Sense of Women, un événement artistique inédit au ME de Dubaï

Alejandra Castro Rioseco. (Photo fournie).
Alejandra Castro Rioseco. (Photo fournie).
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Sense of Women, un événement artistique inédit au ME de Dubaï

  • C’est sa passion pour l’art féminin qui a poussé Alejandra Castro Rioseco à se lancer dans le mécénat
  • L’exposition s’ouvre avec l’installation «Breathe», des masques à gaz en porcelaine ornés de roses du même matériau, créés avant la pandémie, comme un curieux pressentiment, par l’artiste espagnole émergente Noemi Iglesias Barrios

BEYROUTH: Au ME Hotel de Dubaï, réalisation architecturale de Zaha Hadid, la femme qui a arrondi les angles dessinés par les hommes, s’annonce une exposition entièrement dédiée à des artistes féminines. Sense of Women, qui se tient du 28 mars au 20 avril 2021, est un événement inédit à Dubaï, proposé par la fondation MIA Art Collection dédiée à l’art féminin, en partenariat avec le quotidien et site d’information Arab News et ses éditions internationales. À quelques jours de l’inauguration, nous levons ici un coin de voile sur les coulisses de cet accrochage exceptionnel et les artistes qui y seront présentées.

Alejandra Castro Rioseco, un mécénat sur mille et un fronts

L’âme de ce projet est la mécène chilienne Alejandra Castro Rioseco, ingénieure civile, collectionneuse d’art et directrice de la fondation MIA Art Collection qui réunit les œuvres de sa propre collection, un fonds impressionnant de près de 900 œuvres, soit le plus grand catalogue privé au monde d’œuvres exclusivement féminines. C’est d’ailleurs sa passion pour l’art féminin qui a poussé Alejandra Castro Rioseco à se lancer dans de nombreux projets philanthropiques dont, notamment, la création du musée virtuel MIA Anywhere dédié aux femmes artistes et l’attribution de bourses d’études artistiques, deux initiatives qui la poussent à parcourir le monde, participant activement aux foires mondiales d’art contemporain en quête de nouveaux talents.

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L’exposition s’ouvrira sur l’installation «Breathe», des masques à gaz en porcelaine ornés de roses du même matériau, créés avant la pandémie comme un curieux pressentiment par l’artiste émergente espagnole Noemi Iglesias Barrios. (Photo fournie).

À ses nombreuses activités liées à cet engagement s’ajoute la création de la fondation Mujer Opina dédiée à l’autonomisation des femmes et à la préservation des savoir-faire et des langages indigènes, notamment à travers le projet Las Ultimas Mujeres, («les femmes ultimes») dédié à l’ancestrale culture mapuche. Alejandra Castro Rioseco a figuré pendant cinq ans au conseil du Museo del Barrio de New York. Elle siège à présent, pour la troisième année consécutive, au comité d’acquisition d’art latino-américain pour le Guggenheim new-yorkais ainsi qu’au comité Guggenheim Moyen-Orient basé à Abu Dhabi. Sans compter d’autres implications dans la musique, première Chilienne élue au conseil d'administration de la Fédération internationale de la société Chopin à Varsovie, et dans la danse, siégeant au prestigieux ballet international Jose Limon.

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Aisha al-Ahmadi (photo fournie)

«Vivre à Dubaï, c'est comme vivre à New York dans les années 1950»

Quand on lui demande ce qui, dans son parcours, a pu la conduire du génie civil à la philanthropie, à l'art contemporain et à l'action pour l'autonomisation des femmes, Alejandra Castro Rioseco répond que, bien qu’ayant travaillé dans le domaine de l’ingénierie, elle est depuis l’enfance attirée par le travail caritatif, révoltée contre les inégalités sociales. Quant à mener autant d’activités de front, elle confie que son secret est son amour pour ce qu’elle fait et qui l’attend chaque matin, au réveil, comme un nouveau paysage à découvrir. «Je suis heureuse», reconnaît simplement celle qui se félicite du soutien que lui apporte sa famille, notamment sa fille qui, bien que lycéenne, travaille déjà avec elle en dehors du temps scolaire.

Basée à Dubaï la plupart du temps, elle affirme: «Dubaï est devenu mon lieu préféré, je pense que ceux d'entre nous qui peuvent vivre ici sont vraiment chanceux, non seulement pour tout ce qui s’y passe, mais aussi pour observer et faire partie des grands changements de notre époque. Vivre à Dubaï, c'est comme vivre à New York dans les années 1950. Tout se passe ici. Un empire a été construit en un temps record, malgré les obstacles posés par la nature, avec des technologies de pointe et le soutien d’un gouvernement soucieux de la sécurité et du bien-être de chacun de ses administrés. Il y a beaucoup à apprendre de Dubaï.»

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Le grand hall du ME hotel conçu par l’architecte Zaha Hadid (photo fournie)

Réponses contemporaines pour spectateurs anxieux

En ce qui concerne l’exposition Sense of Women qui se prépare fébrilement au ME hotel pour la soirée du 28 mars, Alejandra Castro Rioseco souligne que cet accrochage, issu de la collection de la fondation MIA, a pour fil conducteur «la capacité d’adaptation des femmes au présent et aux outils et technologies de notre époque. En dehors de leur beauté, ces œuvres véhiculent des messages: le respect de l'environnement, les relations humaines et bien sûr le courage qu’il faut trouver pour vivre chaque jour».

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Liubov Kolbina (photo fournie)

«Ces femmes artistes, de pays et de cultures différentes», ajoute la mécène, «sont finalement semblables dans leur quête, et le succès de chacune se répercute sur nous toutes.» Elles ont notamment en commun leur quête d’équilibre entre la femme en elles et l’artiste, et la pression de la technologie qui les pousse à chercher de nouveaux canaux pour communiquer avec le spectateur contemporain. Un spectateur anxieux autant qu’impliqué dans les problématiques de son époque marquée par la pandémie, et qui a besoin de prendre le temps de faire un deuil avant de retourner à la vie. Les œuvres exposées sont le résultat de cette tension.

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Fatima al-Kindi (photo fournie)

Matériaux, techniques, rêves et regards

L’exposition s’ouvrira sur l’installation «Breathe», des masques à gaz en porcelaine ornés de roses du même matériau, créés avant la pandémie comme un curieux pressentiment par l’artiste émergente espagnole Noemi Iglesias Barrios. Cette œuvre est dédiée aux victimes de la pandémie. On découvrira le long du parcours les œuvres de l’Anglaise Patricia Millns qui interroge le rythme à travers les textiles, ainsi que les travaux d’Aisha al-Ahmadi, artiste pluridisciplinaire née à Abu Dhabi, autour notamment des politiques identitaires.

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Ana Daganzo (photo fournie)

On se laissera surprendre par les photographies d’Ana Daganzo, artiste visuelle espagnole qui explore les particularités de l’œil en tant qu’instrument à travers un langage photographique qui lui est propre. Tout aussi captivants sont les clichés de l’Espagnole Verónica Ruth Frías qui se place au centre de son œuvre. On se laissera emporter dans le monde onirique et troublant de la Japonaise Mari Ito et celui expressionniste de sa compatriote Akiko Nakayama. Les paysages étranges de la Russe Liubov Kolbina, née en Sibérie, et les vastes toiles abstraites de l’Émiratie Fatima al-Kindi qui s’attache à transfigurer le trivial font partie des grands moments de cette exposition où vibre par-dessus tout une sensibilité qui semble particulière à l’art féminin.

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Le grand hall du ME hotel conçu par l’architecte Zaha Hadid (photo fournie)

 


Gigi Hadid défile pour Miu Miu et s'exprime sur la coparentalité avec Zayn Malik

Gigi Hadid a défilé pour Miu Miu lors de la semaine de la mode à Paris. (Getty Images)
Gigi Hadid a défilé pour Miu Miu lors de la semaine de la mode à Paris. (Getty Images)
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  • Le mannequin américain d'origine palestinienne, Gigi Hadid, a défilé pour Miu Miu lors de la semaine de la mode à Paris
  • Cette semaine, Hadid a fait la une des journaux en évoquant sa relation avec son ex-compagnon, Zayn Malik

DUBAI : Le mannequin américain d'origine palestinienne, Gigi Hadid, a défilé pour Miu Miu lors de la semaine de la mode à Paris, portant un mélange de tailleur classique et de style moderne avec une touche de vintage.

Elle a porté une robe-manteau anthracite à double boutonnage, à la silhouette structurée et surdimensionnée. Le look était complété par un chapeau inspiré des années 1920 qui se noue sous le menton.

La tenue était complétée par des boucles d'oreilles pendantes en or, des chaussettes froissées jusqu'aux genoux dans un ton olive discret et des mocassins en cuir marron.

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Elle portait une robe-manteau anthracite à double boutonnage, à la silhouette structurée et surdimensionnée. (Getty Images)

Chez Miu Miu, la marque emblématique de Miuccia Prada, le féminin est non seulement célébré, mais aussi déconstruit, réinventé et porté avec une touche espiègle.

Les silhouettes flottent autour du corps plutôt que d'y adhérer, sculptées par des plis, des drapés et des courbes étudiées. Les soutiens-gorge, qui n'étaient plus cachés, sont devenus des vêtements à part entière.

Le tailleur s'affaisse sur les épaules et les étoles de fourrure, les broches et les lourds bracelets transforment le quotidien en quelque chose de significatif, rappelant que la féminité - qu'elle soit douce ou vive - est toujours une force.

Outre Hadid, Prada, réputée pour son casting de mannequins et de stars hollywoodiennes, a fait défiler un mélange de visages familiers et d'égéries débutantes - Raffey Cassidy et Sarah Paulson - brouillant à chaque pas la frontière entre la mode et le cinéma.

ASAP Rocky, perché au premier rang dans une position nonchalante, s'est imprégné de la scène, tandis que Sydney Sweeney, enveloppée dans la dernière ode à la féminité de Miu Miu, rayonnait du vieil Hollywood et de l'espièglerie moderne, a rapporté l'agence AP.

Cette semaine, Hadid a fait la une des journaux en évoquant sa relation avec son ex-compagnon, Zayn Malik.

Aujourd'hui, des années après la fin de leur relation, qui a duré six ans, leur priorité reste la coparentalité de leur fille de quatre ans, Khai.

"Zayn et moi établissons notre calendrier de garde des mois à l'avance", a déclaré le mannequin dans une interview accordée à Vogue. "Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de changements, mais nous nous aidons mutuellement et nous nous soutenons l'un l'autre".

Hadid a déclaré qu'elle et Malik ont trouvé un moyen de gérer les perceptions publiques de leur passé ensemble.

"Il est difficile pour le monde d'en savoir autant et de croire qu'il sait tout", a déclaré le mannequin. "Au final, nous n'avons pas l'intention de partager toute notre histoire avec tout le monde."

"Ce qui compte pour nous, c'est de prendre soin de notre fille ensemble", a-t-elle ajouté. "Avec beaucoup de respect l'un pour l'autre, pas seulement en tant que co-parents, mais aussi pour tout ce que nous avons vécu ensemble."

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Faire revivre les recettes – les aliments traditionnels égayent les plats de l'iftar

Les tables du Royaume présentent une grande diversité pendant le mois sacré, les familles se transmettant les traditions culinaires de génération en génération. (Images Getty)
Les tables du Royaume présentent une grande diversité pendant le mois sacré, les familles se transmettant les traditions culinaires de génération en génération. (Images Getty)
Les jeunes sont attirés par les aliments traditionnels grâce aux réseaux sociaux. (Instagram/mocculinaire)
Les jeunes sont attirés par les aliments traditionnels grâce aux réseaux sociaux. (Instagram/mocculinaire)
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  • La Commission des arts culinaires a joué un rôle important dans la préservation des plats traditionnels en organisant un certain nombre d'événements et de festivals 
  • Elle a également documenté les méthodes de préparation et les traditions culturelles, soutenu les entrepreneurs et publié des livres et des vidéos

DJEDDAH/RIYAD: Le Ramadan contribue à faire revivre les plats traditionnels en Arabie saoudite, de nombreuses familles préparant des mets propres à leur région.

Les tables du Royaume présentent une grande diversité pendant le mois sacré, les familles transmettant les traditions culinaires de génération en génération.

Le lien entre le Ramadan et ces plats traditionnels est ancré dans les coutumes, mais leur valeur nutritionnelle joue également un rôle clé. Souvent riches en ingrédients énergétiques tels que les viandes et les légumes, ils fournissent des nutriments essentiels qui reconstituent l'organisme après une longue journée de jeûne.

Dans les frontières du Nord, Al-Khumei'ah est un plat bien connu, tandis que la province orientale est réputée pour ses harees (soupe de blé et de viande cuite lentement), selon la Commission des arts culinaires du Royaume.

Le plat emblématique de Riyad est le marqooq (pâte fine avec de la viande, des oignons et un bouillon épicé), tandis que Qassim est connu pour sa pâtisserie Al-Tawah.

À Tabuk, la mafroukah (pâte avec des dattes, du miel et du beurre) est un choix populaire, tandis que Jazan est réputé pour le poisson makshan, cuit avec des oignons et des épices.

Hail propose Al-Baseesa (boules de pâte avec de la pâte de dattes), et Asir est connu pour le tasabee' (mélange de farine, de lait et de sucre).

Najran propose Al-Wafd et Al-Maraq (boules de pâte), tandis que La Mecque est connue pour sa soupe d'orge rouge. À Médine, le sobiyah est une boisson traditionnelle très appréciée, à base d'orge ou d'avoine.

Al-Baha est connu pour son pain maraqa, tandis que Jouf est spécialisé dans le pain saj, un pain plat sans levain.

Les jeunes sont attirés par les aliments traditionnels grâce aux réseaux sociaux.

«Le fait de vivre à une époque où tout le monde essaie de suivre les tendances et de rivaliser pour savoir qui a fait le mieux, ainsi que la culture du partage des photos, constituent une grande motivation. Mais je ne peux pas nier que la nostalgie et la connexion émotionnelle jouent également un rôle important», a déclaré Maryam al-Oufi.

Loza al-Mahdi et Eman al-Hussaini, une mère et une fille de l'ouest de l'Arabie saoudite, pensent que ces plats représentent des souvenirs importants.

«Peu importe le nombre de nouvelles recettes que nous essayons, les plats traditionnels ont une place spéciale parce qu'ils nous rappellent des souvenirs d'enfance et nous relient au passé.»

Le maamoul, une pâtisserie fourrée aux dattes qui revêt une grande importance culturelle et spirituelle, reste un plat de base incontournable pendant le Ramadan.

Al-Mahdi a déclaré: «Aucun Ramadan n'est complet sans le maamoul. C'est un plat qui rassemble toute la famille.»

Des plateformes comme TikTok et X ont facilité le partage et la préservation des recettes traditionnelles. «Partager des recettes sur TikTok ou même poster des photos de plats sur X y contribue vraiment», explique Al-Oufi.

«Lorsque nous voyons des photos et des vidéos intéressantes, nous avons envie de goûter à nouveau à ces plats et de faire revivre des recettes disparues.»

Pour beaucoup, la cuisine du Ramadan est une question d'héritage familial. «Les familles ont le choix entre perpétuer la tradition et la transmettre aux générations futures ou l'enterrer», explique Al-Oufi.

Al-Mahdi a souligné l'importance de l'apprentissage pratique: «Je veille à enseigner à mes enfants comment cuisiner correctement, comme je l'ai appris de ma mère et de ma grand-mère.»

Certains plats ont une valeur sentimentale profonde. Al-Oufi se souvient du souci du détail de sa grand-mère: «Ma grand-mère était très pointilleuse sur la nourriture, en particulier sur la taille et la forme des luqaimat. Ma grand-mère est décédée, mais ses règles survivent dans notre esprit.»

De même, Al-Hussaini nous fait part d'un plat qui lui tient à cœur: «L'un des plats les plus importants que je dois préparer pendant le Ramadan, et que mes enfants adorent, est le Jaib al-Tajir (poche du marchand).»

La Commission des arts culinaires a joué un rôle important dans la préservation des plats traditionnels en organisant un certain nombre d'événements et de festivals qui mettent en valeur la cuisine patrimoniale saoudienne.

Elle a également documenté les méthodes de préparation et les traditions culturelles, soutenu les entrepreneurs et publié des livres et des vidéos, contribuant ainsi à susciter l'intérêt pour les aliments traditionnels.

Les marchés et les restaurants traditionnels jouent également un rôle majeur dans la préservation de ces plats, en offrant aux visiteurs la possibilité de découvrir des saveurs authentiques et en promouvant la culture alimentaire traditionnelle à travers les générations.

La Commission des arts culinaires promeut les aliments traditionnels pendant le Ramadan en partageant un contenu spécial sur les réseaux sociaux et sur son site web.

Il s'agit notamment de mettre en avant les plats traditionnels du Ramadan, leurs méthodes de préparation, leurs origines historiques et leur signification culturelle.

En partageant ces connaissances, la commission encourage la communauté à apprécier et à préserver le patrimoine culinaire saoudien pendant le Ramadan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Louvre Abou Dhabi inaugure la 5e édition de l’exposition « Art Here » et du Richard Mille Art Prize

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  • Le Louvre Abou Dhabi a annoncé la cinquième édition de son exposition annuelle « Art Here », élargissant son champ d'action aux artistes contemporains du CCG, du Japon et de la région MENA
  • Organisée en collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, l'exposition de cette année explore le thème des "Shadows", en réfléchissant à l'interaction de la lumière et de l'obscurité dans l'architecture, l'art et la poésie

ABOU DHABI : Le Louvre Abou Dhabi a annoncé la cinquième édition de son exposition annuelle « Art Here », élargissant son champ d'action aux artistes contemporains du CCG, du Japon et de la région MENA ayant un lien avec le CCG.

Organisée en collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, l'exposition de cette année explore le thème des "Shadows", en réfléchissant à l'interaction de la lumière et de l'obscurité dans l'architecture, l'art et la poésie.

Sous le commissariat de l'artiste suisse d'origine japonaise Sophie Mayuko Arni, « Art Here » 2025 invite les artistes spécialisés dans la sculpture et les installations immersives en plein air à soumettre leurs propositions du 26 février au 30 avril.

L'exposition présentera des œuvres d'art sous le dôme emblématique du musée, en s'inspirant de l'esthétique traditionnelle du golfe Persique et du Japon. Le concept d'In'Ei (ombre en japonais) s'aligne sur les éléments architecturaux régionaux tels que les fenêtres à moucharabieh et les écrans shoji, soulignant la beauté de l'ombre et de la lumière.

Manuel Rabaté, directeur du Louvre Abou Dhabi, a souligné l’importance de l'exposition et son rôle dans la promotion des échanges culturels : "Cette année, nous sommes ravis d'étendre notre appel au Japon, élargissant ainsi les horizons géographiques et culturels de l'exposition. Avec des sculptures et des installations adaptées aux espaces extérieurs, cette édition continue de célébrer l'évolution du dialogue entre les cultures".

Peter Harrison, directeur général de Richard Mille EMEA, a souligné l'étape franchie après cinq années d'excellence artistique, en insistant sur l'importance de l'inclusion d'artistes japonais : "L'art reste une force puissante pour unir des perspectives diverses, favoriser un dialogue significatif et inspirer la créativité à l'échelle mondiale."

L'exposition sert de plateforme aux artistes pour réinterpréter la façon dont les ombres façonnent notre perception de l'espace et de la forme, encourageant ainsi les expressions artistiques innovantes. Les œuvres sélectionnées concourront pour le prestigieux Richard Mille Art Prize.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp