Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla

Les 4x4 emmèneront les participants dans un voyage à travers les pics et les dunes sur une piste conçue pour mettre en valeur la beauté du paysage désertique sans perturber son écosystème (Photo, Fournie)
Les 4x4 emmèneront les participants dans un voyage à travers les pics et les dunes sur une piste conçue pour mettre en valeur la beauté du paysage désertique sans perturber son écosystème (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla en Arabie saoudite (Photo, Fournie)
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Annabel's AlUla (Photo, Fournie)
Annabel's AlUla (Photo, Fournie)
Annabel's AlUla (Photo, Fournie)
Annabel's AlUla (Photo, Fournie)
L'une des salles à manger privées d'Annabel sur le thème AlUla (Photo, Fournie)
L'une des salles à manger privées d'Annabel sur le thème AlUla (Photo, Fournie)
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Publié le Dimanche 21 mars 2021

Luxe et aventure attendent les visiteurs avec la panoplie de fraicheurs et saveurs proposées par AlUla

  • RCU positionnera AlUla comme une destination patrimoniale et culturelle de premier plan grâce à ses atouts naturels
  • L’une des dernières destinations gastronomiques du site est le célèbre club privé, Annabel’s, qui a ouvert ses portes lors de l’évènement «Hiver à Tantora» et qui revient avec le thème du léopard d’Arabie

DJEDDAH: Depuis la première visite d'Arab News à AlUla en 2017, beaucoup de choses ont changé et continuent d'évoluer rapidement. De nouvelles expériences culinaires ont vu le jour ainsi que des loisirs passionnants pour les amateurs d'aventure. 

L’une des dernières destinations gastronomiques du site patrimonial est le célèbre club privé, Annabel’s, qui a ouvert ses portes lors de l’évènement «Hiver à Tantora» et qui revient avec le thème du léopard d’Arabie. 

Le club entier a été transformé en forêt tropicale pour un évènement de collecte de fonds, l'année dernière, au profit de la forêt tropicale brésilienne. En s’implantant à AlUla, le club a décidé d'apporter un peu de forêt tropicale à Hegra pour transformer le site patrimonial en une oasis, avec une série de salles à manger privées à thème. 

Installé au sein du site du patrimoine mondial de l'UNESCO de Hegra, ce club promet aux clients une expérience mémorable. L'Annabel’s d'AlUla est ouvert pour dîner tous les jours, et offre un menu et des cocktails sans alcool sur mesure inspirés par AlUla. 

L'autre expérience culinaire, Suhail, rassemble différents plats locaux sur une seule table pour ceux qui ont soif d'authenticité. Le restaurant porte le nom de l'étoile brillante à laquelle se fiaient autrefois les Arabes lors de longs voyages. 

« Vous n’aurez pas de grand gratte-ciel. Nous appliquons des règles de construction et de développement strictes. Tout s'intégrera dans l'environnement, à la fois d'un point de vue naturel et esthétique, sans superposer quoi que ce soit qui ne le soit pas. » 

Phillip Jones, directeur du marketing et de la gestion des destinations de RCU 

Suhail est un concept de restauration saoudien haut de gamme alliant tradition et luxe, servant une cuisine traditionnelle maison qui ravive le goût authentique, avec la véritable hospitalité saoudienne dans un environnement inspiré du design moderne. 

Tous les plats ont été sélectionnés par le chef exécutif du restaurant, Rakan Al-Oraifi, connu pour son succès médiatique, dans «Top Chef Middle East» et dans ses propres émissions de cuisine dans la région. Il a été nommé meilleur chef saoudien 2018 par les Saudi Tourism Excellence Awards, meilleur chef saoudien 2019 et ambassadeur de la saison de Riyad 2019 par la Saudi General Entertainment Authority. 

Le troisième restaurant est le Pink Camel, une boulangerie-pâtisserie traditionnelle à l'entrée du Wadi près de l'Oasis. Les clients peuvent y savourer une friandise ou une collation salée, une tasse de café et profiter du paysage au milieu des parfums et des palmiers qui ondulent. 

Pour les férus d'aventure, la Commission royale pour AlUla (RCU) a prévu un florilège d'activités, y compris une tyrolienne, qui atteint une vitesse de plus de 100 km / h sur une vue des montagnes environnantes du Hijaz. 

Les accros d’aventure peuvent également profiter d'une randonnée chargée d’adrénaline et à faible impact. Des buggies emmèneront les participants dans un voyage à travers les crêtes et les dunes sur une piste conçue pour mettre en valeur la beauté du paysage désertique sans perturber son écosystème. Les promenades sont proposées par des guides expérimentés, qui conduisent les visiteurs à travers des canyons étroits, de hautes dunes de sable et les zones difficiles du Wadi Rum. 

Si la gastronomie et les loisirs font partie de la campagne de RCU pour attirer les voyageurs, l’hospitalité et le luxe relèvent également de la mission de la commission. 

Arab News s'est entretenu avec Phillip Jones, directeur du marketing et de la gestion des destinations de RCU, qui nous a fait découvrir le projet de la commission pour positionner AlUla en tant que destination patrimoniale et culturelle de premier plan. 

EN BREF

• L’une des dernières destinations gastronomiques du site patrimonial est le célèbre club privé, Annabel’s, qui a ouvert ses portes lors de l’évènement Hiver à Tantora et qui revient avec le thème du léopard d’Arabie.  

• L'ensemble du club a été transformé en forêt tropicale pour un événement l'année dernière de collecte de fonds au profit de la forêt tropicale brésilienne. En s’implantant à AlUla, le club a décidé d'apporter un peu de forêt tropicale à Hegra pour transformer le site patrimonial en une oasis, avec une série de salles à manger privées à thème. 

• L'autre expérience culinaire, Suhail, rassemble différents plats locaux sur une seule table pour ceux qui ont soif d'authenticité. Le restaurant porte le nom de l'étoile brillante à laquelle se fiaient autrefois les Arabes lors de longs voyages. 

• Le troisième restaurant est le Pink Camel, une boulangerie-pâtisserie traditionnelle à l'entrée du Wadi près de l'Oasis. Les clients peuvent y savourer une friandise ou une collation salée, une tasse de café et profiter du paysage au milieu des parfums et des palmiers qui ondulent. 

Arab News a été l’une des premières à faire l’expérience de la phase zéro du développement de RCU. «Vous allez constater plus de changements dans la région du Wadi. Ce sera notre quartier touristique. Les arts et la culture seront mis en avant à l'automne. C’est quelque chose de nouveau qui sera présenté aux visiteurs, avec des galeries, des expositions et des festivals », déclare Jones dans une interview exclusive avec Arab News. 

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172 nouvelles chambres d'hôtel viendront augmenter le potentiel d'AlUla d'ici août de cette année. Phillip Jones 

Il ajoute : «Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre en valeur tous ces incroyables atouts naturels, puis de construire des infrastructures et de les assembler de manière authentique. Cela attirera les visiteurs qui s'intéressent à la culture, au patrimoine, à l'aventure, à l'offre culinaire et aux arts. » Jones précise qu’en vue du développement du tourisme, la commission s'est concentrée au cours des 18 derniers mois sur la mise en place d'un écosystème pour accueillir les visiteurs. «Nous n’avions pas de très bons aéroports, hôtels et restaurants. Nous n'avions pas de vieille ville rénovée et restaurée. " 

Le RCU s'est également concentré sur l’organisation d'aventures pour les touristes, y compris la tyrolienne, la randonnée, le VTT, l'observation des étoiles et l'équitation - tout cela a été mis en place au cours des six derniers mois. 

Pour les férus d’aventure, la Commission royale pour AlUla a mis en place un florilège d'activités, y compris une tyrolienne, qui atteint une vitesse de plus de 100 km / h. 

Les nouveaux hôtels et spas seront les prochains à l'ordre du jour de la commission. « Au cours des trois prochaines années, nous aurons trois complexes Aman très haut de gamme. Nous avons également un Banyan Tree, une marque Sofitel, et Habitas, qui est une marque mexicaine et américaine en cours de construction. » 

Selon Jones, 172 nouvelles chambres d’hôtel viendront augmenter le potentiel d’AlUla d’ici août de cette année. Les hôtels et centres de villégiature comprendront des spas, des restaurants et des piscines extérieures dont les clients pourront profiter en été. 

Bien que les activités d’AlUla se déroulent toute l’année, Jones reconnaît que la haute saison sera d’octobre à avril, et l’été la basse saison. 

«Si vous allez dans le sud de la France, c’est ouvert du printemps à l’automne, et en hiver, c’est fermé. En basse saison, les visiteurs bénéficieront de très bons tarifs », ajoute-t-il. 

« Nous cherchons également à proposer certaines activités d'endurance comme les courses de vélo et les courses d'endurance dans le désert pour encourager d’autres catégories de visiteurs à venir pendant l'été, mais aussi les étudiants et les visites éducatives. » 

Une autre attraction majeure proposée par AlUla est la salle Maraya, qui est utilisée pour des activités et des événements spéciaux pendant l'été. « La bonne nouvelle, c'est qu'elle est magnifiquement climatisée.»

Jones souligne que tout ce qui est construit à AlUla est axé sur le développement durable, ainsi que sur la protection et la préservation de l'environnement naturel. 

« Vous n’aurez pas de grand gratte-ciel. Nous appliquons des règles de construction et de développement strictes. Tout s'intégrera dans l'environnement, à la fois d'un point de vue naturel et esthétique, sans superposer quoi que ce soit qui ne le soit pas. » 

Jones déclare, corroborant la réputation d'Aman pour le luxe, qu'entre 2021 et la fin de 2023, la commission ciblera principalement les voyageurs de luxe premium. 

« Toutefois, nous ne voulons pas que les gens viennent séjourner dans un hôtel de luxe qu’ils trouveront partout ailleurs. Il doit être authentique et réel », conclut-il. « Vous n’aurez pas le sentiment d’être à Londres ou dans l'Arizona - ce sera très local et typique d’AlUla. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
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  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com