RIYAD: Le président de la Commission des droits de l'homme, le Dr Awwad al-Awwad, s'est entretenu lundi dans son bureau à Riyad avec Patrick Simonnet, ambassadeur de l'Union européenne au Royaume, et l'ambassadeur de France, Ludovic Pouille.
Au cours de ces réunions, le président de la Commission des droits de l'homme a abordé les moyens de consolider la coopération entre l'Arabie saoudite, l'Union européenne et la France sur la question des droits de l'homme.
Le Dr Al-Awwad a mis en avant les mesures prises par le Royaume pour garantir le respect des droits de l'homme dans la perspective de la Vision 2030. Il a informé les deux ambassadeurs des différentes démarches engagées en faveur de la protection des droits de l'homme dans le Royaume.
L'Arabie saoudite œuvre en effet en faveur de la protection et la défense des droits de l'homme dans le monde entier. Elle a par ailleurs initié de nouveaux programmes de sensibilisation.
Selon M. Al-Awwad, la Commission des droits de l'homme entend coopérer avec tous les établissements de défense des droits de l'homme aux niveaux local, régional et international.
En outre, l'Arabie saoudite enregistre une véritable avancée sur ce sujet. La Vision 2030 du Royaume constitue le fer de lance de ces réformes qui visent à placer les personnes au centre des préoccupations.
Sur plus de 60 décisions prises récemment, en vue d'améliorer la situation des droits de l'homme dans le Royaume, 22 concernent les femmes.
Parmi ces décisions, citons la loi sur la protection contre les abus et la loi sur la lutte contre le harcèlement; la suppression des tutelles; l'autorisation de conduire pour les femmes; leur participation accrue à la vie active, notamment dans le domaine juridique; la création d'un centre d'appel pour les victimes de violences domestiques; la mise en place du Conseil des affaires familiales (dont l'un des comités est consacré aux affaires des femmes) et la création de tribunaux pour les litiges familiaux.
En novembre 2020, le Royaume a assoupli le dispositif de parrainage des travailleurs étrangers expatriés, notamment les restrictions contractuelles qui permettaient aux employeurs de prendre le contrôle de la vie de près de 10 millions de travailleurs migrants.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.