessins éditoriaux primés illustrant des moments clés de l'histoire mondiale.

En ce qui concerne l'avenir, M. Kabbara a déclaré que son séjour dans le Royaume n'était pas terminé. Il s'est dit impatient de revenir "avec une autre casquette" afin d'être témoin de la croissance des relations libano-saoudiennes et de l'évolution du rôle d'Arab News.

Il a conclu en exprimant sa sincère gratitude à Arab News et à M. Abbas. Pour sa part, M. Abbas a remercié l'ambassadeur pour sa visite et lui a souhaité beaucoup de succès dans ses projets futurs. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce un bilan de 43 morts dont des enfants, près d'un point de distribution d'eau potable

A Nousseirat, dans le centre de Gaza, 20 personnes ont été tuées, dont dix y compris des enfants près d'un point de distribution d'eau potable, a ajouté M. Bassal. (AFP)
A Nousseirat, dans le centre de Gaza, 20 personnes ont été tuées, dont dix y compris des enfants près d'un point de distribution d'eau potable, a ajouté M. Bassal. (AFP)
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  • Dans le territoire assiégé, 43 Palestiniens ont été tués dimanche par des bombardements israéliens, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal
  • Parmi eux, 11 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont péri dans des frappes sur un marché à Gaza-ville, dans le nord du territoire, et trois autres dans le camp de déplacés d'Al-Mawassi, dans le sud, selon lui

GAZA: La Défense civile a annoncé dimanche que des frappes israéliennes avaient tué 43 Palestiniens dans la bande de Gaza où Donald Trump espère que la situation sera "réglée" la semaine prochaine malgré le blocage des discussions sur un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, pour mettre fin à 21 mois de guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

"Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine", a dit M. Trump dimanche soir, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet.

La veille, sept agences de l'ONU avaient mis en garde contre le "niveau critique" de la pénurie de carburant à Gaza, qui constituait un "nouveau fardeau insupportable" pour "une population au bord de la famine".

"Seulement 150.000 litres de carburant ont pu entrer ces derniers jours", a déclaré dimanche à l'AFP le chef du réseau d'ONG palestiniennes à Gaza, Amjad Shawa, selon qui il faudrait "275.000 litres par jour pour répondre aux besoins essentiels".

Dans le territoire assiégé, 43 Palestiniens ont été tués dimanche par des bombardements israéliens, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Parmi eux, 11 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont péri dans des frappes sur un marché à Gaza-ville, dans le nord du territoire, et trois autres dans le camp de déplacés d'Al-Mawassi, dans le sud, selon lui.

A Nousseirat, dans le centre de Gaza, 20 personnes ont été tuées, dont dix y compris des enfants près d'un point de distribution d'eau potable, a ajouté M. Bassal.

L'armée israélienne a déclaré avoir visé un membre du Jihad islamique, un groupe armé allié du Hamas, mais a reconnu que "la munition était tombée à des dizaines de mètres de sa cible" en raison d'une "erreur technique".

"L'incident est en cours d'examen", a ajouté l'armée.

Elle a affirmé que son aviation avait, en 24 heures, "frappé plus de 150 cibles terroristes à Gaza".

"Ça suffit" 

A l'hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah, des Palestiniens pleuraient la mort de proches tués à Nousseirat, près des dépouilles enveloppées dans des linceuls en plastique, selon des images de l'AFP.

"Notre message au monde: arrêtez la guerre. Ça suffit (...) Ils tuent des civils, il ne nous reste plus rien", a lancé Mahmoud al-Chami, un habitant de Nousseirat.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

L'attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Au moins 58.026 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Dimanche, un bateau transportant des militants propalestiniens et de l'aide humanitaire a quitté la Sicile à destination de Gaza, un peu plus d'un mois après l'interception par Israël d'un précédent navire.

"Déplacement forcé" 

Une source palestinienne avait affirmé samedi que les négociations en vue d'une trêve rencontraient "des obstacles" et que le Hamas rejetait "totalement" un plan d'Israël prévoyant le maintien de ses forces "sur plus de 40% de la superficie de Gaza".

Selon cette source, l'objectif d'Israël est "d'entasser des centaines de milliers de déplacés" dans le sud de Gaza, "en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Egypte ou d'autres pays".

Une deuxième source palestinienne a néanmoins fait état de "progrès" sur les questions liées à l'entrée de l'aide humanitaire et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.

"Israël a démontré sa volonté de faire preuve de flexibilité dans les négociations", a rétorqué un responsable israélien, en accusant le Hamas de chercher "à saboter les négociations".

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé ces derniers jours les objectifs d'Israël: libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.

Dimanche, des proches d'otages ont à nouveau manifesté à proximité du bureau de M. Netanyahu à Jérusalem, pour réclamer leur retour, et ont projeté sur des immeubles voisins des portraits géants des captifs.

"La majorité absolue des gens (...) veut ramener tous les otages et mettre fin à la guerre", a affirmé à l'AFP Yotam Cohen, dont le frère Nimrod fait partie des otages.


Syrie: des affrontements dans une ville à majorité druze font 37 morts

Au moins quinze combattants druzes ont été tués mercredi dans une embuscade près de Damas, a rapporté jeudi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). (AFP)
Au moins quinze combattants druzes ont été tués mercredi dans une embuscade près de Damas, a rapporté jeudi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). (AFP)
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  • Des affrontements entre tribus bédouines et combattants locaux dans la ville à majorité druze de Soueïda, dans le sud de la Syrie, ont fait 37 morts, dont 27 druzes dont deux enfants et 10 bédouins, ainsi qu'une cinquantaine de blessés.
  • Le ministère a annoncé l'intervention d'unités de police, « en coordination avec le ministère de la Défense, pour résoudre le conflit, arrêter les affrontements, rétablir la sécurité, poursuivre les responsables de ces incidents

DAMAS : Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais disposant d'un large réseau de sources en Syrie, des affrontements entre tribus bédouines et combattants locaux dans la ville à majorité druze de Soueïda, dans le sud de la Syrie, ont fait 37 morts, dont 27 druzes dont deux enfants et 10 bédouins, ainsi qu'une cinquantaine de blessés.

Basé au Royaume-Uni, mais disposant d'un large réseau de sources en Syrie, l'OSDH a revu à la hausse son bilan des affrontements, qui s'élève désormais à 37 morts, dont 27 druzes (dont deux enfants) et 10 bédouins, ainsi qu'à une cinquantaine de blessés.

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a exprimé sa « profonde inquiétude » après les heurts qui ont fait, selon lui, « plus de 30 morts et près de 100 blessés » dans le quartier d'al-Makous, dans l'est de Soueïda.

Le ministère a annoncé l'intervention d'unités de police, « en coordination avec le ministère de la Défense, pour résoudre le conflit, arrêter les affrontements, rétablir la sécurité, poursuivre les responsables de ces incidents et les déférer devant la justice compétente ».

Ces affrontements sont survenus « sur fond de tensions accumulées lors de périodes précédentes », a-t-il précisé.

Il s'agit des premiers affrontements meurtriers entre les deux communautés depuis les violences d'avril et de mai, qui avaient opposé les forces de sécurité syriennes à des combattants druzes, faisant plusieurs dizaines de morts.

Selon le site d'information local Sweida 24, qui cite des sources médicales, des « affrontements armés et des échanges de tirs d'obus » ont éclaté, et la route reliant Damas à Soueïda a été fermée en raison des violences.

Le gouverneur de Soueïda, Moustapha al-Bakour, a appelé les habitants à « faire preuve de retenue ». Plusieurs notables druzes ont également appelé au calme et demandé une intervention des autorités.

Avec quelque 700 000 habitants, la province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité religieuse issue de la branche ismaélienne du chiisme. 

Les tensions entre les factions druzes et bédouines sont anciennes et des violences éclatent sporadiquement entre les deux groupes, notamment lorsque les Bédouins font paître leurs troupeaux sur des terres agricoles appartenant aux Druzes.

Après la chute du président Bachar al-Assad en décembre, qui a mis fin à 14 ans de guerre civile, les violences de début mars contre la communauté alaouite, plus de 1 700 morts puis contre les druzes ont ébranlé la confiance dans la capacité des nouvelles autorités, dirigées par le nouvel homme fort Ahmad al-Chareh, à protéger les minorités en Syrie.

En avril et en mai, des affrontements entre les nouvelles forces de sécurité et des combattants druzes ont fait plusieurs dizaines de morts, avant que des accords ne soient conclus entre des chefs locaux et religieux pour contenir l'escalade et intégrer les combattants druzes aux nouvelles structures de pouvoir. 

À la suite de ces affrontements, Israël, qui occupe le plateau du Golan depuis 1967 (annexé depuis 1981), a invoqué la protection des Druzes pour justifier plusieurs frappes, dont une début mai près du palais présidentiel à Damas.

Les Druzes sont surtout présents en Syrie, au Liban et en Israël, où l'on dénombre quelque 152 000 d'entre eux, selon les dernières données disponibles. Ce chiffre inclut les 24 000 Druzes qui habitent la partie annexée du Golan, dont moins de 5 % ont la nationalité israélienne.