Début de la campagne de vaccination en Syrie, dans les zones sous le contrôle des rebelles

Un travailleur de la santé reçoit une dose du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19 en présence du personnel du Croissant-Rouge du Qatar à l'hôpital Ibn Sina dans la ville d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 1er mai 2021 (Photo, AFP)
Un travailleur de la santé reçoit une dose du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19 en présence du personnel du Croissant-Rouge du Qatar à l'hôpital Ibn Sina dans la ville d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 1er mai 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 02 mai 2021

Début de la campagne de vaccination en Syrie, dans les zones sous le contrôle des rebelles

  • Le responsable de la santé à Idlib, Yasser Najib, a déclaré que les doses avaient été fournies par le biais du programme COVAX dirigé par l'ONU pour les pays pauvres et en voie de développement
  • Les vaccins arrivent au milieu d'une nouvelle vague d'infections dans ce pays déchiré par la guerre

IDLIB: Une campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté samedi dans la dernière enclave syrienne tenue par les rebelles, un infirmier de première ligne de 45 ans était le premier à recevoir la dose obtenue par l'ONU.

Nizar Fattouh, infirmier à l'hôpital Ibn Sina de la ville d'Idlib, a reçu l'un des 53 800 vaccins AstraZeneca livrés au nord-ouest de la Syrie via la Turquie le 21 avril.

Les vaccins arrivent au milieu d'une nouvelle vague d'infections dans ce pays déchiré par la guerre. Les approvisionnements en oxygène de la Syrie sont épuisés et ses hôpitaux étaient déjà débordés en raison des 10 ans de conflit ainsi que la détérioration des services de santé.

Les vaccins AstraZeneca ont été livrés à la zone contrôlée par les rebelles par un passage frontalier avec la Turquie, seule porte du territoire du nord-ouest vers le monde extérieur.

Le responsable de la santé à Idlib, Yasser Najib, a affirmé que les doses avaient été fournies par le biais du programme COVAX dirigé par l'ONU pour les pays pauvres et en voie de développement.

Il a signalé que la campagne durera 21 jours ouvrables, à partir de samedi dans deux des plus grands hôpitaux de l’enclave. Lundi, la campagne de vaccination s’étendra sur d'autres centres de santé, a révélé Najib.

FAIT MARQUANT

L'OMS a indiqué que la campagne de vaccination en Syrie vise à vacciner 20% de la population totale qui réside dans le pays d'ici la fin de l'année.

Najib a également signalé que la petite quantité va être allouée en priorité aux travailleurs de la santé ainsi qu’au personnel humanitaire qui sont en première ligne de la bataille contre le coronavirus. Les infections parmi les travailleurs de la santé dans l'enclave ont été trop élevées, représentant jusqu'à 30% des cas confirmés à un moment donné. Il y a plus de 21 000 infections confirmées dans l'enclave sous le contrôle des rebelles, qui abrite 4 millions de personnes, la plupart déplacées de différentes parties de la Syrie à cause du conflit. Au moins 641 personnes sont décédées dans la région des suites de complications liées à la Covid-19. Le conflit s'est apaisé dans la région, mais des flambées de violence sont toujours signalées.

La Syrie étant divisée par la guerre, les vaccinations dans les zones contrôlées par le gouvernement, soit près de 60% du territoire du pays, sont gérées et ont lieu séparément.

Le gouvernement syrien a obtenu 200 000 vaccins dans le cadre du programme dirigé par l'ONU, mais a également obtenu des milliers de doses de la Chine, de la Russie et des Émirats arabes unis.

Une campagne de vaccination limitée a aussi commencé dans les zones contrôlées par le gouvernement qui subissent une pression accrue sur les hôpitaux.

Dans le nord-est sous contrôle kurde, les autorités ont annoncé qu'elles prolongeront un confinement partiel au milieu d'une recrudescence des infections. La prolongation d'une semaine intervient alors qu'un groupe humanitaire international a mis en garde contre les pénuries d'oxygène dans la région.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.