ABU DHABI: Le Dialogue régional aux Émirats arabes unis pour l'action climatique a pris fin dimanche, et les spécialistes de la politique climatique venus des quatre coins du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ont promis d'accélérer la progression de leur action pour atteindre les objectifs climatiques.
Les participants ont affirmé leur engagement envers le succès de l'Accord de Paris, et comptent s'appuyer sur l'élan qui précède le Sommet des dirigeants sur le climat organisé par le président américain Joe Biden. Ce dernier sera accueilli par Washington ce mois-ci, et la 26e Conférence des parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow, en Écosse, en novembre.
La présidence de la COP26, assurée par le Royaume-Uni, a salué la déclaration du groupe des délégués lors de la conférence aux EAU, ainsi que les progrès de l'action climatique dans la région. Elle a de plus réitéré son appel pour des contributions nationales rehaussées, qui expliquent les efforts déployés par les pays pour lutter contre le changement climatique, et des engagements nets zéro avant la conférence.
La conférence régionale de dimanche a fourni une plate-forme constructive aux pays participants afin de coordonner les réponses au changement climatique et renforcer les ambitions environnementales mondiales. Elle a aussi permis aux leaders de la politique climatique de la région de discuter des moyens d’initier une nouvelle voie de développement à faible émission de carbone, et de renforcer la coopération avec la communauté internationale pour transformer les défis climatiques en opportunités économiques.
«L’accélération de l’action climatique est à la fois nécessaire et une énorme opportunité», affirme Sultan Ahmad Al Jaber, envoyé spécial des Émirats arabes unis pour le changement climatique et ministre de l’industrie et des technologies de pointe.
Le potentiel de la région est considérable et peut contribuer à relever les défis mondiaux du changement climatique, ajoute-t-il. En travaillant ensemble, «nous pouvons tirer le plus grand profit de nos contributions, tirer parti des dernières technologies et concentrer des investissements intelligents pour assurer un développement véritablement durable qui facilite la croissance économique».
Les délégués se sont engagés à réduire les niveaux d'émissions d'ici 2030, à travailler ensemble pour aider la région à s'adapter aux effets néfastes du changement climatique, et à collaborer pour mobiliser des investissements dans une nouvelle économie énergétique.
Parmi les invités à la conférence figuraient des dignitaires de haut niveau, dont l'envoyé spécial américain pour le climat John Kerry, le président de la COP26 Alok Sharma, des ministres des pays de la région, ainsi que des représentants de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables.
La conférence a abordé un nombre de questions fondamentales telles que l'intensification du déploiement des énergies renouvelables, et explorer le potentiel des nouvelles sources d'énergie zéro carbone. À l’ordre du jour également, une discussion sur les moyens de maximiser l'effet des technologies d'atténuation, comme les investissements dans des solutions innovantes et la capture du carbone, ainsi que sur la réduction de l'intensité des émissions de CO2 des hydrocarbures.
«Il existe d'énormes opportunités d'investissement, dans la transition vers les énergies renouvelables, pour faire développer nos économies, créer des emplois et réduire le risque de catastrophes climatiques», soutient Sharma.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com