Dans une annonce attribuée à une source proche du Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi niant que ce dernier ait l'intention de se présenter aux prochaines élections, la source explique : «Le gouvernement actuel est le résultat d'une crise sociale et n'est pas un concurrent électoral. Son Premier ministre sera toujours fidèle aux demandes du peuple irakien pour des élections libres, transparentes et justes qui remettront les choses en ordre. »
Cette rhétorique nécessite une déconstruction précise, car la source informée dit que le gouvernement est le produit d'une crise sociale, et selon toute vraisemblance, cette crise n'a pas été résolue ou en voie de l'être. Au contraire, la décision de Kadhimi de ne pas participer personnellement ou d'appuyer un groupe politique ou de jeunes ramènera la crise à la case départ, comme la non-participation des groupes organisés qui ont pris de l'importance en tant qu'entités politiques après le soulèvement et leur exclusion de la vie politique compliquera davantage la situation et n'aidera pas à remettre les choses sur les rails, comme l'a dit la source.
Loin des explications régionales et mondiales de l'abstention électorale de Kadhimi, ainsi que de certaines interprétations selon lesquelles il avait subi des pressions de la part des forces politiques et que les factions exigeaient qu'il s'engage à tenir la promesse qu'il avait faite le jour de la nomination - et s'il prenait ses distances ou s’il est écarté - l'abstention augmentera l'anxiété au sujet de la stabilité politique, sécuritaire et sociale dans les mois à venir.
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