Aïsha Al Ahmadi, du signe à la vérité

L’installation « Signs: Vehicles to Truth» de Aïsha Al-Ahmadi (fournie)
L’installation « Signs: Vehicles to Truth» de Aïsha Al-Ahmadi (fournie)
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Aïsha Al Ahmadi, du signe à la vérité

  • La quête artistique de Aisha Al Ahmadi prend source dans la littérature. Son travail est basé sur la recherche et centré sur les thèmes de la politique identitaire, de la vérité et de la perception
  • Étudiante en master d’histoire de l'art et études muséales à l'Université de la Sorbonne à Abu Dhabi, Aïsha Al Ahmadi souligne que tout informe sa pratique, même si elle n’est pas forcément consciente des influences qui l’affectent

BEYROUTH : Du haut de ses 23 ans, Aïsha Al Ahmadi est ce qu’on appelle une « old soul ». Son parcours, de l’écriture et la littérature à l’art conceptuel, reflète l’impressionnante maturité de la jeune artiste émiratie dont on pourra découvrir l’œuvre dès le 28 mars, dans le cadre de l’exposition « Sense of Women », au ME Hotel de Dubai. Cette exposition-événement, lovée dans le bâtiment ondoyant conçu par l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, est entièrement dédiée, comme l’annonce sa thématique, à l’art féminin. Les œuvres proviennent de la MIA Art Collection, une fondation créée par la mécène chilienne Alejandra Castro Rioseco.

L’artiste émiratie Aïsha Al-Ahmadi (fournie)
L’artiste émiratie Aïsha Al-Ahmadi (fournie)

Intriguée par la réponse de Foucault aux calligrammes de Magritte…

On ne peut qu’être interpellé par cette structure sombre où s’organisent, comme autant de panneaux indicateurs, des mots de lumière rouge, tracés en pointillé. Ils disent « Art is subjective ». Dans une autre  œuvre, on peut discerner des fragments de texte : of/ Truth/ Our understanding… rien qui, bout à bout, fasse réellement sens. Pour la jeune artiste, « chaque mot est unique, car l'esprit le relie naturellement à d'autres mots pour former une phrase ». La quête artistique de Aisha Al Ahmadi prend source dans la littérature. Son travail est basé sur la recherche et centré sur les thèmes de la politique identitaire, de la vérité et de la perception. Elle dit aspirer à une forme de réconciliation et un sentiment d'appartenance, entre dessin, gravure, peinture, photographie et sculpture. Ainsi, intriguée par la réponse de Foucault aux calligrammes de Magritte (dans lesquels la forme recule à la lecture) - les signes deviennent partie intégrante de son mode constructiviste et finissent par relier spatialité et textualité.

« Mon amour pour l'art a toujours été lié à mon amour pour l'écriture. On pourrait dire que l’un a conduit à l’autre. Enfant, j'écrivais des histoires que j’illustrais et vendais aux membres de ma famille. C’est ma mère qui a décelé en moi ce potentiel bien avant que je n’en prenne moi-même conscience, insistant pour m’inscrire à des cours d'art. Je suis restée longtemps attachée aux médiums traditionnels tels que la peinture à l'huile et l’acrylique, le fusain et la gravure. Je n’ai commencé à expérimenter l'art conceptuel que pendant mon projet de premier cycle et plus tard, quand j’ai reçu la bourse Sheikha Salama bint Hamdan pour les artistes émergents » confie Aïsha Al Ahmadi à Arab News en français.

Des influences éclectiques

Quand on l’interroge, intrigué par ce parcours inhabituel, sur les influences qui ont irrigué sa passion, la jeune femme hésite à bousculer son panthéon intime : « C'est toujours difficile de répondre à une telle question. J’ai l'impression de devoir choisir mes favoris. Chaque artiste croisé sur mon chemin m’a appris quelque chose, directement ou indirectement. J'admire les œuvres de Jenny Holzer, Artemisia Gentileschi et Taryn Simon. Sur le plan littéraire, je me sens fortement inspirée par les écrits d'Amin Maalouf, en particulier Les identités meurtrières. Des ouvrages tels que The Yellow Wallpaper de Charlotte Perkins Gilman, Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke et Une chambre à soi de Virginia Woolf ont grandement influencé ma pensée et par la suite ma pratique artistique ».

Étudiante en master d’histoire de l'art et études muséales à l'Université de la Sorbonne à Abu Dhabi, Aïsha Al Ahmadi souligne par ailleurs que tout informe sa pratique, même si elle n’est pas forcément consciente des influences qui l’affectent. « Ainsi, ajoute-t-elle, je pense que mes lectures universitaires m’inspirent des idées potentielles pour de futures recherches et par la suite pour une production artistique ».

Un jour, l’arabe

Et parce qu’elle nous conduit de plain-pied sur le territoire de la littérature, nous demandons à Aïsha pourquoi ces mots, auxquels elle fait violence en les isolant des phrases qui leur donnent sens, sont spécifiquement des mots anglais : « Ma pratique artistique est profondément liée à la littérature et à la recherche.  La langue et la littérature font partie intégrante de mon identité, et en particulier la langue arabe. Cependant, en grandissant, je me suis concentrée davantage sur l’anglais qui n’est pas ma langue maternelle et que j’avais besoin de perfectionner. A l’âge adulte, j'ai eu cependant le plaisir de redécouvrir l'arabe et d’en retomber amoureuse. J'ai l'intention de produire des œuvres avec l'arabe en jouant surtout avec les homonymes » affirme-t-elle.

L’installation « Signs: Vehicles to Truth» de Aïsha Al-Ahmadi (fournie)
Une autre vue de l'installation « Signs: Vehicles to Truth» de Aïsha Al-Ahmadi (fournie)

L’art féminin dans un univers dominé par les hommes

Sur le sentiment que lui inspire le fait de faire partie d’un collectif féminin dans le cadre de l’exposition Sense of Women, Aïsha Al Ahmadi souligne qu’elle a « vraiment aimé travailler avec MIA art et surtout faire connaissance avec la fondatrice, Alejandra Castro ». « Cela m'a rappelé que les femmes se tiennent vraiment aux côtés des femmes » affirme-t-elle, ajoutant que « le soutien et l'amour qui ont été apportés à l'exposition sont très réconfortants. Se voir accorder une représentation dans le cadre d'un collectif réservé aux femmes est important principalement parce que le canon de l'histoire de l'art a été en grande partie dominé par les hommes. C’est formidable de voir une initiative jeter la lumière sur les réalisations des femmes artistes et je crois que cela contribue à la production d’une scène artistique plus complète et plus inclusive. Par conséquent, il s’agit également d’une contribution à l’histoire de l’art ».

Trouver son identité dans un monde globalisé

Enfin, sur les difficultés de sa génération, en tant que jeune Émiratie, et sa réponse d’artiste à ces préoccupations, Aïsha commente : « Personnellement, je crois que, comme beaucoup d'autres jeunes émiratis, j'essaie de m’ajuster à un monde qui devient de plus en plus global. D'une société collective émergent des voix individuelles. Je crois que cette lutte pour ancrer son sentiment d'identité est universelle. Avec tant de grands changements en cours, à présent associés à une pandémie mondiale, beaucoup de craintes pourraient émerger de l'incertitude. En ce qui concerne ma réponse artistique, j'ai tendance à produire un travail qui canalise mes pensées sur des sujets tels que l'identité, la perception et le post-colonialisme et qui est fondé sur la recherche. Cela étant dit, il est difficile et probablement irréaliste de parler au nom de toute une génération ».

L’installation de Aïsha Al Ahmadi sera présentée dans le cadre de l’exposition Sense of Women, ME Hotel, Dubai, du 28 mars au 20 avril 2021

 


Yara Shahidi et le podcast «The Optimist Project»

Yara Shahidi (à gauche) et Keri Shahidi font la promotion de leur nouveau podcast «The Optimist Project» à Time Square le 20 novembre 2024. (Images Getty)
Yara Shahidi (à gauche) et Keri Shahidi font la promotion de leur nouveau podcast «The Optimist Project» à Time Square le 20 novembre 2024. (Images Getty)
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  •  Shahidi a lancé ce podcast afin d'explorer les moyens de vivre une vie plus épanouie grâce à divers invités spéciaux présents dans chaque épisode
  • Diplômée de Harvard, elle explique qu'elle a été inspirée par les conversations dynamiques qu'elle a avec les membres de sa famille diversifiée

DUBAÏ: L'actrice et animatrice de podcast Yara Shahidi figure sur la liste des 33 «visionnaires, créateurs, icônes et aventuriers» du monde entier établie par le National Geographic. Elle a évoqué, dans un entretien accordé au magazine, le projet qui lui a permis d'accéder à cette liste.

En 1888, la National Geographic Society a été fondée par 33 pionniers à Washington. Ces «penseurs audacieux... avaient pour objectif de réimaginer la façon dont nous découvrons notre monde». Beaucoup de choses ont changé depuis, mais la mission qui les guidait – élargir les connaissances et promouvoir la compréhension – nous anime toujours. C'est dans cet esprit que nous vous présentons le National Geographic 33, une collection de visionnaires, de créateurs, d'icônes et d'aventuriers du monde entier», explique le magazine à propos de sa nouvelle liste.

Mme Shahidi, dont le père est iranien et qui est en partie originaire du Moyen-Orient, figure sur la liste dans la sous-section «Créateurs», qui célèbre les «penseurs qui sortent des sentiers battus et qui développent des solutions novatrices».

L'actrice de «Black-ish» et «Grown-ish» a été mise en avant grâce à son podcast «The Optimist Project».

Mme Shahidi, âgée de 25 ans, a lancé ce podcast afin d'explorer les moyens de vivre une vie plus épanouie grâce à divers invités spéciaux présents dans chaque épisode.

Diplômée de Harvard, Mme Shahidi explique qu'elle a été inspirée par les conversations dynamiques qu'elle a avec les membres de sa famille diversifiée. L'actrice a deux frères – l'un est acteur et l'autre travaille dans la mode – tandis que son père Afshin Shahidi est directeur de la photographie. Son cousin est le rappeur Nas et son grand-père était un militant des Black Panthers. Mme Shahidi et sa mère, Keri Shahidi, qui dirigent ensemble leur propre société de médias, 7th Sun Productions, ont décidé de faire connaître leurs réflexions à un public plus large avec le podcast, qui a été lancé en 2024.

«Nous nous sentons tellement chanceuses d'avoir ces conversations», a déclaré Keri, coproductrice de Shahidi, au National Geographic. «Mais nous avons également ressenti le besoin de nous assurer que d'autres personnes avaient la possibilité d'entendre ce que nous entendions».

Jusqu'à présent, les invités du podcast ont été Ego Nwodim, star du Saturday Night Live, Courtney B. Vance, acteur lauréat d'un prix Tony, et Laurie Santos, professeur de psychologie à l'université de Yale.

«Le fait de devoir consacrer autant d'efforts à la survie ne permet pas au cerveau de réfléchir à la question suivante: pourquoi vivons-nous?», a déclaré Mme Shahidi. «Qu'est-ce qui me donnerait envie de me réveiller le lendemain?»

Dans sa conversation avec le National Geographic, elle a poursuivi en reconnaissant qu'il s'agissait d'un moment difficile pour la prochaine génération de dirigeants. «Il est accablant de penser à quel point certains de ces systèmes sont brisés, à quel point certains de nos outils de changement sont imparfaits... mais cela s'accompagne d'un déferlement de jeunes gens très inspirés et très motivés.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.