PARIS: À l'issue de la visite de l'envoyé présidentiel spécial pour le climat, John Kerry, aux Émirats arabes unis (EAU), les deux pays se disent «déterminés» à travailler ensemble pour relever le défi climatique. Ils veulent agir de pair afin de stimuler la croissance économique selon les «besoins du développement durable».
Les deux États travailleront conjointement, afin de renforcer la mise en œuvre de l'Accord de Paris. Plusieurs mesures seront prises afin de réduire les émissions de CO2 d'ici à 2030. Il est ainsi prévu qu’ils investissent dans le financement de la décarbonisation dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) et dans le monde.
Pour atteindre leur objectif, les EAU et les États-Unis aideront les pays les plus vulnérables à s'adapter aux effets inévitables du changement climatique. Les nouvelles initiatives régionales, comme l’Initiative verte du Moyen-Orient mise en place par l’Arabie saoudite, démontrent une volonté d’action à l’échelle régionale.
Les villes modèles, comme Masdar City et Noor, la plus grande installation solaire à site unique à Abu Dhabi, illustrent les efforts déjà déployés en la matière.
Le développement des énergies renouvelables, l'hydrogène, la décarbonisation industrielle, la capture et le stockage du carbone, et l’urbanisme à faible émission de carbone sont au cœur de leurs préoccupations. Afin de mobiliser les investissements et les technologies transformatrices nécessaires pour endiguer la crise climatique et soutenir l'économie, les deux partenaires travailleront en étroite collaboration avec le secteur privé.
Les deux pays se disent «encouragés» par les conversations tenues à Abu Dhabi avec d'autres pays. Selon une déclaration commune, ces échanges ont «inauguré une nouvelle ère de coopération dans la région pour un avenir axé sur la prospérité, grâce à la politique climatique, aux investissements, à l'innovation et à une croissance économique durable».