Tunisie : La coalition gouvernementale et l’UGTT, la main dans la main

Le Premier ministre tunisien Hichem Mechichi prend la parole lors d'une conférence de presse pour annoncer un large remaniement ministériel dans la capitale Tunis, le 16 janvier 2021. Archives FETHI BELAID / AFP
Le Premier ministre tunisien Hichem Mechichi prend la parole lors d'une conférence de presse pour annoncer un large remaniement ministériel dans la capitale Tunis, le 16 janvier 2021. Archives FETHI BELAID / AFP
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Publié le Vendredi 02 avril 2021

Tunisie : La coalition gouvernementale et l’UGTT, la main dans la main

  • La coalition gouvernementale et la centrale ouvrière ont signé un vaste programme de réforme du secteur public
  • Le chef du gouvernement a qualifié d’historique la signature de l’accord avec l’UGTT, «qui permettra de livrer l’une des plus importantes batailles du pays, celle des réformes économiques et sociales»

TUNIS: Hichem Mechichi, chef du gouvernement, et Noureddine Taboubi, secrétaire général de la centrale ouvrière UGTT, ont conclu le 31 mars un accord pour lancer le processus de réforme du secteur public.

L’étroitesse des liens qui unissent le gouvernement, la coalition menée par le parti islamiste Ennahda qui le soutient, et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a été confirmée par un nouvel accord signé le 31 mars par le chef du gouvernement et le secrétaire général de la centrale ouvrière.

Les deux parties se sont mises d’accord pour lancer le processus de réforme du secteur public et, à cet effet, elles ont mis sur pied cinq commissions mixtes. Ces dernières seront en charge d’une série de dossiers: la restructuration de sept entreprises publiques (Tunisair, El Fouledh, la Société tunisienne d’acconage et de manutention, l’Office des terres domaniales, la Pharmacie centrale, la Société des industries pharmaceutiques de Tunisie, et la Société tunisienne d’électricité et de gaz), la réforme de la fiscalité et l’instauration de la justice fiscale «comme porte d’entrée à la justice sociale», la réforme du système des produits de base et des hydrocarbures, l’examen du dispositif de subventions directes et indirectes à différents secteurs, ou encore la maîtrise des prix et la restructuration des circuits de distribution.

Sauver l’économie

Noureddine Taboubi a déclaré haut et fort que la privatisation d’entreprises publiques était exclue. Lui emboîtant le pas, M. Mechichi a affirmé: «Nous sommes tous des enfants du secteur public, avec la volonté de le préserver comme locomotive de l’économie nationale.» Il a ainsi pris le contrepied du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Investissement, Ali Kooli. Ce dernier s’était attiré les foudres de l’UGTT en février, en révélant que la cession des parts détenues par l’État dans certaines entreprises publiques et banques faisait partie des mesures envisagées par le gouvernement pour sauver l’économie.

Déterminé à partir d’un bon pied avec l’UGTT, Hichem Mechichi lui a rapidement donné des gages, en signant deux accords le 20 octobre et le 6 février portant respectivement sur la régularisation de la situation de 31 000 travailleurs de chantier et l’activation des accords sectoriels en suspens dans le secteur public et la fonction publique. Selon le chef du gouvernement, ils ont permis de «bâtir un climat de confiance avec notre partenaire social sur lequel nous avons pu capitaliser».

Journée historique

M. Mechichi a qualifié le mercredi 31 mars de «journée historique de la signature de l’accord avec l’UGTT, qui permettra de livrer l’une des plus importantes des batailles du pays, celle des réformes économiques et sociales».

Le secrétaire général de la centrale ouvrière a pour sa part dit avoir perçu dans le gouvernement actuel «un sens des responsabilités plus grand que jamais». M. Mechichi a lui relevé chez son partenaire des «intentions sincères» et une «volonté nationale».


La Sûreté publique saoudienne publiera samedi les instructions pour obtenir le permis d’entrée à La Mecque avant la saison du Hajj

La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
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  • La Direction générale des passeports a déclaré qu’elle avait commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque
  • Tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes

RIYAD: La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d’entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Elle a par ailleurs expliqué que tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes et a indiqué que ceux qui n’obtiennent pas les permis nécessaires se verront interdire l’accès à la Ville sainte.

La Direction générale des passeports a également déclaré avoir commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque afin de simplifier les procédures d’entrée pour les résidents pendant la saison du Hajj.

Le service numérique, accessible via la plate-forme en ligne Absher et le portail Muqeem du ministère de l’Intérieur, permettra à ceux qui souhaitent obtenir un permis d’entrée de soumettre leurs documents en ligne sans avoir à se rendre en personne dans les bureaux de passeports.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des préparatifs de l’Expo 2030 avec le chef du BIE

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
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  • Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad
  • «Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a indiqué M. Kerkentzes

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions (BIE), Dimitri Kerkentzes.

Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad et de la coordination pour faire en sorte que l’exposition soit «exceptionnelle», a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

«Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a écrit M. Kerkentzes sur la plate-forme X.

Mercredi, le secrétaire général du BIE s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane.

L’Exposition universelle 2030 se tiendra à Riyad, le Royaume s’étant imposé face à la Corée du Sud et à l’Italie pour accueillir le prestigieux événement en novembre 2023.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un éminent médecin de Gaza est mort sous la torture dans une prison israélienne

Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
Le Dr Al-Bursh était le chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza. (Photo fournie)
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  • Le Dr Al-Bursh est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie, selon la Société des prisonniers palestiniens
  • Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours

GAZA: Adnan al-Bursh, chirurgien palestinien et ancien chef du service d’orthopédie du complexe médical Al-Shifa à Gaza, a été tué le 19 avril sous la torture dans une prison israélienne.

Selon un communiqué de la Société des prisonniers palestiniens, le Dr Al-Bursh, âgé de 50 ans, est décédé à la prison d’Ofer, un établissement pénitentiaire géré par Israël en Cisjordanie.

D’après la Commission palestinienne des affaires civiles, son corps est toujours détenu par les autorités israéliennes.

La Société des prisonniers palestiniens considère la mort du médecin en détention israélienne comme un «assassinat».

Le Dr Al-Bursh, qui était un éminent chirurgien à Al-Shifa, le plus grand hôpital de Gaza, travaillait semble-t-il à l’hôpital Al-Awada, dans le nord de la bande de Gaza, lorsqu’il a été arrêté par les forces israéliennes.

Le 19 avril, les services pénitentiaires israéliens l’ont déclaré mort, affirmant que le médecin était détenu pour des «raisons de sécurité nationale».

Dans son communiqué, la prison n’a cependant pas fourni de détails sur la cause du décès. Un porte-parole des services pénitentiaires a assuré qu’une enquête était en cours.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, a fait savoir jeudi qu’elle était «extrêmement alarmée» par la mort du chirurgien palestinien.

«J’exhorte la communauté diplomatique à prendre des mesures concrètes pour protéger les Palestiniens. Aucun Palestinien n’est en sécurité sous l’occupation israélienne aujourd’hui», a-t-elle écrit sur X.

Depuis le 7 octobre, date à laquelle Israël a lancé sa campagne de bombardements de représailles dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a mené plus de 435 attaques contre des établissements médicaux dans l’enclave palestinienne assiégée, faisant au moins 484 morts parmi les membres du personnel médical, selon les chiffres de l’ONU.

Les autorités sanitaires de Gaza ont toutefois indiqué dans un communiqué que la mort du Dr Al-Bursh portait à 496 le nombre de professionnels de la santé tués dans le cadre de l’attaque en cours contre la bande de Gaza.

Les organisations de prisonniers palestiniens rapportent que l’armée israélienne a détenu plus de 8 000 Palestiniens rien qu’en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Parmi eux, 280 sont des femmes et au moins 540 sont des enfants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com