L'Arabie saoudite sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de Vision 2030

Les présidents du Comité du programme de réalisation Vision 2030 du Royaume tiennent une séance de dialogue intitulée «Vision 2030 crée des opportunités futures» à Riyad (Fichier / SPA)
Les présidents du Comité du programme de réalisation Vision 2030 du Royaume tiennent une séance de dialogue intitulée «Vision 2030 crée des opportunités futures» à Riyad (Fichier / SPA)
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Publié le Dimanche 02 mai 2021

L'Arabie saoudite sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de Vision 2030

  • Les niveaux de dette publique ne sont pas préoccupants
  • Vision 2030 se concentre principalement sur les citoyens, par le biais d'initiatives directes ou indirectes

RIYAD: L'Arabie saoudite est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs énoncés dans Vision 2030 après cinq années de succès à ce jour, déclarent des hauts responsables. 

Les présidents du Comité du programme de réalisation Vision 2030 du Royaume - y compris les ministres de la Santé, du Tourisme, des Finances, de l’Economie et de la Planification - se sont réunis samedi à Riyad. 

Le ministre de la Santé, Tawfiq Al-Rabiah, déclare qu'il y a eu une nette amélioration dans le secteur de la santé depuis le début de Vision 2030, qui a ensuite vu l'introduction des applications Mawid et Sehhaty. 

«En 2015, les gens avaient du mal à prendre rendez-vous, mais maintenant tout citoyen peut prendre rendez-vous via les applications Mawid et Sehhaty», explique-t-il. 

«Ensuite, le citoyen peut se rendre au rendez-vous dans les trois ou quatre jours. Nous avons lancé ce service il y a deux ans et demi ; plus de 76 millions de rendez-vous ont été pris à ce jour, avec près de 150 000 rendez-vous quotidiens. » 

Les autres services comprennent le centre d'appels, 937, qui reçoit désormais plus de 140 000 appels par jour, ainsi que des consultations médicales à distance où les patients peuvent recevoir des ordonnances à distance. 

Trente nouveaux centres cardiaques ont été créés, ainsi que des centres de cathéters cardiaques, ajoute le ministre de la Santé. 

Ahmed ben Aqeel Al-Khatib, président du Quality of Life Program, dispose d’un budget de 16 milliards de dollars (13 milliards d’euros) pour faire accéder les villes du Royaume aux meilleures places mondiales en termes de qualité de vie. 

En collaboration avec 13 entités gouvernementales le programme mesure la qualité de vie sur la base des services locaux. 

Il y a eu 11 comités culturels créés sous l'égide du ministère de la Culture, ainsi qu'un fonds de croissance. 

100 000 emplois ont été créés grâce à la mise en œuvre de plus de 10 000 activités dans le secteur du loisir. 

Et plus de 1000 petites et moyennes entreprises ont vu le jour dans le secteur. 

Al-Khatib déclare que le programme de visa touristique, lancé avant la pandémie Covid-19, a délivré 450 000 visas. 

Il ajoute que le projet Green Riyadh vise à améliorer la qualité de vie et la diversité culturelle. 

Plus de 107 milliards de dollars ont été économisés sur quatre ans grâce à des stratégies de dépenses efficientes, déclare Mohammed ben Abdullah Al-Jadaan, président du programme de développement du secteur financier. 

Le Royaume a également rejoint les indicateurs financiers mondiaux, qui ont contribué à 40 milliards de dollars d'investissements étrangers, tandis que le secteur bancaire a connu d'énormes progrès, y compris l'introduction de la technologie financière, ajoute-t-il. 

Il déclare que le Fonds d'investissement public (PIF) sera une réserve essentielle pour réduire le besoin de ressources supplémentaires après 2030. 

Al-Jadaan déclare que les niveaux de dette publique ne sont pas préoccupants car ils se situent entre 30 et 33% du produit intérieur brut (PIB) - un niveau raisonnable, dit-il, par rapport aux autres pays du G20 et à la région. 

Al-Jadaan précise que les politiques les plus importantes sont axées sur la réduction du chômage, l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens et la création d’un environnement qui soutient les petites et moyennes entreprises. 

Il souligne que l'objectif principal de Vision 2030 concerne les citoyens, par le biais d'initiatives directes ou indirectes. 

Mohammed Al-Tuwaijri, président du Comité du programme national de transformation, indique que les services judiciaires font partie du système national de transformation. 

«Aujourd'hui, 82% des services judiciaires sont automatisés», signale Al-Tuwaijri. 

Il rapporte que la vitesse Internet du Royaume a considérablement augmenté - ajoutant que la 5G est l'une des plus grandes réalisations, car la couverture atteint 60% dans les grandes villes et 45% dans toutes les autres villes. 

L'autonomisation des femmes s'est améliorée avec leur participation à la société par le travail et l'élaboration des politiques a atteint 33%, déclare Al-Tuwaijri, ce qui dépasse l'objectif précédent du programme de 27,5% en 2020. 

Les incidents de la circulation ont diminué de 51%, dans le cadre de la transformation nationale du système de circulation. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies de carburant pour décarboniser l'aviation

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
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  • Le directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie s'est entretenu avec Arab News 
  • «Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique», dit-il

BAKOU: L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies pour améliorer le rendement énergétique et décarboniser le secteur de l'aviation, a déclaré un porte-parole du programme de durabilité du pétrole dans un entretien accordé à Arab News.

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie, s'est entretenu avec Arab News lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP29 au sujet des efforts du Royaume pour améliorer la durabilité dans l'aviation.

«Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.»

«Le secteur de l'aviation contribue à 2% des émissions mondiales et les pays poursuivent des objectifs de développement durable. La demande de transport continue d'augmenter et les nations continuent de travailler pour relever le défi du climat.»

M. Altayyar a souligné que les discussions qui ont eu lieu lors de la COP29 ont illustré l'engagement collectif du ministère à s'attaquer aux problèmes urgents par le biais d'un dialogue sur les progrès réalisés dans le domaine des carburants pour l'aviation.

Il a également souligné les progrès réalisés par l'Arabie saoudite dans le secteur de l'aviation, qui s'alignent sur les objectifs de l'initiative Vision 2030.

«L'Arabie saoudite, en tant qu'acteur clé du paysage énergétique mondial, réalise des progrès significatifs et est pionnière dans la promotion de pratiques durables dans le secteur de l'aviation. Elle respecte les engagements de Vision 2030, qui définissent clairement un cadre ambitieux pour la diversification de son économie et la gestion de l'environnement.»

«Le Royaume recherche activement des technologies innovantes qui amélioreront le rendement énergétique et réduiront les émissions, en vue d'atteindre des objectifs mondiaux à long terme.»

«Ces initiatives soutiennent non seulement les objectifs climatiques mondiaux, mais font également du Royaume un leader dans le développement de solutions énergétiques équilibrées et plus propres», a déclaré M. Altayyar.

Par ailleurs, le ministère saoudien de l'Énergie a signé un programme exécutif de coopération dans le domaine des énergies renouvelables avec ses homologues de trois pays asiatiques: Azerbaïdjan, Kazakhstan et Ouzbékistan.

Ce programme met l'accent sur la formation de partenariats stratégiques afin d'explorer les interconnexions des réseaux électriques régionaux alimentés par des énergies renouvelables. Il vise également à renforcer l'efficacité des infrastructures énergétiques et à intégrer les projets d'énergie renouvelable dans les réseaux nationaux des pays participants.

En outre, le ministère de l'Énergie a assisté à la signature de deux accords stratégiques entre la société saoudienne ACWA Power et diverses entités pour faire avancer les initiatives en matière d'énergie renouvelable en Ouzbékistan et en Azerbaïdjan.

Le premier accord porte sur une collaboration avec le ministère ouzbek de l'Énergie pour développer des systèmes de stockage d'énergie par batterie d'une capacité allant jusqu'à 2 GWh, dans le but d'améliorer la stabilité du réseau.

Le second accord était un protocole d'entente avec la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR et la société émiratie Masdar pour développer des projets d'énergie éolienne offshore dans la mer Caspienne d'une capacité maximale de 3,5 GW.

Dans le cadre du programme exécutif, le projet d'énergie éolienne Khyzi Absheron d'ACWA Power en Azerbaïdjan, d'une capacité de 240 MW, devrait être opérationnel d'ici au premier trimestre 2026.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Dernier jour de la COP29, bras de fer Nord-Sud sur la finance climatique

Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier
  • Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi

BAKOU: La journée sera longue à Bakou: les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier entre pays riches et en développement à la conférence sur le changement climatique de l'ONU en Azerbaïdjan.

"Nous percevons des lueurs d'espoir", a résumé la négociatrice allemande Jennifer Morgan. "Mais des lueurs d'espoir ne suffisent pas, car il y a aussi des pilules empoisonnées".

Un journaliste de l'AFP a observé dans la soirée de jeudi de nombreuses allées et venues de ministres et diplomates entre les bureaux des délégations brésilienne, européenne, américaine, chinoise... et de la présidence azerbaïdjanaise du sommet. Un délégué européen confirme que les consultations de haut niveau se sont poursuivies jusque très tard dans la nuit.

Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi, au dernier moment.

Vendredi au petit-déjeuner, le négociateur d'un grand pays a indiqué à l'AFP que le texte était "en train d'être poli".

La question centrale, au "stade olympique" de Bakou, est de déterminer combien d'argent les pays développés, au nom de leur responsabilité historique dans le dérèglement climatique, accepteront de transférer aux pays en développement, pour les aider à affronter un climat plus destructeur et à investir dans les énergies bas carbone.

"Nous ne demandons qu'1% du PIB mondial. Est-ce trop demander pour sauver des vies?" demande Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur du Panama.

Depuis le début du sommet, le 11 novembre, des tempêtes ont tué des Philippines au Honduras, l'Espagne panse ses plaies après des inondations meurtrières, l'Equateur a déclaré l'urgence nationale à cause de la sécheresse et des incendies....

- "Au moins" 500 milliards -

L'arrière-plan inédit de cette 29e COP est une année 2024 qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée. Et, neuf ans après l'accord de Paris, l'humanité va encore brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon que l'année passée.

Un projet d'accord publié jeudi matin a mécontenté tout le monde car, à la place de chiffres figuraient des "X", et parce qu'il ne tranchait pas entre deux visions très opposées.

L'heure est venue des chiffres, mais combien? "Au moins" 500 milliards de dollars par an de la part des pays développés d'ici 2030, demande la plus grande alliance de pays en développement. A comparer aux 116 milliards de finance climatique fournie en 2022.

Les Européens, premiers contributeurs mondiaux, répètent qu'ils veulent "continuer à montrer la voie": un terme soigneusement choisi, venu directement de l'accord de Paris, en signe de bonne volonté. Mais le resserrement budgétaire limite leur marge de manœuvre.

Les Américains se sont dits "profondément inquiets" du dernier texte. Le commissaire européen Wopke Hoekstra a dénoncé un travail "inacceptable".

"Pourrais-je vous demander, s'il vous plaît, de montrer du leadership?" a-t-il lancé au président de la COP29, le ministre Moukhtar Babaïev, ancien cadre de la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise.

Américains et Européens n'ont pas encore révélé combien ils étaient prêts à payer.

- La Chine refuse toute obligation -

"Ils tournent en rond dans leurs jeux géopolitiques", a déploré la ministre colombienne Susan Muhamad.

Les pays développés négocient en fait en parallèle davantage d'"ambition" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais s'opposent aux pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Le groupe arabe a explicitement prévenu qu'il n'accepterait aucun texte ciblant "les combustibles fossiles".

Ce qui fait désordre un an après la COP28 de Dubaï, qui a appelé à lancer la transition vers la sortie des combustibles fossiles.

En public, les pays donnent de la voix. Mais en coulisses, Chinois, Occidentaux, Etats insulaires... Tous se parlent encore.

Le ministre irlandais Eamon Ryan confie à l'AFP qu'"il y a de l'espace pour un accord".

La Chine, clé pour trouver l'équilibre entre Occidentaux et Sud, a appelé "toutes les parties à se retrouver à mi-chemin".

Pékin a toutefois tracé une ligne rouge: elle ne veut aucune obligation financière. Pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Les délégués se préparent déjà à une prolongation samedi. Une tradition des COP.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.