Noor Riyadh fait référence au passé de l'Arabie saoudite et à son présent en évolution rapide

Cet événement créatif capital vise non seulement à célébrer l’ampleur de l’art, mais aussi la volonté du Royaume d’encourager l’économie de la création. (SPA / Fournie)
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Publié le Dimanche 21 mars 2021

Noor Riyadh fait référence au passé de l'Arabie saoudite et à son présent en évolution rapide

  • Le festival illumine la capitale avec plus de 60 œuvres d'artistes internationaux et saoudiens en dépit de la pandémie
  • Noor Riyadh, le gigantesque festival des lumières, a inauguré sa première édition le jeudi 18 mars, en pleine pandémie mondiale

RIYADH: Pendant 17 jours, la ville de Riyadh sera transformée en une galerie d’art à ciel ouvert avec plus de 33 installations lumineuses à travers la capitale du Royaume. 

Noor Riyadh, le gigantesque festival des lumières, a inauguré sa première édition le jeudi 18 mars, en pleine pandémie mondiale. Cet événement créatif capital vise non seulement à célébrer l’ampleur du talent artistique illustré par le travail de plus de 60 artistes internationaux et saoudiens, mais aussi la volonté du Royaume d’encourager l’économie de la création. 

Sur le terrain du Palais de la culture dans le prestigieux quartier diplomatique de Riyad se trouve un unique café pop-up - emblématique, pourrait-on dire, du passe-temps populaire de l'Arabie saoudite. Pourtant, il y a quelque chose de différent dans ce bar en particulier. Des extraits de poésie arabe recouvrent l’extérieur du pop-up, illuminé d’une douce lueur. Traduits en anglais, ils disent: «Je suis celui qui vient de la ville de rêve. Que devrais-je écrire ?" 

Intitulé «Ricochet», le pop-up est une œuvre d'art lumineux du plus jeune artiste de la première édition du festival, Nojoud Alsudairi, qui aborde l'espace public à travers la poésie arabe. Lorsque les visiteurs prennent une tasse de café, la tasse elle-même est couverte d’extraits de poèmes, tels que «Dans votre pays, générosité, toujours» ou «Je n'ai pas d’autre maison». L’installation architecturale d’Al-Sudairi est profondément ancrée dans son époque et les effets de la pandémie sur la vie urbaine. 

Pendant la quarantaine de Riyadh, Alsudairi, 26 ans, a collecté des haïkus, une forme poétique japonaise, et a déconstruit des phrases à partir de lettres écrites par des habitants de Riyadh à leur ville. Des enseignes lumineuses supplémentaires de «Ricochet» jonchent les alentours de la ville, disséminant l'œuvre d'art à travers le paysage urbain éclectique de Riyadh. 

«Mon travail a commencé pendant la pandémie en tant que projet de recherche sur la manière dont les habitants de Riyadh interagissaient avec leur ville pendant la quarantaine», déclare M. Alsudairi. «J'ai commencé à demander aux gens que je connais d'envoyer des phrases courtes sur la façon dont ils voyaient la ville à travers leurs fenêtres, et cela m'a donné l'idée d'intégrer la littérature dans le projet grâce à la signalisation autour de la ville. 

« Le résultat est un essai visuel sur la façon dont la signalétique à Riyadh devient l'interface de la ville. En parcourant les rues de Riyadh la nuit, on constate que la ville est devenue le reflet de ce paysage électrique, de tous ces mots et phrases formant d'étranges morceaux de poésie abstraite. 

Jusqu'au 3 avril, la ville de Riyadh sera transformée en galerie à ciel ouvert, éclairée par des installations lumineuses à grande échelle. Comme le note Raneem Farsi, la commissaire saoudienne de l'exposition, ce qui rend l'exposition dynamique, c'est que «Noor Riyadh a inclus de nombreux artistes saoudiens, dont beaucoup ont été chargés de réaliser des pièces spécialement pour l'exposition». 

EN BREF

Sur le terrain du Palais de la culture dans le prestigieux quartier diplomatique de Riyadh se trouve un seul café pop-up - emblématique, pourrait-on dire, du passe-temps populaire de l'Arabie saoudite. Pourtant, il y a quelque chose de différent dans ce bar en particulier. Des extraits de poésie arabe recouvrent l’extérieur du pop-up, illuminé d’une douce lueur. Traduits en anglais, ils disent: «Je suis celui qui vient de la ville de rêve. Que devrais-je écrire ?" 

Les œuvres d'art, qui englobent une gamme de supports, y compris la musique, la sculpture et la performance, se trouvent dans deux régions principales: le centre historique du roi Abdul Aziz et le quartier financier du roi Abdallah, où les visiteurs peuvent également voir «Light Upon Light», une exposition d'art lumineux des années 1960 à nos jours, qui se poursuit jusqu'au 12 juin. 

Alors que la communauté artistique mondiale devra voir les œuvres d'art virtuellement, les Saoudiens ont déjà afflué vers les lieux en nombre record. 

« Encourager l’économie saoudienne de la création est un des aspects les plus fondamentaux de Vision 2030, et c'est l'un des principaux points forts du programme de Noor Riyadh», dit Anas Najmi, conseiller de la Commission royale pour la ville de Riyadh, à Arab News. « Malgré tous les défis de la pandémie, nous avons réussi à avoir 15 000 visiteurs en une seule journée. Par ailleurs, plus de 1 200 emplois ont été créés dans le cadre du festival Noor Riyadh, dont la moitié sont destinés aux Saoudiens. 

L'un des objectifs du festival est d'attirer les visiteurs vers des sites de Riyadh peu fréquentés, notamment la Bibliothèque nationale du roi Fahd, le quartier diplomatique et JAX, la zone industrielle de Diriyah. 

«Light Upon Light», l'exposition principale, présente une étude approfondie de l'histoire de l'art de la lumière à travers l'exposition d'œuvres d'artistes internationaux de premier plan du mouvement, dont Dan Flavin, James Turrell, Lucio Fontana, Julio Le Parc et Robert Irwin, aux côtés d’artistes de renom du monde de l'art contemporain comme Urs Fischer et Yayoi Kusama. Sont également présentées les œuvres des artistes émergents et confirmés les plus éminents d'Arabie saoudite : Nasser Al-Salem, Manal AlDowayan, Rashed AlShashai, Sultan bin Fahad, Dana Awartani, Maha Malluh, Ayman Yossri Daydban, Ahmed Mater, Ahmad Angawi, Abdullah AlOthman, Sarah Abu Abdallah et Mohammad AlFaraj. 

« À ma connaissance, c'est la première fois que l'art lumineux est présenté ici dans le Royaume, et rien que pour cela, il est important», déclare la conservatrice Susan Davidson à Arab News. « Ce qui est également significatif, c'est l'impact que j'espère cela aura sur le peuple saoudien. L'art prend de nombreuses formes et peut apporter un niveau de bien-être et de joie dans votre vie. Cela est conforte les ambitions de Vision 2030 pour faire de Riyadh en particulier une ville très plaisante. » 

L’art lumineux des artistes saoudiens fait référence à la fois au passé et au présent de l’Arabie à travers des formes conceptuelles. Par exemple, «Once Was A Ruler» (2019) de Sultan bin Fahad est une série de composites tirés de ses photographies d'anciennes sculptures de monarques du royaume arabe antique de Lihyan, fusionnées avec les rayons X de son corps. Le «Casino AlRiyadh» d'Abdullah Al-Othman (2021) prend la forme d'une enseigne de couleur néon qui imite l'anatomie unique de la ville de Riyadh et s'inspire de la signalisation lumineuse dans toute la ville. Il fait également référence aux anciens lieux de rassemblement à Riyadh. 

Le mariage le plus puissant entre l'ancien et le moderne en Arabie saoudite réside dans l’art lumineux de l’œuvre de Robert Wilson «PALACE OF LIGHT» (2021). Elle se compose de deux parties : de multiples éléments lumineux performatifs qui habillent le paysage d'At-Turaif - le quartier historique de Diriyah et première capitale de la dynastie saoudienne datant de 1766 - et un grand plat en cuivre placé devant le palais qui, lorsque la performance a lieu, semble émerger de la mer alors que les bords incurvés de la structure en pisé de Diriyah sont recouverts d'images projetées de vagues en mouvement. 

La performance poignante a rapidement séduit et a été largement partagée sur les réseaux sociaux, donnant au monde un avant-goût de l'éclat de Noor Riyadh. Et comme le dit Davidson : «Beaucoup de choses se transmettent dans le monde de l'art grâce au bouche à oreille. Même ceux qui n'ont pas pu assister à ce spectacle monumental en entendront parler. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les 80 ans de Dave: «pour un beatnik, faire carrière est un gros mot!»

Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris
  • Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965

PARIS: "A 20 ans, je rêvais de vivre en chantant, surtout pas faire carrière! Pour le beatnik que j'étais, c'était un gros mot!": à 80 ans, Dave, l'interprète des indémodables "Vanina" et "Du côté de chez Swann", n'en revient pas d'être devenu un chanteur populaire mais refuse de songer à des adieux.

"J'aimerais bien chanter jusqu’à la fin. La scène, c'est le nirvana et on nous paie pour ça, en plus!", confie à l'AFP le plus Français des Néerlandais, connu aussi pour son franc-parler.

Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris, avant une nouvelle tournée qui passera par Amsterdam et Bruxelles.

"Quand je suis devenu chanteur populaire, je n'ai rien compris. En plus, je n'étais pas du tout branché +variétoche+...", ajoute celui qui est toujours fan de jazz.

Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965: "je faisais la manche dans le Quartier latin. En m'accompagnant à la guitare, je reprenais les succès du moment", raconte Dave, qui vient de publier une autobiographie, "Comment ne pas être amoureux de vous" (Talent Editions).

"On m'a conseillé d'aller plutôt à Saint-Tropez. (...) Maintenant, j'y retourne, mais comme client!", ajoute le chanteur vite remarqué par le producteur Eddie Barclay.

En 1972, il est enrôlé dans l'opéra-rock "Godspell". Deux ans après, il perce enfin avec la reprise de "Sugar Baby Love" des Rubbets, adapté en français par son compagnon Patrick Loiseau, qui deviendra son parolier attitré. La même année, "Vanina" dépasse le million d'exemplaires.

Après "Dansez maintenant" et "Mon cœur est malade", deux autres tubes, Dave se maintient au sommet du hit-parade avec "Du côté de chez Swann", une ballade romantique signée encore Patrick Loiseau et devenue l'une des chansons emblématiques des seventies.

«Comme Henri Salvador»

"Quand Patrick m'a proposé ce texte, je lui ai demandé s’il n'était pas fou. Cela me semblait trop littéraire et je pensais que ça ne marcherait jamais... Finalement, le succès a été énorme. Ma seule chanson diffusée sur France Inter!", ironise-t-il.

"Sans prétention, les textes étaient plutôt intéressants à l'époque. Aujourd'hui, ils ont perdu un peu en qualité", juge-t-il. Dans la jeune génération, Zaho de Sagazan et Vianney sont toutefois ses préférés.

"Depuis toujours, j'aime amuser la galerie avec des blagues caustiques mais je suis un gentil avec un bon fond", assure le chanteur, victime d'une lourde chute en 2022 qui a entraîné quatre jours de coma, avec, pour seules séquelles, la perte de l'odorat et du goût.

A 80 ans, le chanteur rêve d'un album "à un million d’exemplaires, comme Henri Salvador à la fin de sa vie".

"Pour le plus tard possible", Dave a laissé des instructions pour qu'on grave sur son urne funéraire le mot "ouf": "parce que je serai probablement content que cela se termine et parce que +ouf+ en verlan, veut dire fou. Un bon résumé de ma vie".


Boxe: à Riyad, 25 ans après, les lourds ont un nouveau roi avec l’Ukrainien Usyk

Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Avec sa victoire sur le Britannique Tyson_Fury lors du match "Ring of Fire" de Riyad, l'Ukrainien Oleksandr Usyk a rejoint les grands noms de la boxe que sont Muhammad Ali, Joe Louis et Mike Tyson en tant que champion incontesté des poids lourds. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • Galvanisé par des chants «Usyk! Usyk!» et sous les yeux du footballeur Cristiano Ronaldo ou encore d'Anthony Joshua, autre top boxeur des lourds, l'Ukrainien a envoyé un premier sérieux avertissement dans le huitième round au Britannique Fury
  • Désormais champion incontesté de la catégorie reine, Usyk rejoint des légendes de la boxe à avoir réussi une telle performance, parmi lesquelles Mohamed Ali, Joe Louis ou «Iron» Mike Tyson

RYAD : Le combat «d'une génération» a tenu ses promesses: Oleksandr Usyk est devenu dimanche à Ryad le nouveau champion incontesté des lourds, une première en 25 ans, grâce à sa victoire aux points contre Tyson Fury.

La catégorie reine a enfin un nouveau roi! En ajoutant le titre WBC de son adversaire du jour à ses trophées WBA, WBO et IBF, l'Ukrainien, désigné vainqueur par décision partagée, a unifié les quatre ceintures poids lourds.

Deux juges ont donné Usyk gagnant 115-112 et 114-113, le troisième prenant le parti de Fury, à 114-113.

Usyk est le premier champion incontesté de la catégorie depuis Lennox Lewis, qui avait atteint le Graal en 1999 à Las Vegas à l'issue de sa victoire face à Evander Holyfield. Seulement, il n'existait à cette époque que trois ceintures.

L'exploit d'Usyk est donc inédit.

«C'est un grand moment, un grand jour», a savouré l'Ukrainien de 37 ans, se disant «prêt pour une revanche».

«Les Ukrainiens frappent fort!», a salué sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky, adressant ses «félicitations au champion».

Le grand moustachu de Simferopol, qui rend malgré tout une quinzaine de centimètres à Fury (2,06 mètres) a attaqué le premier et progressivement pris le contrôle du combat, résistant aux sursauts du «Gypsy King».

A mi-parcours, il comptait le double de coups portés par rapport au rusé Fury, auteur de quelques mauvais gestes.

- Fury sauvé par la cloche -

Galvanisé par des chants «Usyk! Usyk!» et sous les yeux du footballeur Cristiano Ronaldo ou encore d'Anthony Joshua, autre top boxeur des lourds, l'Ukrainien a envoyé un premier sérieux avertissement dans le huitième round au Britannique Fury, qui a continué le combat avec un gros coquard sous l'œil droit.

A la reprise suivante, Usyk est tout simplement passé à quelques secondes d'éteindre la lumière. Sur un enchaînement dévastateur au visage, il a envoyé Fury, titubant, dans un coin du ring. Le «Gypsy King» a été sauvé par la cloche, alors que l'arbitre avait commencé le décompte.

Désormais champion incontesté de la catégorie reine, Usyk rejoint des légendes de la boxe à avoir réussi une telle performance, parmi lesquelles Mohamed Ali, Joe Louis ou «Iron» Mike Tyson.

Avant la rencontre, les deux protagonistes affichaient un bilan impeccable. Et beaucoup craignaient que le choc, qualifié d'affrontement qui «n'arrive qu'une fois par génération» par le promoteur Frank Warren, ne se solde par un nul.

Mais Usyk a collecté une 22e victoire en autant de combats, tandis que Fury a subi sa première défaite (34 victoires, un nul).

Le Britannique de 35 ans a décrit un «combat fantastique avec Oleksandr», estimant toutefois qu'il méritait de gagner à la place d'Usyk, et que la décision avait pu être influencée par le contexte géopolitique et la guerre en Ukraine.

 


Hoor al-Qasimi nommée directrice artistique de la Biennale de Sydney

Al-Qasimi a créé la Fondation d’art de Sharjah en 2009 et en est actuellement la présidente et la directrice. (Instagram)
Al-Qasimi a créé la Fondation d’art de Sharjah en 2009 et en est actuellement la présidente et la directrice. (Instagram)
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  • Créée en 1973, la Biennale de Sydney est l'une des expositions les plus anciennes du genre
  • Depuis 2017, Al-Qasimi préside l'Association internationale des biennales ainsi que l'Institut d’Afrique

DUBAÏ : La Biennale de Sydney a annoncé cette semaine la nomination de la commissaire d’expositions émiratie Hoor al-Qasimi au poste de directrice artistique de sa 25e édition, qui se tiendra du 7 mars au 8 juin 2026.

Créée en 1973, la Biennale de Sydney est l'une des expositions les plus anciennes du genre et s’affirme en tant que première biennale établie dans la région Asie-Pacifique.

En 2009, Al-Qasimi a créé la Fondation d'art de Sharjah, dont elle est actuellement la présidente et la directrice. Tout au long de sa carrière, elle a acquis une vaste expérience dans la conception de biennales internationales, notamment en tant que commissaire de la deuxième Biennale de Lahore en 2020 et du Pavillon des Émirats arabes unis à la 56e Biennale de Venise en 2015.

Elle a également cocuraté la sixième édition de la Biennale de Sharjah en 2003 et en assure la direction depuis.

Al-Qasimi préside l'Association internationale des biennales ainsi que l'Institut d’Afrique depuis 2017.  Elle a précédemment siégé au conseil d'administration du MoMA PS1 à New York et à celui du Ullens Center for Contemporary Arts (UCCA), à Beijing, entre autres fonctions.

Elle est également directrice artistique de la sixième Triennale d'Aichi, qui se tiendra au Japon en 2025.