Les autorités israéliennes ont salué mardi les déclarations du Soudan qui a reconnu des contacts en vue d'une normalisation entre les deux pays, cinq jours après un accord entre Israël et les Emirats arabes unis.
En février, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait affirmé avoir convenu « d'entamer une coopération qui normalisera les relations entre les deux pays » au terme d'un entretien en Ouganda avec le dirigeant soudanais Abdel Fattah al-Burhane.
Mais le gouvernement soudanais avait ensuite démenti que la question de la « normalisation » avait été abordée durant cet entretien.
Interrogé par l'AFP à Khartoum s'il y avait bien des contacts directs entre le Soudan et Israël, le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, Haider Badawi, a répondu: « je ne peux pas le nier ».
Et il a eu la même réponse à la question de savoir si le Soudan avait entrepris des démarches pour signer un accord avec l'Etat hébreu.
Il a aussi jugé « courageuse » la décision des Emirats arabes unis, annoncée le 13 août, d'établir des relations officielles avec l'Etat hébreu.
Sur la chaîne Sky News Arabia, M. Badawi a affirmé qu'il n'y avait « pas de raison pour la poursuite de l'hostilité entre le Soudan et Israël », des mots qui ont aussitôt suscité des réactions côté israélien.
« Israël, le Soudan et toute la région vont bénéficier de l'accord de paix et vont construire ensemble un avenir meilleur pour tous les peuples de la région », a déclaré Benjamin Netanyahu, semblant faire référence à un éventuel accord avec Khartoum.
« Nous ferons ce qui est nécessaire pour transformer cette vision en réalité », a-t-il ajouté dans un communiqué.