L’émissaire de l'UE pour l'Éthiopie: le rôle saoudien en Afrique est important

Le diplomate finlandais Pekka Haavisto est en visite en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Il se rendra ensuite en Éthiopie dans le cadre de sa deuxième mission en tant qu'envoyé de l’Union européenne. (Fourni)
Le diplomate finlandais Pekka Haavisto est en visite en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Il se rendra ensuite en Éthiopie dans le cadre de sa deuxième mission en tant qu'envoyé de l’Union européenne. (Fourni)
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Publié le Mardi 06 avril 2021

L’émissaire de l'UE pour l'Éthiopie: le rôle saoudien en Afrique est important

  • M. Haavisto insiste sur l'importance de la coopération internationale dans la résolution du conflit dans la région du Tigré
  • Il qualifie la dernière proposition saoudienne en faveur de la paix au Yémen d'«initiative particulièrement positive»

RIYAD: L'envoyé de l'Union européenne pour l'Éthiopie insiste sur l'importance de la coopération internationale dans la résolution du conflit dans la région du Tigré.

Dans une interview accordée à Arab News à Riyad, Pekka Haavisto, ministre finlandais des Affaires étrangères, affirme qu'il est important que l'Union européenne (UE) collabore avec l'Arabie saoudite, compte tenu des «bonnes relations que le Royaume entretient avec l’ensemble des régions d’Afrique».

Par ailleurs, M. Haavisto qualifie la dernière proposition saoudienne en faveur de la paix au Yémen d'«initiative particulièrement positive»; il réaffirme sa condamnation des attaques délibérées menées par les Houthis contre des civils au Yémen et en Arabie saoudite.

M. Haavisto, qui a été mandaté par le haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, est en visite en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis (EAU). Il se rendra ensuite en Éthiopie dans le cadre de sa deuxième mission en tant qu'envoyé de l’Union européenne.

«La coopération internationale est primordiale dans ce dossier», indique-t-il, évoquant le risque d'un nouveau conflit dans une région où les différends abondent, parmi lesquels les tensions entre le Soudan et l'Éthiopie ou les désaccords entre l'Éthiopie, l'Égypte et le Soudan au sujet de la construction du Grand barrage de la renaissance éthiopienne.

«L'Union européenne a très vite réagi aux affrontements en Éthiopie dans le Tigré et elle a condamné le recours à la violence, étant évidemment très préoccupée par la nouvelle vague de réfugiés arrivant notamment du côté soudanais», explique le ministre finlandais.

M. Haavisto s'est rendu dans des camps de réfugiés côté soudanais au début du mois de février, et il a en outre organisé des réunions avec des dirigeants éthiopiens en décembre et en février. À cette époque, on ignorait si les événements du Tigré étaient provoqués par les troupes érythréennes ou si c’étaient des milices qui étaient à l'origine de ces troubles.

«Nous avons demandé aux dirigeants éthiopiens de garantir un accès humanitaire à toutes les régions du Tigré, de mener une enquête approfondie sur les violations des droits de l'homme, d'instaurer un dialogue entre les parties et de mettre un terme aux hostilités», précise-t-il à Arab News, ajoutant: «Nous avons adressé le même message au pays voisin qu'est l'Érythrée. Nous avons exigé le retrait des troupes érythréennes du Tigré.»

Selon M. Haavisto, l'équipe de l’Union européenne et les responsables saoudiens ont, au cours de leurs réunions, confronté leurs observations de la situation dans toute la région; ils sont convenus de continuer à échanger leurs opinions sur son évolution et d'explorer les possibilités d'une coopération plus étroite à l'avenir.

En outre, la délégation de l’Union européenne a tenu des réunions avec des responsables d'agences humanitaires saoudiennes, confie M. Haavisto. «Il est très important de porter également un regard positif sur l'ensemble de l'Afrique: cela permettra de favoriser le développement et d’estimer plus précisément quelles personnes ont besoin d'une aide humanitaire. Nous avons évoqué la situation en Somalie, qui constitue en Afrique un autre sujet brûlant», indique-t-il.

M. Haavisto entrevoit de nombreuses possibilités de collaboration entre le Royaume et l’Union européenne. «Bien entendu, nous saluons le rôle important que l'Arabie saoudite joue depuis un certain temps dans la conclusion de l'accord de paix entre l'Érythrée et l'Éthiopie, ainsi que le soutien continu qu'elle apporte au Soudan dans le processus de transition que vit ce pays. Il est primordial que l’Union européenne collabore avec l'Arabie saoudite, dans la mesure où ce pays entretient de bonnes relations avec l’ensemble des régions d’Afrique.»

À Riyad, les discussions ont porté sur la possibilité d'imposer une période de calme au Yémen pendant le Ramadan. M. Haavisto insiste sur le fait que de nouvelles négociations de paix verraient probablement le jour, à deux semaines près, durant le mois sacré. «Les dirigeants saoudiens ont mentionné à de nombreuses reprises qu'il était extrêmement important que la paix règne durant le Ramadan; je pense que c'est ce que tout le monde demande», déclare-t-il.

«À mon avis, la communauté internationale devrait adresser un message commun afin d'amener les Houthis à la table des négociations. Il ne faut pas accepter que de nouveaux actes de violence éclatent, et il faut surtout penser aux civils du Yémen et au sort qui leur est réservé», estime-t-il.

En effet, plus de quarante migrants éthiopiens ont été brûlés vifs le 7 mars dernier dans un centre de détention dirigé par les Houthis au Yémen. M. Haavisto affirme au sujet de cet événement atroce: «Nous avons condamné toutes les attaques perpétrées par les Houthis contre des civils [yéménites] et des civils innocents en Arabie saoudite, ainsi que l’expansion de cette guerre vers d'autres régions. C'est absolument inacceptable.»

«Nous soutenons les efforts de l'envoyé américain, Martin Griffiths, ainsi que sa proposition sur ce sujet. Nous avons également pris note de l'initiative très positive du gouvernement saoudien visant à [parvenir à] un accord de paix», poursuit-il.

«Il nous incombe à présent d'amener toutes les parties à s'abstenir de tout acte de violence, de tout bombardement, et qu'elles se réunissent autour d'une table pour trouver une solution au conflit. Je pense que cette guerre dure depuis bien trop longtemps.»

Interrogé sur les relations entre l’Union européenne et l'Arabie saoudite, M. Haavisto répond en ces termes: «Avant tout, il est important de signaler que l'UE représente, je pense, le deuxième partenaire commercial le plus important de l'Arabie saoudite. Nous partageons donc un bon nombre de points communs dans le secteur privé et nous avons beaucoup d'intérêts communs à développer.»

«Nous suivons avec beaucoup d'attention la Vision 2030 [de l'Arabie saoudite], ainsi que la réforme de la société saoudienne – notamment en ce qui concerne le rôle des femmes –, les droits de l'homme, la réforme de la législation du travail, et bien d'autres mesures qui constituent des étapes positives pour l'avenir», fait savoir M. Haavisto.

«Nous souhaitons instaurer une collaboration plus étroite sur les questions régionales. Nous sommes tout à fait conscients de la pertinence des initiatives de l'Arabie saoudite telles que le Conseil de la mer Rouge, qui vise à mettre en œuvre une coopération pour répondre aux questions relatives à la mer Rouge. Les nouvelles initiatives “vertes” de l'Arabie saoudite nous semblent également très encourageantes», confie-t-il encore.

«L'Union européenne est actuellement en pleine phase de préparation de la Conférence sur le climat (COP26), qui se tiendra à Glasgow; il est crucial d'atteindre les objectifs relatifs au climat. Par ailleurs, les nouvelles technologies et les nouvelles sources d'énergie écologiques sont des sujets d’importance, tant pour l'UE que pour l'Arabie saoudite», ajoute-t-il.

Il qualifie d’ailleurs les relations entre l’Union européenne et l'Arabie saoudite d’«excellentes», et révèle que M. Borrell compte visiter le Royaume prochainement. «Il est essentiel d'entretenir les liens personnels entre les institutions européennes et l'Arabie saoudite», affirme-t-il.

M. Haavisto a en outre abordé le sujet de la lutte contre le coronavirus dans le monde. Il précise que le fait de se faire vacciner ne suffit pas si nos voisins n’en font pas autant.

«Nous employons parfois le terme de “solidarité vaccinale” pour dire qu'il ne suffit pas que vous soyez vous-même vacciné: votre voisin doit lui aussi être vacciné, ainsi que les pays proches, voire le monde entier», explique-t-il à Arab News.

Pour M. Haavisto, le monde a besoin d'une campagne de sensibilisation commune qui mette en avant l'importance de la vaccination dans la lutte contre la pandémie. En outre, le monde ne peut pas tolérer que de nouvelles mutations du coronavirus se manifestent dans des pays où la crise de santé n'est pas maîtrisée.

«J'ai observé un raisonnement similaire ici, en Arabie saoudite, selon lequel il est nécessaire d’améliorer les conditions de vie, car il s'agit également d'un enjeu économique: que les économies reviennent à une situation normale lorsque la vaccination aura porté ses fruits», déclare-t-il.

M. Haavisto précise que les mutations ne seront endiguées que lorsque l’ensemble de la population mondiale sera vacciné. Il ajoute que l'UE et l'Arabie saoudite pourront collaborer dans ce but. «La diplomatie et la sécurité en matière de santé sont des domaines dans lesquels l'Europe et l'Arabie saoudite peuvent coopérer», se réjouit-il.

Évoquant les mesures destinées à atténuer les effets du changement climatique, il fait remarquer que «la pénurie d'eau revêt une importance capitale dans cette région. Je me rappelle, il y a plusieurs années, avant la guerre au Yémen, avoir visité Sanaa. Beaucoup de gens disaient que la ville risquait d’être l'une des premières capitales de la région à se trouver totalement à court d'eau. À l'époque, les gens étaient conscients qu’il fallait trouver de nouveaux procédés pour économiser l'eau et produire de l'eau potable de manière écologique, en recourant à des technologies solaires ainsi qu’en utilisant d’autres moyens».


La reprise de la guerre à Gaza a «déclenché un nouvel enfer», affirme le CICR

La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque le 7 octobre 2023, a averti lundi le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). (AFP)
La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque le 7 octobre 2023, a averti lundi le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). (AFP)
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  • "Gaza subit et endure des morts, des blessés, des déplacements multiples, des amputations, des séparations, des disparitions, des famines et un déni d'aide et de dignité à grande échelle"
  • "Cela inclut le traumatisme des familles des otages israéliens qui font face à un cauchemar sans fin, et des familles des prisonniers palestiniens", a-t-il ajouté

DOHA: La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque le 7 octobre 2023, a averti lundi le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

"Gaza subit et endure des morts, des blessés, des déplacements multiples, des amputations, des séparations, des disparitions, des famines et un déni d'aide et de dignité à grande échelle, et juste au moment où le cessez-le-feu (...) laissait croire aux gens qu'ils avaient survécu au pire, un nouvel enfer s'est déclenché", a déclaré Pierre Krähenbühl lors d'une conférence sur la sécurité à Doha, au Qatar, l'un des pays médiateurs.

"Cela inclut le traumatisme des familles des otages israéliens qui font face à un cauchemar sans fin, et des familles des prisonniers palestiniens", a-t-il ajouté.

Selon lui, "plus de 400 travailleurs humanitaires et 1.000 travailleurs de la santé ont été tués à Gaza, parmi lesquels 36 de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge".

"Cette horreur et cette déshumanisation nous hanteront pendant des décennies", a-t-il encore dit.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le territoire israélien, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Plus tôt cette année, les deux parties sont convenues d'une trêve qui a duré près de deux mois, avant que Israël ne reprenne son offensive militaire dans la bande de Gaza le 18 mars.

Depuis cette date, les opérations militaires de l'armée israélienne ont fait au moins 2.151 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas qui fait désormais état de 52.243 morts depuis le 7 octobre 2023.


Yémen: le bilan des frappes américaines sur un centre de détention de migrants monte à 68 morts 

Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts. (AFP)
Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts. (AFP)
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  • Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts
  • "La défense civile a annoncé que 68 migrants africains avaient été tués et 47 blessés dans l'agression américaine ayant visé un centre (abritant des) migrants illégaux dans la ville de Saadah"

SANAA: Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts.

"La défense civile a annoncé que 68 migrants africains avaient été tués et 47 blessés dans l'agression américaine ayant visé un centre (abritant des) migrants illégaux dans la ville de Saadah", a rapporté la chaîne de télévision des rebelles, Al-Massirah.

 


Israël frappe un fief du Hezbollah près de Beyrouth

Un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment dans le quartier de Hadath après la frappe, l'agence de presse libanaise Ani faisant état de trois missiles tirés. (AFP)
Un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment dans le quartier de Hadath après la frappe, l'agence de presse libanaise Ani faisant état de trois missiles tirés. (AFP)
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  • Des chaînes de télévision locales ont rapporté que le bâtiment ciblé était un "hangar" et ont diffusé des images montrant un important incendie éclatant sur place
  • Dimanche également, l'armée israélienne, qui a maintenu des troupes dans le sud du pays, frontalier du nord d'Israël, a dit avoir "éliminé un terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban

BEYROUTH: Israël a frappé dimanche la banlieue sud de Beyrouth pour la troisième fois depuis le cessez-le-feu ayant mis fin à plus d'un an de guerre entre le Hezbollah et Israël, qui dit avoir visé un entrepôt de "missiles de précision" du mouvement.

Après la frappe contre le bastion du groupe pro-iranien, près de la capitale libanaise, les autorités ont demandé aux garants de l'accord de cessez-le-feu de "contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques".

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban, disant viser combattants et infrastructures du mouvement très affaibli par la guerre et qui affirme respecter le cessez-le-feu.

Un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment dans le quartier de Hadath après la frappe, l'agence de presse libanaise Ani faisant état de trois missiles tirés.

Des journalistes de l'AFP à Beyrouth ont entendu les sirènes des ambulances se dirigeant vers la banlieue sud.

La frappe est intervenue après un appel sur X de l'armée israélienne à évacuer de manière "urgente", laissant présager une frappe sur "des installations appartenant au Hezbollah" dans cette zone.

Des chaînes de télévision locales ont rapporté que le bâtiment ciblé était un "hangar" et ont diffusé des images montrant un important incendie éclatant sur place.

"Sur instruction du Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu et du ministre de la Défense Katz, l'armée a frappé avec force un entrepôt à Beyrouth où le Hezbollah avait stocké des missiles de précision, constituant une menace significative pour l'Etat d'Israël", a annoncé le bureau de M. Netanyahu dans un communiqué.

"Israël n'autorisera pas le Hezbollah à se renforcer ni à faire peser une quelconque menace de n'importe où au Liban", ajoute ce communiqué.

"Panique" 

L'armée a accusé le Hezbollah de "violation flagrante" des dispositions de la trêve entre Israël et le Liban, pour avoir stocké selon elle des missiles sur le site visé.

Le président libanais Joseph Aoun a appelé les Etats-Unis et la France, garants de l'accord de cessez-le-feu, à "assumer leurs responsabilités et contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques".

M. Aoun a mis en garde contre "la poursuite par Israël de ses actes de déstabilisation", qui aggravent les tensions et risquent "de saper la sécurité et la stabilité de la région".

La représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis, a indiqué que la frappe avait "semé la panique et la crainte d'une reprise des violences parmi ceux qui aspirent désespérément à un retour à la normale".

"Nous exhortons toutes les parties à cesser toute action susceptible de compromettre davantage l'accord de cessation des hostilités et la mise en œuvre de la résolution 1701" qui a servi de base à l'accord de cessez-le-feu, a-t-elle ajouté.

Le 1er avril, une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth a tué un responsable du Hezbollah. Une autre frappe avait visé ce même secteur le 28 mars, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de la trêve.

Dimanche également, l'armée israélienne, qui a maintenu des troupes dans le sud du pays, frontalier du nord d'Israël, a dit avoir "éliminé un terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban, où le ministère libanais de la Santé a fait état d'un mort dans une frappe de drone dans la matinée.

Au début de la guerre à Gaza en octobre 2023, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, son fief, affirmant agir en soutien à son allié palestinien.

Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024 avec des bombardements israéliens intenses au Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah, dont la direction a été quasiment décimée.