La déclaration du ministre a provoqué une polémique, dans la mesure où le secteur, comme l’ont exprimé plusieurs citoyens, fait face, depuis des mois déjà, à d’énormes problèmes liés à des tensions sur des produits, comme c’est le cas ces derniers jours avec l’huile de table, ce qui devrait être normalement la priorité pour ce département.
Or, le premier responsable du secteur s’attarde sur l’utilisation d’une langue, autre que la langue arabe, sur les enseignes des commerces. Bien entendu, la chose doit être réglementée, comme c’est le cas pour tous les aspects liés à l’activité commerciale.
Néanmoins, le fait d’évoquer cette question dans le contexte actuel marqué, entre autres, depuis près de deux ans, par des déclarations relatives à l’identité et à la langue aussi clivantes que maladroitement posées, pousse les uns et les autres à se poser des questions.
Le ministre aurait pu se référer à la Constitution, dans laquelle l’arabe tout comme tamazight sont langues nationales et officielles. Cela aurait eu certainement un autre impact. Mais ce ne fut pas le cas.
Il faut dire que la question de la langue a, de tout temps, était un enjeu idéologique, même si, faut-il le préciser, il serait normal et même nécessaire que l’Etat fasse la promotion des langues nationales.
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