Jeudis de l'IMA: France-Algérie, les passions douloureuses

 Benjamin Stora, historien et universitaire. Il a publié de très nombreux ouvrages sur la colonisation, la guerre d’Algérie, l’immigration maghrébine (Photo, AFP).
Benjamin Stora, historien et universitaire. Il a publié de très nombreux ouvrages sur la colonisation, la guerre d’Algérie, l’immigration maghrébine (Photo, AFP).
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Jeudis de l'IMA: France-Algérie, les passions douloureuses

  • Benjamin Stora vient de publier les fruits de cette enquête mémorielle chez Albin Michel, sous le titre France-Algérie
  • Conférence en ligne sur Facebook, rencontre animée par Naïma Yahi, historienne, déléguée générale de Pangée Network et directrice de l'association Remem'beur.

Institut du monde arabe (IMA)

Conférence en ligne sur Facebook, jeudi 06 mai 2021, 19h

Rencontre animée par Naïma Yahi, historienne, déléguée générale de Pangée Network et directrice de l'association Remem'beur.

Pour plus d'informations, cliquez ici

En juillet 2020, Emmanuel Macron commandait à Benjamin Stora un rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie, ainsi que sur les moyens de favoriser une réconciliation entre la France et l'Algérie. L'historien s'est attelé à la tâche non seulement à partir de l'immense historiographie existante, à laquelle il a lui-même grandement contribué, mais aussi en rencontrant des dizaines d'interlocuteurs de tous bords. Pour tenter de rendre compte de cet archipel de mémoires aujourd'hui communautarisées, il ne fallait en effet écarter aucune catégorie d'acteurs : des combattants indépendantistes aux « pieds-noirs », des soldats français aux « harkis », des juifs aux Européens « libéraux », communistes ou partisans de l'Algérie française.

Benjamin Stora vient de publier les fruits de cette enquête mémorielle chez Albin Michel, sous le titre France-Algérie. Les passions douloureuses. Elle est suivie d'un certain nombre de propositions audacieuses, qui touchent aussi bien à la symbolique qu'à l'accès aux archives historiques, afin de reconnaitre afin de mieux connaitre et reconnaitre ces « passions douloureuses ».

Avec Benjamin Stora, historien et universitaire. Il a publié de très nombreux ouvrages sur la colonisation, la guerre d’Algérie, l’immigration maghrébine, dont plusieurs ont été rassemblés récemment (2020), sous le titre Une mémoire algérienne, dans la collection « Bouquins » publiée par Robert Laffont. Chez Albin Michel, il a codirigé avec Abdelwahab Meddeb en 2013 l’encyclopédie Histoire des relations entre Juifs et musulmans, et publié avec Alexis Jenni en 2016 Les Mémoires dangereuses.


Les attaques de requin ont augmenté dans le monde en 2023, selon un bilan annuel

Un document de capture d'écran prise en juillet 2023 montre un grand requin blanc adulte filmé au large de la côte californienne, près de Santa Barbara (Photo, @TheMalibuArtist / AFP).
Un document de capture d'écran prise en juillet 2023 montre un grand requin blanc adulte filmé au large de la côte californienne, près de Santa Barbara (Photo, @TheMalibuArtist / AFP).
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  • Le bilan annuel de l'International Shark Attack File (Isaf), une banque de données de l'Université de Floride (Etats-Unis), fait état de 69 morsures «non provoquées» de requin en 2023 dans le monde, contre 63 en 2022
  • Ces attaques, dont plus de la moitié (36) ont eu lieu aux Etats-Unis, ont fait 10 morts, soit le double de l'année précédente

WASHINGTON: Les attaques de requin ont augmenté en 2023 à travers le monde même si l'espèce est menacée d'extinction, l'Australie enregistrant un nombre disproportionné de décès, selon une étude publiée lundi.

Le bilan annuel de l'International Shark Attack File (Isaf), une banque de données de l'Université de Floride (Etats-Unis), fait état de 69 morsures "non provoquées" de requin en 2023 dans le monde, contre 63 en 2022.

Ces attaques, dont plus de la moitié (36) ont eu lieu aux Etats-Unis, ont fait 10 morts, soit le double de l'année précédente.

L'Isaf distingue dans son étude les attaques "non-provoquées" de celles dites "provoquées", à savoir les morsures survenant après qu'un humain s'est approché intentionnellement d'un requin ou a nagé dans une zone où des appâts sont utilisés pour attirer les poissons.

Seules les attaques "non provoquées" ont été comptabilisées dans le bilan, après avoir été recensées via des articles de presse.

Mais l'augmentation de ces attaques ne signifie pas que les requins sont plus nombreux ou deviennent plus agressifs, souligne Gavin Naylor, co-auteur de l'étude.

"Globalement, le nombre de requins a baissé", explique-t-il. Selon une étude publiée en 2021 dans la revue Nature, les populations mondiales de requins et de raies ont en effet chuté de 71% depuis 1970.

Mais du fait de la surpêche et du réchauffement des eaux, les requins se rapprochent des côtes pour chasser. Ce qui créé un fossé entre le discours des scientifiques et le vécu des pêcheurs, qui en observent de plus en plus, pointe M. Naylor.

Autre élément pouvant jouer: l'amélioration de la qualité de l'eau. Cette dernière a par exemple eu pour conséquence en 2023 d'attirer davantage de poissons sur les côtes new-yorkaises et, par conséquent, des requins-taureaux.

Plusieurs personnes ont ainsi été mordues par des requins l'été dernier près de Long Island, poussant les autorités à renforcer les patrouilles antirequins.

Sur les 10 décès enregistrés en 2023, quatre l'ont été en Australie, dont trois dans la région reculée de la péninsule d'Eyre, deux aux Etats-Unis et un aux Bahamas, en Egypte, au Mexique et en France (Nouvelle-Calédonie).

Dans la péninsule d'Eyre, l'essor de la population de phoques a poussé les requins blancs à se rapprocher des côtes, entrant davantage en contact avec les surfeurs. Or le fait qu'il s'agit d'une zone isolée diminue les chances de prise en charge rapide des victimes, pointe Gavin Naylor.


La 19e édition du Festival International du Film de Marrakech

Le jury de la dernière édition du Festival International du Film de Marrakech. (Photo, AFP)
Le jury de la dernière édition du Festival International du Film de Marrakech. (Photo, AFP)
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  • Cette édition du FIFM présentera 76 films de 33 pays
  • Présidé par le cinéaste Paolo Sorrentino, le jury de cette année décernera les prix du festival en départageant les films en compétition.

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Du 11 au 17 novembre - Marrakech

La 19e édition du Festival International du Film de Marrakech se tiendra du 11 au 19 novembre 2022 au cœur de la cité ocre au Maroc

Cette édition du FIFM présentera 76 films de 33 pays. Elle marque aussi le grand retour des Ateliers de l’Atlas et des cycles de rencontres «In conversation with…» en mode présentiel. C’est l’un des rendez-vous les plus attendus au FIFM. Le programme «In Conversation with…» revient pour une série d’échanges qui s’annonce intense et passionnants avec des grandes personnalités du cinéma mondial. Des discussions à bâtons rompus avec des artistes qui, devant le public de Marrakech, partagent généreusement leur vision et leur pratique du cinéma, entre démonstrations brillantes et anecdotes savoureuses

Des hommages seront rendus à des figures du cinéma issus de quatre continents. Présidé par le cinéaste Paolo Sorrentino, le jury de cette année décernera les prix du festival en départageant les films en compétition.

 


HUMANÆ : La Gare du Nord expose!

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  • La Gare du Nord expose le travail de la photographe brésilienne Angelica Dass
  • La gare SNCF accueille une partie du travail documentaire de la photographe renommée, afin de célébrer la diversité et l'inclusion. Angelica Dass a photographié ses modèles à travers le monde, de New Delhi à Dublin

Gare du Nord

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La Gare du Nord expose le travail de la photographe brésilienne Angelica Dass, qui vise à démontrer et célébrer la diversité de l'Humanité, dans une exposition grand format exceptionnelle.

La photographe a constitué une mosaïque géante avec des milliers de portraits humains, dont les nuances de peau sont représentées à la manière du nuancier Pantone®, un système de codage universel des couleurs.

Cette œuvre inédite révèle la mixité et l’étendue chromatique de la peau humaine à l’échelle planétaire et confronte l’idée répandue d’une couleur chair unique.

La gare SNCF accueille une partie du travail documentaire de la photographe renommée, afin de célébrer la diversité et l'inclusion. Angelica Dass a photographié ses modèles à travers le monde, de New Delhi à Dublin, sur fond blanc, avant d'identifier la teinte de leurs visages dans la palette de couleurs Pantone. On retrouve cette couleur en arrière-plan du portrait, pour former à l'arrivée un nouveau nuancier, celui de l'Humanité, grâce aux 4000 modèles de 36 villes et 20 pays différents.

Intemporelle, l'exposition n'a pas de fin annoncée et va continuer à s'enrichir de nouveaux portraits au fil des mois. Le projet sociologique de la photographe rassemble des visages anonymes et uniques, sans étiquettes, afin de former un ensemble appelé "Humanæ".