Watches and Wonders: la créativité au rendez-vous du plus grand salon horloger digital du monde

Une montre Panerai. Photo fournie.
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Publié le Vendredi 16 avril 2021

Watches and Wonders: la créativité au rendez-vous du plus grand salon horloger digital du monde

  • Le deuxième rendez-vous horloger de l’année se tient en ligne et en présentiel entre Genève et Shanghai. Il regroupe 38 des plus prestigieux fabricants du monde
  • Le cru 2021 a beau être placé sous le signe de la pandémie, la créativité des horlogers semble plus débridée que jamais, avec un lot de nouveautés qui en met plein les yeux

SAINT-MALO: Après la LVMH Watch Week en janvier, le deuxième rendez-vous horloger de l’année, le salon Watches and Wonders, se déroule entre Genève et Shanghai. Le volet suisse s’est tenu en ligne du 7 au 13 avril, et se poursuit physiquement dans la métropole chinoise du 14 au 18 avril. Le calendrier avait déjà été chamboulé par la grande mue des salons historiques (ex-SIHH et Baselworld), annoncée en 2019. La crise sanitaire n’a fait que précipiter leur entrée dans l’ère numérique.

Déjà en 2020, les organisateurs avaient dû réagir vite pour présenter leurs nouveautés en visioconférence aux détaillants, aux collectionneurs et à la presse. Cette année, trente-huit des plus prestigieux fabricants du monde ont répondu présents pour participer au Watches and Wonders Geneva. C’est le plus grand rendez-vous digital de la branche jamais organisé.

La plate-forme www.watchesandwonders.com propose également une série de rencontres, des prises de paroles, des visites virtuelles… Tout est donc à inventer pour le monde de l’horlogerie suisse qui, un temps, a pu nous sembler figé. Le voilà propulsé dans le futur. Un bond de comète donc!

Esthétique sport chic

Quelles sont les grandes tendances du cru 2021? Un règne de l’esthétique sport chic qui devrait séduire une clientèle plus jeune. Citons le relooking de l’Aquaracer Professional 300 de Tag Heuer, la Black Bay Fifty-Eight 18K revisitée par Tudor, dont le boîtier s’habille désormais d’or jaune satiné, le retour de la Riviera de Baume & Mercier ou celui, déjà entamé en 2020, de la Pasha de Cartier, qui s’enrichit de la plus sportive des complications, le chronographe.

montres
AUDEMARS PIGUET ROYAL OAK

Même Hermès, qui nous a habitués à un certain classicisme poétique, révèle la collection H08, s’aventurant sur le terrain du sport. Son look? Des lignes nerveuses, un cadran coussin en composite de graphène, une lunette en céramique noire, un cadran en ton sur ton... Ambiance tout-terrain chez IWC, qui présente sa grande montre d’Aviateur Shock Absorber XPL, munie d’un nouveau système de protection Sprin-g Protect, protégeant notamment le calibre des forces gravitationnelles jusqu’à 30 000 g, le tout logé dans un boîtier puissant de 44 mm de diamètre en ceratanium, un alliage aussi léger et robuste que le titane mais aussi dur et résistant que la céramique.

Rolex
Rolex

Rolex comble les amateurs. En 2021, le fabricant à la couronne célèbre fête le cinquantième anniversaire de sa montre, conçue pour accompagner les explorateurs des sommets ou des régions polaires les plus reculées, avec une déclinaison redessinée de son Oyster Perpetual Explorer II. Le modèle intègre pour la première fois le calibre 3285 certifié chronomètre superlatif. La marque de luxe dévoile aussi une nouvelle Sky-Dweller, montre des grands voyageurs par excellence! Innovation de pointe: son système Ring Command permet au porteur de sélectionner et régler les fonctions – deux fuseaux horaires et un nouveau calendrier annuel baptisé Saros – de manière simple, rapide et sécurisée.

hermes
Hermès

 

Horlogerie durable et prouesses techniques

 

Parmi les autres maisons qui nous invitent à l’aventure, Panerai fait un bond dans l’horlogerie durable avec la Submersible eLAB-ID™. Cette édition limitée à 30 pièces est réalisée avec plus de 98 % de matériaux recyclés! À l’unisson, les fabricants se mettent au vert. Les modèles iconiques comme la Reverso de Jaeger-LeCoultre, la Royal Oak d’Audemars Piguet ou la Nautilus de Patek Philippe revêtent désormais la couleur de l’espoir… Du vert aussi pour la montre mécanique à remontage manuel la plus fine du monde, l’Altiplano Ultimate Concept de Piaget, épaisse de 2 mm!

bulgari
Bulgari

Vous l’aurez compris: le cru 2021 a beau être placé sous le signe de la pandémie, la créativité des horlogers semble plus débridée que jamais. Nos mécaniciens du temps, inspirés, épatent la galerie, en repoussant de nouvelles limites. Prenons l’exemple de la maison italienne Bulgari qui explose pour la septième année consécutive un record de finesse avec la montre à grande complication la plus plate du monde, l'Octo Finissimo Calendrier Perpétuel (5,80 mm) dont le calibre BVL 305 est de 2,75 mm d’épaisseur.

 

Un millésime au féminin

 

Les femmes ne sont évidemment pas en reste. Depuis déjà quelques années, guidées par des horlogers précurseurs, les fabricants redoublent d’efforts pour séduire les collectionneuses, ne les cantonnant plus à de jolies montres bijoux, nacrées ou surchargées de pierres. Pour accompagner les working-girls au quotidien, Oris leur offre un modèle sport chic, aux allures de montre de plongée, la Diver Sixty-Five Cotton Candy, dont le cadran s’habille de teintes acidulées. Hublot réinvente son emblématique Big Bang, réduisant ses proportions pour les adapter au poignet féminin. La Big Bang One Click se revisite avec un diamètre de 33 mm, en acier ou en king gold, et change son allure en un clin d’œil au gré de ses 8 bracelets interchangeables. De la couleur pour contrecarrer l’ambiance austère!

Piaget
Piaget

Chez Chanel, la collection capsule Chanel Electro puise son inspiration dans la culture électro des années 1990. Sous cette impulsion festive, la J12 revêt son habit de lumière, rehaussée de douze saphirs taille baguette de couleurs pour le modèle J12 Xray Electro Calibre 3.1 en édition limitée à 12 pièces numérotées. Vibrante…

chanel
Chanel

 


France: forte contraction de l'activité du secteur privé en novembre, selon l'indice PMI Flash

Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
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  • "De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué
  • "Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB

PARIS: L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier, avec un indice PMI Flash en recul pour le troisième mois consécutif, indiquent vendredi l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), qui calculent cet indice.

Le PMI Flash s'est établi à 44,8 en novembre, au plus bas depuis dix mois, contre 48,1 en octobre.

"De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué.

"Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB.

La production a ainsi "fortement baissé" dans le secteur manufacturier, avec un taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023. Les fabricants attribuent cette baisse de l’activité à plusieurs facteurs, dont la faiblesse des secteurs automobile, cosmétique et du BTP, ainsi qu’une conjoncture morose sur les marchés étrangers.

"Les prestataires de services ont quant à eux mentionné un manque de visibilité économique et politique, se traduisant par une plus grande réticence des clients à engager des dépenses". L'activité "a ainsi enregistré son plus fort recul depuis janvier dernier" dans les services.

Le volume des nouvelles affaires s'est lui aussi contracté en novembre, une baisse qui est "la plus marquée depuis quatre ans". Cette tendance "reflète principalement une forte diminution des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière".

Le recul global des ventes "s’explique également par un très fort repli de la demande étrangère, les tensions géopolitiques et l’affaiblissement de la demande en provenance des Etats-Unis", qui ont entraîné "la plus forte contraction des nouvelles affaires à l’export depuis mai 2020".

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois "sont orientées à la baisse pour la première fois depuis mai 2020" dans le secteur privé en novembre, car de nombreuses entreprises craignent que la faiblesse prolongée de la demande soit synonyme d'une contraction de l'activité au cours de 2025.

Les répondants à cette enquête expliquent leur pessimisme par "le climat d’incertitude actuel, engendré notamment par la morosité de la conjoncture économique", et "par la fermeture d’entreprises et la faiblesse des secteurs de l’automobile et du BTP".

S&P et HCOB relèvent toutefois "une tendance favorable" sur un point: "l'emploi est reparti à la hausse", avec un taux de création de postes à un plus haut depuis six mois, "exclusivement" dû à une augmentation des effectifs dans les services.


450 000 emplois dans le secteur saoudien du divertissement d'ici 2030, selon le ministère de l'Investissement

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
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  • L'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année
  • La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut

RIYAD: Le secteur du divertissement en Arabie saoudite devrait créer 450 000 emplois et pourrait contribuer à hauteur de 4,2% au produit intérieur brut du pays d'ici à 2030, selon un nouveau rapport.

Dans son dernier communiqué, le ministère de l'Investissement du Royaume indique que l'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport aux trois mois précédents.

Le ministère a ajouté que le nombre total de permis d'investissement délivrés dans le secteur du divertissement entre 2020 et la fin du troisième trimestre s'élevait à 303.

«Conformément à l’initiative saoudienne Vision 2030, l'Arabie saoudite vise à diversifier son économie et à améliorer la qualité de vie en promouvant le tourisme et la culture saoudienne à l'échelle internationale pour attirer les visiteurs. Le secteur du divertissement est un pilier crucial pour atteindre ces objectifs ambitieux, en se concentrant sur l'amélioration de la qualité de vie à travers diverses activités culturelles et de divertissement», a déclaré le ministère de l'Investissement.

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

En 2016, l'Arabie saoudite a créé l'Autorité générale pour le divertissement en vue de stimuler l'industrie du divertissement et des loisirs. Depuis, le Royaume a connu des développements notables, notamment la réouverture de salles de cinéma en 2018.

Selon le rapport, l'Arabie saoudite a délivré 2 189 permis dans le secteur du divertissement au cours des cinq dernières années.

Le Royaume a également accueilli 26 000 événements au cours des cinq dernières années, attirant plus de 75 millions de participants.

Le ministère a ajouté que l'essor du secteur du divertissement catalysait également la croissance du secteur du tourisme dans le Royaume.

Le rapport indique que le nombre de touristes entrants dans l'industrie du divertissement a atteint 6,2 millions en 2023, ce qui représente une augmentation de 153,3% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes entrants dans l'industrie du divertissement ont atteint 4 milliards de riyals saoudiens (1,07 milliard de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) en 2023, soit une augmentation de 29,03% par rapport à l'année précédente.

«Le secteur du divertissement est un domaine vital et dynamique du Royaume, agissant comme un catalyseur pour le secteur du tourisme. En accueillant divers événements et activités, il stimule le tourisme et attire les visiteurs, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses touristiques et un renforcement de l'économie locale», a déclaré le ministère de l'Investissement.

En 2023, le secteur du divertissement a attiré 35 millions de touristes locaux, soit une augmentation de 17% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes locaux en 2023 étaient de 4,7 millions de riyals saoudiens, ce qui représente une baisse marginale de 8,5% par rapport à l'année précédente.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Black Friday, moment privilégié pour les cadeaux de Noël, réjouit les e-commerçants et désespère les indépendants

Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
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  • Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG)

PARIS: Dépassé, le lèche-vitrine des boutiques enguirlandées de Noël? Faire ses cadeaux durant le Black Friday séduit désormais les consommateurs, une tendance mettant au défi logistique les acteurs de la vente en ligne, et désespérant les commerces indépendants.

Loriane, 26 ans, achète ses cadeaux de Noël pendant le Black Friday car "les offres sont plus intéressantes, ça permet de faire de plus beaux cadeaux", justifie auprès de l'AFP la jeune femme, qui travaille au ministère de l’Intérieur. Pareil pour Marlène, 53 ans, salariée d'Orange, qui recherche "les meilleures offres". Son collègue Julien, 42 ans, confirme : "En boutique l’année dernière, les gens se pressaient plus pour le Black Friday qu'à Noël".

Né aux États-Unis, le Black Friday a été introduit en France par Amazon "il y a à peu près 15 ans", rappelle à l’AFP Frédéric Duval, le directeur général d'Amazon.fr.

Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG).

Les consommateurs plébiscitent le "large choix de produits, les prix bas et la livraison rapide", selon M. Duval.

Cet événement commercial est toujours lancé le vendredi après Thanksgiving, et se tiendra cette année le 29 novembre.

- Black Month -

"Aujourd’hui, le plus gros mois pour la consommation, c’est novembre" plutôt que décembre, abonde Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui juge auprès de l'AFP que ce phénomène "a cinq, six ans".

Evénement devenu phare de la vente en ligne, le Black Friday oblige les logisticiens à s'adapter pour faire face à l'afflux colossal de colis.

A titre d'exemple, en 2022, sur la semaine qui a suivi le Black Friday, La Poste avait livré 13,7 millions de colis. Elle en attend "16 millions en 2024", chiffre Jean-Yves Gras, le directeur général de Colissimo.

Certains entrepôts passent dès le mois de novembre "en trois-huit, sept jours sur sept, le dimanche et la nuit", comme à Cdiscount, décrit à l'AFP son PDG Thomas Métivier.

Les équipes sont massivement reforcées: Amazon recrute ainsi 8.000 saisonniers pour novembre-décembre.

Le défi est également technologique, comme pour Cdiscount, dont le site est visité par 10 millions de clients ce jour-là, contre 17 millions par mois en temps normal. "De loin la plus grosse journée de l’année en termes de trafic et d’achats", ce qui conduit les équipes à réaliser des crash-tests pour éprouver la robustesse de leur site internet, raconte M. Métivier.

Au fil des ans, le Black Friday est devenu une "Black Month", constate Quentin Benault, directeur général délégué de Mondial Relay, qui explique que les commerçants proposent des promotions dès le début du mois de novembre. Un soulagement pour les acteurs de l'e-commerce, car cela leur permet de lisser la charge logistique sur un mois plutôt qu'un seul jour.

- "Ça tue le commerce" -

Mais le Black Friday ne fait pas que des heureux. L’Union des Fabricants (Unifab), qui défend la propriété intellectuelle des industriels, alerte : cette période marquée par une profusion de colis en circulation "est une aubaine pour les contrefacteurs", leurs produits passant plus facilement entre les gouttes des contrôles.

"Plus de 8 millions de jeux et de jouets de contrefaçon ont été saisis par les douanes en 2023, la majorité au moment du Black Friday", rappelle sa directrice générale Delphine Sarfati-Sobreira à l'AFP.

Le Black Friday "tue la notion du commerce", déplore aussi Thibaut Ringo, directeur général d'Altermundi, un réseau de boutiques prônant une consommation responsable. "Le consommateur n’attend qu’une chose : qu'on fasse des remises mais nous, les commerçants indépendants, on ne peut pas s'aligner", se désole-t-il.

La Confédération des commerçants de France s'indigne, elle aussi, et met en garde contre des remises "pouvant être basées sur des prix de référence artificiels" et "des stocks spécifiques de moindre qualité proposés à prix cassés". Contre cette "concurrence déloyale", elle appelle à "mieux protéger [les] petits commerçants, qui font vivre [les différents] territoires".