Démantèlement d'une cellule terroriste en lien avec le groupe EI au Maroc

Depuis 2002, la police marocaine a démantelé plus de 2000 cellules terroristes et a interpellé plus de 3500 personnes dans le cadre d'affaires liées au terrorisme, d'après les derniers chiffres officiels (AFP)
Depuis 2002, la police marocaine a démantelé plus de 2000 cellules terroristes et a interpellé plus de 3500 personnes dans le cadre d'affaires liées au terrorisme, d'après les derniers chiffres officiels (AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 26 mars 2021

Démantèlement d'une cellule terroriste en lien avec le groupe EI au Maroc

  • L'enquête préliminaire a aussi révélé que les mis en cause «cherchaient à acquérir une expertise dans la fabrication des explosifs et des engins explosifs»
  • La perquisition au domicile du suspect principal a permis la saisie «d’une importante somme d’argent en devise européenne, de quatre passeports appartenant aux membres de la cellule» mais aussi «plusieurs armes blanches, et du matériel informatique»

RABAT: La police marocaine a annoncé jeudi l'arrestation de quatre Marocains suspectés d'avoir des "plans terroristes" à Oujda (nord-est), en lien avec le groupe Etat islamique (EI), une opération menée en coordination avec les renseignements américains.  

Les quatre suspects, âgés entre 24 et 28 ans, "ont déclaré leur loyauté à l'émir présumé de l'Etat islamique" et planifié de "mener des plans terroristes contre des installations nationales vitales, des locaux sécuritaires et des bases militaires" dans le royaume, a indiqué le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) dans un communiqué.

L'enquête préliminaire a aussi révélé que les mis en cause "cherchaient à acquérir une expertise dans la fabrication des explosifs et des engins explosifs" et coordonnaient avec un leader de l'EI "en vue de leur fournir les ressources et le soutien logistique nécessaire pour financer leurs projets destructeurs", d'après la même source.

La perquisition au domicile du suspect principal a permis la saisie "d’une importante somme d’argent en devise européenne, de quatre passeports appartenant aux membres de la cellule" mais aussi "plusieurs armes blanches, et du matériel informatique", détaille le communiqué.

Le démantèlement de cette "cellule terroriste" s'est faite en coordination avec les services de renseignements américains, souligne le BCIJ. 

Largement épargné ces dernières années par les violences liées aux groupes jihadistes, le Maroc a été marqué fin 2018 par une attaque contre deux touristes scandinaves, décapitées au nom de l'EI dans les montagnes du Haut-Atlas (sud). 

Depuis 2002, la police marocaine a démantelé plus de 2000 cellules terroristes et a interpellé plus de 3500 personnes dans le cadre d'affaires liées au terrorisme, d'après les derniers chiffres officiels.


L'angoisse de familles d'otages à Gaza après la reprise des frappes israéliennes

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza. (AFP)
Short Url
  • "On ne sait pas grand-chose mais une chose qui est sûre, c'est que la pression militaire sur Gaza met en danger les otages", dit-elle dans un entretien à l'AFP
  • Son fils, aîné d'une fratrie de trois enfants, a été capturé le 7 octobre 2023 dans une base en lisière de Gaza, alors qu'il "était en pyjama et sans arme"

JERUSALEM: "Nos enfants sont en danger", affirme Herout Nimrodi, dont le fils Tamir, soldat israélien enlevé à l'âge de 18 ans est toujours captif dans la bande de Gaza, exprimant comme d'autres proches d'otages l'angoisse quotidienne des familles depuis qu'Israël y a repris ses bombardements.

"On ne sait pas grand-chose mais une chose qui est sûre, c'est que la pression militaire sur Gaza met en danger les otages", dit-elle dans un entretien à l'AFP.

Son fils, aîné d'une fratrie de trois enfants, a été capturé le 7 octobre 2023 dans une base en lisière de Gaza, alors qu'il "était en pyjama et sans arme".

Le jeune homme, qu'elle qualifie de "joyeux, curieux, altruiste, créatif", était soldat dans l'unité du Cogat, organisme du ministère de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.

Il a eu le temps d'envoyer un message à sa mère évoquant les tirs de roquettes, mais 20 minutes après cet appel, il a été enlevé avec deux autres soldats, tués deux mois plus tard dans Gaza, dans des conditions non encore totalement élucidées.

"Négociations" 

Mme Nimrodi n'a reçu aucun signe de vie de son fils depuis la vidéo de son enlèvement diffusée par le Hamas le 7 octobre 2023, le jour où le mouvement islamiste a déclenché la guerre.

La trêve ayant tenu du 19 janvier au 17 mars a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit dans des cercueils, en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Mais le 18 mars, après plusieurs semaines de désaccord avec le Hamas sur la façon de prolonger le cessez-le-feu, Israël a repris des opérations militaires à grande échelle dans la bande de Gaza, en commençant par des bombardements intenses.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza.

Sur les 251 otages enlevés lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 morts selon l'armée israélienne.

"Pendant un an et demi, ça n'a pas marché, ce qui a fonctionné, ce sont les négociations et la pression [du président américain Donald Trump]", affirme Mme Nimrodi, déplorant, comme le président israélien Isaac Herzog le 25 mars que "la question des otages [ne soit] plus la priorité en Israël".

Tamir Nimrodi, qui a eu 20 ans en captivité, est l'un des 24 otages présumés vivants encore à Gaza mais l'un des rares dont aucune preuve de vie n'a été fournie depuis son enlèvement.

Mme Nimrodi participe régulièrement aux rassemblements des familles d'otages à Tel-Aviv, mais toutes ne sont pas d'accord entre elles et certains proches des captifs soutiennent le choix des armes plutôt que la négociation.

"Le Hamas ne libérera jamais les otages de bon coeur et sans pression militaire, on ne les reverra jamais", affirme Tzvika Mor, dont le fils Eitan a été enlevé du festival de musique Nova.

Fondateur du Forum Tikva ("Espoir" en hébreu), qui regroupe plusieurs proches d'otages, M. Mor estime que "chaque fois que le Hamas dit: pouce, le gouvernement négocie au lieu de lui mettre plus de pression pour libérer tous les otages en une seule fois".

"Tellement dur" 

Mais pour Dani Miran, pilier des rassemblements pour les otages dont le fils Omri, 48 ans, a été enlevé de son domicile au kibboutz Nahal Oz, "la crainte que nos otages soient touchés par des frappes israéliennes est quotidienne".

M. Miran, qui va avoir 80 ans, raconte que "les otages qui sont revenus ont témoigné que quand l'armée israélienne attaque à Gaza, les otages en subissent les conséquences".

Il se dit renforcé par le soutien "du peuple" et assure rester "fort" pour son fils, qui a deux filles.

"On vient de fêter les deux ans d'Alma, sa plus jeune fille, son second anniversaire sans son père, c'est tellement dur", dit-il.

"Je veux prendre Omri dans mes bras et lui dire comment tout le peuple se bat pour que tous les otages reviennent en une seule fois", a-t-il dit au micro lors du rassemblement hebdomadaire samedi soir à Tel-Aviv.

Quelques jours avant la Pâque juive, fête qui célèbre la liberté retrouvée des Hébreux après l'esclavage en Egypte, selon la Bible, Mme Nimrodi, dont le prénom Herout signifie "Liberté", attend son fils.

"Il aime tellement cette fête", ajoute-t-elle.

 


L'Arabie saoudite achève les préparatifs de son pavillon pour l'Exposition universelle de 2025

Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs. (SPA)
Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs. (SPA)
Short Url
  • Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs.
  • Il mettra en lumière le paysage culturel et innovant de l'Arabie saoudite

DUBAI : L'Arabie saoudite a achevé la construction et les préparatifs de son pavillon pour l'Expo 2025, qui ouvrira ses portes à Osaka le 13 avril.

Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs.

Il mettra en lumière le paysage culturel et innovant de l'Arabie saoudite, tout en dévoilant de nouvelles initiatives conçues pour encourager le public japonais à explorer le royaume et à s'y connecter.

Au cours des deux derniers mois, le pavillon saoudien a lancé une tournée dans sept villes japonaises, offrant aux communautés locales et aux touristes la possibilité de profiter de l'hospitalité saoudienne et d'explorer la culture du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Cet article a été publié à l'origine sur Arab News Japan

 


L'espérance de vie en Arabie saoudite atteint 78,8 ans, selon le ministère de la Santé

Les efforts saoudiens en matière de santé publique vise à créer une société dynamique avec une meilleure santé et un plus grand bien-être. (SPA)
Les efforts saoudiens en matière de santé publique vise à créer une société dynamique avec une meilleure santé et un plus grand bien-être. (SPA)
Short Url
  • Il reflète les efforts déployés pour améliorer la qualité des soins de santé et renforcer les mesures préventives.
  • Le ministère poursuit l'amélioration des services de santé préventifs et curatifs, l'extension des programmes d'éducation à la santé et l'intensification du dépistage précoce des maladies et des tumeurs.

RIYAD : d'après le ministère de la Santé, l'espérance de vie en Arabie saoudite est passée de 74 ans en 2016 à 78,8 ans en 2024.

Cette hausse reflète les efforts déployés pour améliorer la qualité des soins de santé et renforcer les mesures préventives, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Cette annonce a été faite à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée chaque année le 7 avril et placée cette année sous le thème « Des débuts sains, un avenir plein d'espoir ».

Les efforts saoudiens en matière de santé publique s'inscrivent dans le programme de transformation du secteur de la santé, dans le cadre de la Vision 2030, qui vise à créer une société dynamique avec une meilleure santé et un meilleur bien-être, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

Sous la supervision du ministère, le système de santé a lancé des initiatives ciblées et des campagnes de sensibilisation pour promouvoir des habitudes saines, encourager la marche et soutenir les pratiques quotidiennes favorisant le bien-être. 

Ces mesures ont contribué à l'amélioration de la santé publique et de la qualité de vie, ouvrant la voie à l'objectif d'augmenter l'espérance de vie à 80 ans d'ici 2030, a indiqué l'APS.

Le ministère a également mis en œuvre des réformes en matière de santé et de nutrition, en collaboration avec diverses entités gouvernementales, telles que l'interdiction des huiles hydrogénées, la réduction du sel dans les aliments et l'obligation d'étiqueter l'apport calorique sur les produits alimentaires et dans les restaurants. Ces mesures permettent de renforcer la santé publique et de réduire les maladies chroniques.

Le ministère continue d'améliorer les services de santé préventifs et curatifs, d'étendre les programmes d'éducation à la santé et d'intensifier le dépistage précoce des maladies et des tumeurs. 

L'objectif est d'augmenter l'espérance de vie, de réduire les maladies chroniques et d'améliorer la qualité de vie, ouvrant ainsi la voie à un avenir plus sain, plus prospère et plus durable.

De son côté, l'Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane a salué l'engagement de l'Arabie saoudite dans le secteur de la santé et la mise en œuvre de programmes dans ce domaine, soulignant que le progrès de la société dépend du bien-être des individus.

L'organisation a déclaré que la Vision 2030 accordait la priorité au secteur de la santé, ce qui permettrait d'améliorer les services médicaux, la sécurité et la satisfaction des patients, ainsi que les chances de rétablissement grâce au développement des infrastructures et à la restructuration des institutions.

Elle a également souligné le soutien de l'Arabie saoudite au secteur mondial de la santé, qui s'étend à de nombreux pays par le biais de programmes de santé et de convois médicaux dans le cadre des efforts humanitaires du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com