Des experts saluent l'initiative saoudienne visant à relever le défi du changement climatique

Le prince héritier Mohammed ben Salmane informe le roi Salmane des développements du programme Riyad Green (Photo, SPA).
Le prince héritier Mohammed ben Salmane informe le roi Salmane des développements du programme Riyad Green (Photo, SPA).
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Publié le Lundi 05 avril 2021

Des experts saluent l'initiative saoudienne visant à relever le défi du changement climatique

  • Les initiatives Saudi Green et Middle East Green visent à remédier à la dégradation de l'environnement et à lutter contre le changement climatique
  • Les deux initiatives contribueront notamment à reconstituer les sols dégradés, à améliorer le cycle de l'eau et à restaurer la biodiversité dans la région

DUBAÏ: Deux initiatives récemment lancées par l'Arabie saoudite suscitent enthousiasme et optimisme quant à la préservation de l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Un enthousiasme qui dépasse les frontières du Royaume. Annoncées par le prince héritier Mohammed ben Salmane le 27 mars, les initiatives Saudi Green et Middle East Green lancent un appel à une coopération au niveau régional en vue de relever les défis en matière d'environnement auxquels sont confrontés à la fois le Royaume et la région entière.

Qu'il s'agisse de conflits, de famine ou de changement climatique, l'Arabie saoudite a toujours été un acteur de premier plan qui a façonné les politiques du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et répondu aux crises. Grâce aux initiatives «vertes», qui s'inscrivent dans le cadre de la stratégie de réforme Vision 2030, l'Arabie saoudite se trouvera au centre des efforts déployés dans la région, et qui visent à atteindre les objectifs internationaux en matière de lutte contre le changement climatique. Ces initiatives permettront également au Royaume de concrétiser ses propres objectifs.

En effet, le Plan saoudien constitue déjà un point de discussion majeur à la veille du Sommet des dirigeants sur le climat qui se tiendra aux États-Unis à l'occasion de la Journée de la Terre le 22 avril. Cette date commémore également le cinquième anniversaire de la signature de l'Accord de Paris.

«Ces initiatives représentent une décision avant-gardiste et louable de la part des dirigeants saoudiens qui souhaitent réduire sérieusement les émissions de gaz à effet de serre et combattre les répercussions néfastes de la déforestation dans la région», a déclaré à Arab News Koichiro Tanaka, professeur à l'université de Keio et ancien directeur général de l'Institute of Energy Economics (Institut d'économie énergétique) au Japon.

«Grâce à ses objectifs ambitieux, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite a pu démontrer que le Royaume est déterminé à réduire considérablement les émissions de CO2 à travers une économie circulaire à faibles émissions de carbone.»

L'Initiative verte de l'Arabie saoudite prévoit en effet de planter 10 milliards d'arbres dans le Royaume, de restaurer 40 millions d'hectares de terres dégradées, de produire 50 % de l'électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici à 2030 et de supprimer plus de 130 millions de tonnes de carbone. En vertu de l'Initiative verte pour le Moyen-Orient, 40 milliards d'arbres seront plantés dans la région, 200 millions d'hectares de terres dégradées seront restaurés et les émissions de carbone seront réduites de 60 %.

Ces objectifs sont certes ambitieux. Mais pour Yousef al-Balawi, spécialiste de l'évaluation des risques environnementaux au Centre national pour la conformité écologique d'Arabie saoudite, la plantation d'arbres sera scrutée par une équipe de spécialistes et d'experts, et privilégiera notamment la plantation d'arbres indigènes pouvant survivre avec une quantité minimale d'eau. Le Royaume compte plus de 2 000 espèces de plantes, dont la plupart sont bien adaptées au climat chaud et aride de la région.

«Les plantes contribuent largement à réduire la concentration de dioxyde de carbone qui est à l'origine du réchauffement de la planète et des effets néfastes qui en découlent, tels que la désertification et la dégradation des sols», a-t-il déclaré à Arab News.

«Sans oublier que plusieurs plantes suppriment les gaz nocifs. Une “ceinture verte” peut ainsi purifier l'air dans les villes et, entre autres, absorber et réduire le bruit du trafic.»

Une économie décarbonée promet de créer des emplois dans la région (Photo, Reuters).

Dans la mesure où la couverture végétale constitue un élément essentiel pour les trois systèmes qui soutiennent l'économie mondiale (fermes, forêts et pâturages), M. Al-Balawi estime que la couverture végétale du Royaume sera multipliée par 12 grâce à l’initiative Saudi Green de l'Arabie saoudite qui prévoit de planter 10 milliards d'arbres et de réhabiliter environ 40 millions d'hectares de terres dégradées.

«Ces initiatives apporteront une contribution active à la préservation de la planète et à la protection de l'environnement pour une meilleure qualité de vie. Elles renforceront le rôle de pionnier que joue le Royaume en ce qui concerne les problèmes internationaux communs», a-t-il déclaré à Arab News.

«L'adoption et le lancement des initiatives Saudi Green et Middle East Green renforceront la contribution de la végétation dans la purification de l'air à travers la photosynthèse, l'absorption du dioxyde de carbone et la génération d'oxygène. Préserver l'environnement est une responsabilité collective, qui incombe au gouvernement et à la population à la fois.»

Sur un ton tout aussi optimiste, Mohammed al-Ghazal, cofondateur et PDG de Noor Energy, affirme que les initiatives lancées par le prince héritier permettront de faire un bond en avant en termes de qualité de vie et d'environnement tant en Arabie saoudite qu'au Moyen-Orient et dans le reste du monde. Cette évolution est d'autant plus indispensable à mesure que le changement climatique et la santé publique posent, de nos jours, des défis mondiaux.

Mohammad al-Ghazal, cofondateur et PDG de Noor Energy (Photo fournie).

«Peu des plantes présentes en Arabie saoudite sont originaires de la région. Le pays est également un centre de production de combustibles fossiles qui continuent de faire tourner le monde. Pourtant, voilà que l'Arabie saoudite porte audacieusement le monde à un niveau plus élevé de reboisement des déserts sablonneux et d'écologisation des sources d’énergie», explique-t-il à Arab News.

«Cette démarche vient renforcer le rôle de leader que joue l'Arabie saoudite au sein du Groupe des Vingt (G20), en vue de faire du monde un meilleur endroit pour tous.»

Si le CCG a été pendant longtemps l'un des principaux fournisseurs mondiaux de combustibles fossiles, les énergies renouvelables viennent compléter son mélange de sources d'énergie et lui offrent des alternatives écologiques, comme l'hydrogène propre qui réduit le taux de carbone ainsi que les émissions de gaz.

«C'est gratifiant de voir les pays de la région œuvrer de concert à la réalisation du même objectif, sous l'égide du Royaume», a déclaré M. Al-Ghazal. «Cette coopération encouragera la mise en place d'initiatives similaires dans le monde entier, et l'Arabie saoudite sera le centre d'une révolution verte pleine d'ambition.»

Dans la mesure où 70 à 90 % de la péninsule Arabique courent le risque de désertification en raison des activités humaines antérieures et actuelles, une initiative de boisement massif et de réhabilitation des terres promet de sauver des millions d'hectares de terres dégradées.

«Les bénéfices de ce projet ne se limitent pas à l'élimination du carbone. Il contribuera également à reconstruire les sols dégradés, à améliorer le cycle de l'eau, à restaurer la biodiversité, à améliorer les revenus et les moyens de subsistance, ainsi qu'à renforcer la résilience de la région face au changement climatique», a déclaré à Arab News Seta Tutundjian, directrice des programmes au Centre international d'agriculture biosaline de Dubaï.

«À long terme, ce type de projets peut même altérer le climat de la région. Malheureusement, bon nombre de personnes continuent de percevoir l'environnement comme une ressource que l'on exploite à des fins économiques et sociales, sans se soucier des conséquences écologiques. De ce fait, les initiatives et les campagnes visant à préserver l'environnement jouent un rôle efficace dans le changement de cette mentalité.»

Une économie décarbonée promet de créer des emplois dans la région (Photo, Reuters).

Tatiana Antonelli Abella est la fondatrice et directrice générale de l'entreprise sociale écologique Goumbook, basée aux Émirats arabes unis. Pour elle, la transformation de l'Arabie saoudite est extrêmement encourageante, dans la mesure où ce pays joue aujourd'hui un rôle de premier plan dans la construction d'un monde plus vert alors qu’il comptait par le passé parmi les principaux producteurs de pétrole.

«Le prince héritier est conscient de la responsabilité qui incombe au Royaume en matière de lutte contre la crise du climat, et il semble être disposé à intervenir, tout en préservant à la fois l'économie et l'environnement», a-t-elle déclaré à Arab News.

«L'initiative Saudi Green illustre la volonté de diversifier l'économie en la libérant de la dépendance au pétrole. Encore aujourd'hui, moins de 1 % de l'énergie du Royaume est générée par des énergies renouvelables.»

Aussi intimidant qu'il puisse être, l'objectif de l’initiative Saudi Green, qui entend produire 50 % de l'électricité à partir de sources renouvelables d'ici à 2030, rejoint celui d'au moins un pays voisin: Les Émirats arabes unis espèrent atteindre le même objectif d'ici à 2050, alors qu'Abu Dhabi a fixé un délai plus ambitieux: 2030.

«L'ampleur et la portée des défis que pose l'environnement à l'échelle mondiale sont si importantes qu'aucun pays ne peut les relever à lui seul», explique Mme Abella. «Pour relever ces défis, il convient d'adopter une approche commune et transfrontalière, qui, nous l'espérons, correspondra aux Objectifs de développement durable des Nations unies pour 2030.»

Selon Antoine Vagneur-Jones, associé chez BloombergNEF, les initiatives de l'Arabie saoudite prennent tout leur sens si l'on se rappelle que les émissions de dioxyde de carbone explosaient dans toute la région avant le début de la pandémie. Il a souligné les progrès réalisés en peu de temps au niveau de la dissociation de l'économie saoudienne des combustibles fossiles, même si le pétrole représentait en 2019 deux tiers des recettes fiscales.

«Une économie décarbonée peut déboucher sur une myriade d'opportunités, allant de la création d'emplois associés aux nouvelles technologies à la production d'hydrogène à partir d'énergie propre», confie M. Vagneur-Jones à Arab News. «Ainsi, le Royaume a harmonisé cette initiative avec les objectifs déjà en place. Pour stimuler cette transition, les gros titres doivent se traduire par une politique vigoureuse et des mesures concrètes.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat