ABOU DHABI: Le porte-avions français Charles de Gaulle est arrivé jeudi à Abou Dhabi, une affirmation de «la liberté de navigation» sur les voies maritimes de la région.
Le navire amiral de la marine française a accosté au port de Mina Zayed avec son groupe aéronaval de trois frégates, un sous-marin et un navire de ravitaillement.
Son arrivée dans la capitale des Émirats arabes unis s'inscrit dans le cadre de «Clemenceau 21», un déploiement de quatre mois à travers la Méditerranée orientale, la mer Rouge, l'océan Indien et le golfe sous le nom de et qui comprend des opérations avec la coalition contre Daech.
Le navire est accompagné de frégates de la Grèce et de la Belgique et du destroyer de la marine américaine USS Porter.
«La mission principale du déploiement Clemenceau 21 est la lutte contre le terrorisme, contre Daech», indique le contre-amiral Marc Aussedat. «Nous sommes également déployés dans les zones stratégiques où sont en jeu les intérêts français, européens et de nos alliés. C'est un outil pour propager la stabilité et rappeler à tous l'importance de la liberté de navigation et de la liberté d'action depuis la mer», ajoute-t-il.
L’Iran et ses milices sont soupçonnés d’être les auteurs d’une série d’attaques contre la navigation sur les voies maritimes les plus fréquentées du monde autour de la péninsule arabique.
Le porte-avions Charles de Gaulle, qui transporte vingt avions de combat Rafale et deux avions d'alerte précoce et de contrôle E-2C Hawkeye, reste à Abou Dhabi jusqu'à mercredi.
Depuis qu'il a quitté sa base de Toulon le mois dernier, Charles de Gaulle a participé cette semaine à divers exercices militaires, notamment des exercices conjoints avec les États-Unis, le Japon et la Grèce dans la mer d'Oman.
Le mois prochain, le porte-avions participera également à des exercices avec l'Inde et les Émirats arabes unis avant de retourner en Méditerranée orientale pour poursuivre ses tâches avec la coalition anti-Daech.
Guillaume Pinget, commandant de Charles de Gaulle, a annoncé que l'arrêt à Abou Dhabi avait permis aux équipages de se reposer et de renouer avec la famille et les amis après 40 jours en mer.
«Faire escale à Abou Dhabi est une occasion pour mener des opérations logistiques et effectuer des travaux de maintenance sur le navire», ajoute-t-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com