LYON : Reportée en raison de la pandémie, la 19e édition de Biennale de la danse de Lyon aura lieu du 1er au 16 juin 2021 et célèbrera « la créativité africaine entre tradition et hypermodernité » avec notamment la venue d'artistes de 16 pays d'Afrique.
Initialement prévue en septembre dernier, cette édition s'inscrit dans la saison Africa2020 en partenariat avec l'Institut français.
La chanteuse Fatoumata Diawara et la danseuse et chorégraphe Germaine Acogny, « la mère de la danse contemporaine africaine », récemment récompensée du Lion d'or de la Biennale de Venise, seront les marraines de l'évènement.
Les spectateurs pourront assister aux performances en jauge réduite à 35%, possiblement étendue à 65% à partir du 9 juin, dans la cinquantaine de lieux à Lyon et dans toute la région.
La directrice de la Biennale Dominique Hervieu a souligné les « temps forts » de ce festival avec notamment la première mondiale de « Transverse Orientation », performance du chorégraphe grec Dimitri Papaioannou, reconnu pour avoir orchestré les Jeux Olympiques d'Athènes en 2004.
Plusieurs grands noms, comme le Ballet Preljocaj, qui devait initialement présenter « Le Lac des Cygnes » en première mondiale, ou encore le Ballet BC de Vancouver, n'ont en revanche pu être maintenus dans un souci de rentabilité en raison des jauges réduites.
Rendez-vous culturel depuis 1984, la Biennale aura lieu pour la première fois en même temps que les Nuits de Fourvière, l'occasion d'une collaboration inédite entre ces deux festivals emblématiques de Lyon.
Un concert-performance de la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin et de la chanteuse Camille au Grand Théâtre de Fourvière sonnera l'ouverture commune des deux festivals.
Le traditionnel défilé réunissant amateurs et professionnels existera sans déambulation mais prendra la forme de trois représentations au Grand Théâtre, les 5 et 6 juin, avec des gradins réservés aux participants et à leurs familles.
Les billets seront en vente à partir du 4 juin. Cette édition faite « sur-mesure » s'appuiera sur un budget « en légère baisse » de 6.7 millions d'euros.
La Biennale se déroulera désormais toutes les années impaires, les années paires étant dorénavant réservées à la Biennale d'art contemporain.