Les familles saoudiennes accueillent le ramadan avec un optimisme prudent

Après un an de vies perdues, de séparations douloureuses, de fermetures et de verrouillages, les Saoudiens restent en état d'alerte et jouent la sécurité, en suivant toutes les mesures de précaution, alors même que les interdictions sont levées pendant le Ramadan 2021 (Photo, Shutterstock).
Après un an de vies perdues, de séparations douloureuses, de fermetures et de verrouillages, les Saoudiens restent en état d'alerte et jouent la sécurité, en suivant toutes les mesures de précaution, alors même que les interdictions sont levées pendant le Ramadan 2021 (Photo, Shutterstock).
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Publié le Mardi 13 avril 2021

Les familles saoudiennes accueillent le ramadan avec un optimisme prudent

  • Après un an de décès, de séparations douloureuses, de fermetures et de bouclages, les familles restent en état d'alerte malgré la vaccination
  • La vie revient à la normale pour les citoyens et les résidents, désormais armés d'un cœur plus fort et d'une plus grande réserve de patience

DJEDDAH: En mai dernier, pendant le ramadan, les familles en Arabie saoudite se sont réunies autour des repas au milieu de chaises vides, lors d’une année mouvementée dont les habitants du Royaume se souviendront encore pendant longtemps.

Cette année, les fanous, ou lanternes du ramadan, ont empli de leur éclat brillant toutes les pièces. Des lumières scintillantes brillent au-dessus des portes, alors que robes et abayas, tout récemment sorties, et nettoyées sont suspendues et vaporisées de parfums, et que le pays inaugure le mois sacré avec un cœur plus léger et une lueur d'espoir. Après un an de vies perdues, de séparations douloureuses, de fermetures et de confinements, les Saoudiens restent vigilants et ne prennent pas de risques, et suivent toutes les mesures de prévention malgré la levée d’interdictions.

Saoudiens et expatriés ont afflué sur les marchés pour remplir leurs maisons des gourmandises saisonnières, de produits alimentaires, de décorations, et bien sûr des fameux fanous. Mais les reliquats du ramadan morose et solitaire de l’année dernière, des habituelles réunions familiales festives remplacées par de plates rencontres sur des écrans d’ordinateurs, est encore présent dans les esprits.

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Une vue aérienne montre la Grande Mosquée et la Tour de La Mecque, désertes le premier jour du mois de jeûne musulman du Ramadan, dans la ville sainte saoudienne de La Mecque, le 24 avril 2020. (AFP / File Photo)

Le ramadan, une occasion annuelle joyeuse pour les Musulmans du monde entier, a été un mois sombre en 2020. En raison d'un confinement au niveau national, le mois sacré était dépourvu de ses habitudes: réunions de familles et d’amis, couloirs pleins d'enfants portant leurs plus beaux vêtements et dérobant des morceaux de sambousa, plats remplis de spécialités, à garnir les tables des salles à manger, et invités rompant le jeûne à l'unisson, tout en se félicitant mutuellement les uns les autres.

On était bien loin du ramadan de 2019, six mois à peine avant que le premier cas déclaré de la nouvelle maladie du coronavirus (Covid-19) ne soit annoncé pour la première fois dans la province de Wuhan en Chine. Il aura fallu moins d'un an avant que ne s’ensuivent le chaos et la confusion.

Le ramadan 2020 restera dans les mémoires.

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L'imam Mohammed, muezzin de la mosquée de Jaffali dans la ville côtière de Djeddah sur la mer Rouge en Arabie saoudite, annonce l'appel à la prière à la mosquée qui est fermée en raison d'un décret gouvernemental dans le cadre des efforts pour lutter contre la pandémie de coronavirus COVID-19, pendant la sainte musulmane mois de Ramadan le 28 avril 2020. (AFP / File Photo)

«Jamais dans mes rêves les plus fous je n'aurais pensé que je passerais le ramadan loin de mes enfants et petits-enfants», confie Oum Mohammed Zain Al-Abedeen à Arab News. La grand-mère et arrière-grand-mère s’est donné depuis des décennies pour mission de remplir sa maison le premier jour du ramadan avec tous les membres de sa famille.

«Il y avait des jours où la maison était remplie de plus de 60 membres de la famille élargie, et rien ne me réjouissait plus que de voir ma maison remplie des personnes que j'aime et qui me sont les plus chères», a-t-elle affirmé.

En évoquant le ramadan de l’année dernière, la tristesse envahit son visage. S'arrêtant quelques secondes avant de continuer, elle a pris une profonde inspiration, et dit que c'était la première fois de sa vie qu'elle avait dû passer seule le premier jour du ramadan.

«Ce fut la période la plus difficile de ma vie, alors que j’ai vu beaucoup de choses difficiles, et perdu beaucoup d’êtres chers. Cette pandémie me pèse sur le cœur», dit-elle, expliquant qu'elle a perdu un frère en raison de la Covid-19, et que ses petits-fils en ont également été contaminés.

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Une boutique Saoudienne au Panorama Mall de la capitale Riyad, le 22 mai 2020. (AFP / File Photo)

L'arrière-grand-mère n'était pas seule dans son chagrin, 34 millions de Saoudiens partageant sa douleur. Le Royaume avait imposé un couvre-feu à l’échelle nationale durant le ramadan de l’année dernière, de 17 heures à 9 heures du matin, l'étendant par la suite à toute la journée pendant les vacances de l'Aïd Al-Fitr qui suivaient tout juste après. Ces mesures ont été prises dans le cadre des efforts de l’Arabie saoudite pour lutter contre la Covid-19 et protéger la santé publique.

Bader Salamah, 29 ans, a pris l'habitude de passer chaque année le premier jour du ramadan avec sa famille à Médine depuis qu'il a quitté son domicile pour travailler dans une entreprise privée à Riyad il y a sept ans.

«Ma mère fait les meilleurs sambousas de tout Médine», dit-il. «Tout le monde en témoignerait».

Il a essayé à plusieurs reprises de rentrer dans sa ville natale, mais toutes ses tentatives ont échoué pour diverses raisons personnelles.

«Il n’aurait pas dû en être ainsi, mais je ne pouvais échapper à un sentiment de culpabilité, et j'étais constamment dominé par la peur. Je voulais être là pour m'assurer que mes parents étaient en bonne santé, pour jeter un œil sur eux pendant qu'ils jeûnaient, pour m'assurer qu'ils ne se surmenaient pas et qu'ils recevaient les soins dont ils avaient besoin. Ma famille me manquait, et je laissais mon esprit vagabonder et penser: «Qui va emmener maintenant mon père à la mosquée du prophète pour la prière de tarawih, me demandais-je, oubliant que les mosquées étaient temporairement fermées».

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Les Saoudiens font leurs courses au Panorama Mall de la capitale Riyad le 22 mai 2020, alors que les musulmans se préparent à célébrer l'Aïd Al-Fitr. (AFP / Fichier Photo)

Cette année, Salamah a précisé qu'il ne prenait aucun risque. Ses espoirs étaient grands à nouveau alors qu’il se rendait à l’aéroport pour passer tout le mois de ramadan avec ses parents, entouré de ses frères et sœurs, nièces et neveux et, surtout, de la cuisine de sa mère.

Avec la levée des mesures de confinement il y a quelques mois, les Saoudiens et les expatriés dans tout le pays se sont sentis plus à l'aise. Quatre mois après le début de la diffusion du vaccin, près de 7 millions de personnes ont été vaccinées, et nombreux étaient ceux qui attendaient avec impatience les réunions du ramadan de cette année, se sentant plus en sécurité pour le faire, forts des leçons tirées l'année dernière, ainsi que de leurs vaccinations.

Rahaf Hussain et son mari Abdullah Al-Rashidi ont tous deux de la famille à Djeddah, mais résident dans la province orientale. Ils se sont promis pour ce ramadan de passer ensemble autant de temps de vacances possible, pour le bien de leurs enfants.

Bien que les cas déclarés aient augmenté ces derniers temps au quotidien, et que beaucoup craignent un nouveau confinement, les mises en garde des autorités ne sont pas restées sans réponse et nombreux sont ceux, comme Hussain et Al-Rashidi, qui ont prévu des réunions d'iftar prudentes ne comprenant pas plus de vingt personnes, selon les recommandations.

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Les fidèles musulmans accomplissent la prière nocturne "Tarawih" pendant le mois sacré du Ramadan, tout en gardant leurs distances au milieu de la pandémie COVID-19, à la Grande Mosquée, le site le plus sacré de l'Islam, dans la ville saoudienne de La Mecque, le 8 mai 2020. ( AFP / Fichier Photo)

«Cette année, nous prévoyons un ramadan sans Covid», a confié Hussain à Arab News. «Nous avons été vaccinés, nous portons toujours des masques, et nous nous lavons les mains fréquemment. Nous avons été privés de nos familles et nous avons perdu des êtres chers. Nos réunions du ramadan se sont déroulées sur des écrans, mais je m'assure que cela ne se reproduira pas. Nous respectons les consignes.»

Partageant ce même sentiment, le mari de Hussain, Al-Rashidi, a confirmé le fait que c’est comme s'ils étaient sont accablés de chagrin en raison de la distance. Il admet que c’est plus difficile pour sa femme que pour lui, mais elle a su se montrer forte devant sa famille, alors que tout le monde essaie de faire face au confinement.

«Le ramadan n'est pas seulement un mois de dévotion et de prière. C'est une période au cours de laquelle on apprend à être patient, à apprécier les liens entre êtres chers, et cela n'a fait que se renforcer avec la distance. Le ramadan consiste à apprécier les personnes à leur juste valeur et à s’assurer, au cours de ce mois de don, que l’on fait preuve à l’égard de ses proches de l’amour et de l’attention qu’ils méritent», explique Al-Rashidi.

Alors que de nombreuses personnes dans le pays allument à nouveau leurs lanternes pour le ramadan de 2021, cette année marque un petit pas vers le retour à la normale, avec des leçons apprises, un cœur plus fort, et une bien plus grande patience.

 

Twitter: @Rawanradwan8 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com