Une crise de gouvernance prolongée laisse le Liban à la dérive et isolé

Des manifestants antigouvernementaux scandent des slogans lors d'une manifestation dans le centre de la ville portuaire de Tripoli, dans le nord du Liban, le 31 janvier 2021 (Photo, AFP)
Des manifestants antigouvernementaux scandent des slogans lors d'une manifestation dans le centre de la ville portuaire de Tripoli, dans le nord du Liban, le 31 janvier 2021 (Photo, AFP)
La détérioration de la situation économique et financière a plongé des dizaines de milliers de Libanais dans la pauvreté, mais le pire reste à venir (Photo: Marwan Tahtah)
La détérioration de la situation économique et financière a plongé des dizaines de milliers de Libanais dans la pauvreté, mais le pire reste à venir (Photo: Marwan Tahtah)
La détérioration de la situation économique et financière a plongé des dizaines de milliers de Libanais dans la pauvreté, mais le pire reste à venir (Photo: Marwan Tahtah)
La détérioration de la situation économique et financière a plongé des dizaines de milliers de Libanais dans la pauvreté, mais le pire reste à venir (Photo: Marwan Tahtah)
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Publié le Samedi 13 mars 2021

Une crise de gouvernance prolongée laisse le Liban à la dérive et isolé

  • Depuis le début du mois de mars, les Libanais sont dans la rue et se livrent à une nouvelle série de manifestations, alors que la livre atteint un niveau record au marché noir
  • Des rixes ont éclaté dans les supermarchés autour des produits de première nécessité, alors que les familles luttent pour survivre

DUBAÏ: Depuis le début du mois de mars, les Libanais sont dans la rue et se livrent à une nouvelle série de manifestations, alors que la livre atteint un niveau record au marché noir. Au cours de la semaine dernière, des manifestants ont fermé la place principale des Martyrs, dans le centre de Beyrouth, tandis que d’autres ont bloqué l’autoroute qui relie la capitale du Nord et au Sud. 

Un nouveau niveau de violence et de détresse s'est installé dans le pays. Des rixes ont éclaté dans les supermarchés autour des produits de première nécessité, alors que les familles luttent pour survivre. Plus de la moitié de la population vit actuellement sous le seuil de pauvreté. 

Jeudi dernier, le ministre français des Affaires étrangères s’est associé aux critiques qui dénoncent l’inertie des politiciens libanais. «Ils se sont tous engagés à agir pour créer un gouvernement inclusif et à mettre en œuvre des réformes indispensables», déclare Jean-Yves Le Drian à Paris. «C’était il y a sept mois, et rien ne bouge.» 

Le Liban a vécu près de deux mois de confinement strict. Cette période, qui a vivement affecté son économie et a conduit sa population au bord du gouffre, a coïncidé avec une montée des troubles civils et un assassinat politique brutal, qui a fait craindre une nouvelle instabilité. 

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Un jeune garçon réagit tandis que des manifestants antigouvernementaux libanais, qui affrontent les forces de sécurité, font le tour des maisons de députés et de responsables gouvernementaux, dans la ville portuaire de Tripoli, au nord du pays, au mois de janvier 2021 (AFP/File Photo) 

Depuis le 14 janvier dernier, on a interdit aux citoyens qui ne sont pas considérés comme des «travailleurs essentiels» de quitter leur domicile par un confinement strict (vingt-quatre heures sur vingt-quatre) imposé après qu'une flambée des cas de coronavirus a submergé le système de santé du pays. 

Les mesures sanitaires contre le coronavirus ont amplifié la misère d'une population déjà ébranlée par l'effondrement de la monnaie, de nombreux ménages étant contraints de recourir à l’aumône ou à un marché noir en plein essor. 

L’impact combiné de la reprise des manifestations, de la violence politique et de la souffrance économique ébranle les Libanais, encore sous le choc du traumatisme de l’explosion du port de Beyrouth en août dernier. 

Pour les familles qui sont confrontées à la misère et qui ont peu de chances d'être aidées par un gouvernement fonctionnant à peine, ce dernier confinement représente un véritable coup de massue. 

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Des manifestants antigouvernementaux libanais qui font le tour des maisons de députés et de responsables gouvernementaux brûlent des ordures dans la ville portuaire de Tripoli, au nord, afin de protester contre la situation économique et le rôle des dirigeants dans la conduite du pays vers la crise, le 28 janvier 2021 (AFP/File Photo) 

«Rien de tout cela n’est surprenant», déclare à Arab News Nasser Saïdi, ancien ministre libanais de l’Économie et du Commerce. 

«Les salaires diminuent. Le PIB est en baisse d'au moins 25%. Nous avons une inflation supérieure à 130%, la pauvreté générale atteint 50% de la population, la pauvreté alimentaire représente plus de 25% de la population, le chômage augmente rapidement, et des milliers d'entreprises sont en train de fermer», déplore-t-il. 

«Tout cela coïncide avec le confinement. Cette décision de verrouiller le Liban, telle qu’elle a été prise, était stupide, parce qu’elle a empêché les gens d’acheter des produits de première nécessité. Et cela mène à la fermeture des usines et à l’arrêt de la fabrication», poursuit l’homme politique. 

«Si vous tombez malade, vous n’avez même pas la possibilité de vous déplacer jusqu’à l’hôpital ou de bénéficier de ses services. Les hôpitaux sont pleins à cause de la Covid-19. Il y a eu une série de décisions et de politiques très mauvaises et le Liban en paie le prix. Cela va continuer. À mon avis, nous ne voyons que la partie émergée de l’iceberg», explique-t-il. 

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Des soldats de l'armée libanaise se déploient autour de la place Al-Nour dans la ville nord de Tripoli, après des affrontements entre les forces de sécurité et des manifestants antigouvernementaux (AFP/Fichier Photo) 

La détérioration de la situation économique et financière a plongé des dizaines de milliers de Libanais dans la pauvreté; mais le pire est à venir. Alors que le taux officiel du dollar américain (1 dollar = 0,84 euro) au Liban est de 1 520 livres libanaises (LBP), le prix du marché noir atteint désormais un niveau record de 10 000 LBP contre 7 000 LBP il y a à peine quelques mois. 

Le 8 mars dernier, le président, Michel Aoun, a demandé aux forces de sécurité d'éviter que les routes ne soient bloquées par les manifestants après que les manifestants ont proclamé un «jour de rage». Des troupes ont été amenées à ouvrir brièvement les routes principales bloquées par les manifestants, qui les ont ensuite refermées, engageant un bras de fer sans issue avec les forces gouvernementales. 

En l’absence d'un nouveau cabinet ou de la mise en œuvre de réformes, certains manifestants ont appelé à une relance du mouvement de rue de la fin de l’année 2019, qui exigeait le retrait de l’ensemble de la classe politique. 

Les détracteurs du gouvernement et des diverses factions armées qui contrôlent la vie politique au Liban sont passibles de représailles pour avoir pris la parole. Le 5 février, l'intellectuel Lokman Slim, très critique envers le Hezbollah, a été retrouvé mort dans une voiture dans la région sud de Zahrani. Son corps présentait de multiples traces de blessures par balle. 

QUELQUES CHIFFRES

Crise au Liban 

  • 405 000: nombre d’infections à la Covid-19 enregistrées. 
  • 19,2%: baisse du PIB en 2020. 
  • 1/5: proportion de la population en situation d'extrême pauvreté. 

En dépit des enquêtes en cours, la milice chiite soutenue par l'Iran est considérée comme le principal suspect. De nombreux observateurs estiment que ce meurtre marque un tournant sombre dans un pays dont le sort ne tient déjà qu'à un fil. 

«Malgré tous les assassinats que nous avons eus au Liban au début des années 2000 et l'invasion israélienne de 2006, nous ne nous sommes jamais sentis en danger comme aujourd’hui», déclare à Arab News Mariana Wehbe, qui dirige un cabinet de relations publiques à Beyrouth. «Quand avons-nous dû cacher nos bijoux et nos objets de valeur auparavant? Tout le monde a peur de ce qui va arriver ensuite.» 

Certains observateurs craignent que le naufrage économique du Liban ne rende le peuple encore plus dépendant des factions politiques, qui leur fournirait aide et sécurité – un retour à la période de la guerre civile, entre 1975 et 1990, quand les milices régnaient en maîtres. 

Bien que pessimiste, Ramzi el-Hafez, un analyste politique qui vit à Beyrouth, estime que le Liban est encore loin de connaître une réplique de la guerre qui avait anéanti le pays en 1975. 

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Tripoli était déjà l’une des régions les plus pauvres du Liban avant que la pandémie de coronavirus ne génère une crise économique chronique. Beaucoup de ses résidents se sont retrouvés sans revenus depuis que le Liban a imposé un confinement plus tôt ce mois-ci, dans le but d'endiguer une flambée des cas de Covid-19 et d'éviter que ses hôpitaux ne soient submergés (AFP/Fichier Photo) 

«Nous avions deux groupes armés qui se battaient. Maintenant, nous n'avons plus que le Hezbollah, et aucun groupe armé n'essaie de le combattre», explique El-Hafez à Arab News. 

«Il n'y a aucun signal de guerre civile. La nouvelle phase est celle dans laquelle nous nous trouvons déjà: le Hezbollah contrôle le pays en toute impunité, et personne ne s'y oppose. En outre, le Liban a pu bénéficier par le passé de l'aide d'amis dans le Golfe et en Occident. Désormais, personne ne l’aide», constate-t-il. 

«Nous essayons de résoudre nos problèmes, mais nous ne sommes pas en mesure de le faire et nos amis nous disent de nous débarrasser du Hezbollah avant d’accepter de nous aider. Au Liban, nous sommes pris au piège. C'est cela, la nouvelle phase», indique-t-il encore. 

Le meurtre de Lokman Slim ne représente pas une étape significative, estime M. El-Hafez, car les meurtres de ce genre n’ont pas cessé depuis l’assassinat de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais, en 2005. 

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Les forces de sécurité affrontent des manifestants antigouvernementaux le long d'une route principale près de la place Al-Nour, dans le centre de la ville portuaire du nord du Liban de Tripoli (AFP/Fichier Photo) 

«Parfois, les assassinats sont espacés, mais, à chaque nouveau crime, les gens pensent que nous sommes entrés dans une nouvelle phase», affirme-t-il. 

Tout le monde n'est pas convaincu que le meurtre de Slim soit anodin. À Tripoli, une source, qui s'est entretenue avec Arab News sous couvert d'anonymat, pense que le Hezbollah s'est retrouvé acculé. 

«Il semble que le Hezbollah n’ait pas eu le choix», déclare cette source. «Quelque chose se passe en coulisses, mais nous ne savons pas encore ce que c'est. Il est périlleux pour le pays qu'une nouvelle période d'assassinats puisse avoir lieu, en plus de ce que nous traversons déjà.» 

Lorsqu'un rival politique est assassiné au Liban, l'affaire est rarement résolue. Les factions et les milices dominent depuis longtemps le paysage politique. Elles se caractérisent par le clientélisme, le favoritisme social et le sectarisme. 

«Avant tout accord, les partis resserrent leurs rangs», déclare la source. «Les partis politiques libanais considèrent la politique comme une entreprise et non comme un service rendu au peuple.» En conséquence, un gouvernement inefficace ne peut lancer un plan de sauvetage financier ou mettre en œuvre des réformes économiques, pourtant désespérément nécessaires pour sortir le pays du marasme. 

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La détérioration de la situation économique et financière a plongé des dizaines de milliers de Libanais dans la pauvreté, mais le pire est à venir (Photo: Marwan Tahtah) 

Le sort du Hezbollah dépend, dans une large mesure, de celui de ses patrons à Téhéran, selon les analystes. Sous la pression des sanctions de l'administration Trump, l'Iran et ses divers mandataires dans la région se sont retrouvés coincés et isolés. 

L’administration américaine devrait renégocier le Plan d’action global conjoint (JCPOA), l’accord nucléaire iranien, que le président Joe Biden a aidé à mettre en place au moment où il était le vice-président de Barack Obama. 

Bien que l'équipe de Biden ait fait savoir qu'elle ne donnerait pas à l'Iran le même blanc-seing que celui dont il avait bénéficié au cours des années Obama pour poursuivre ses activités «malveillantes» dans la région, ce changement est de bon augure pour l'avenir des mandataires iraniens tels que le Hezbollah après les «fortes pression de Trump». 

M. El-Hafez doute qu'une attitude plus conciliante des États-Unis envers l'Iran ait un effet immédiat sur le Liban. 

«Je ne pense pas que nous puissions attendre quoi que ce soit de l'administration Biden à court terme», explique-t-il. «Bien que les Américains soient intéressés par un nouvel accord avec l'Iran, les négociations prendront beaucoup de temps. La dernière fois, l'accord a mis plusieurs années à se concrétiser.» 

«En ce qui concerne le Liban, je ne pense pas que le pays puisse s’attendre à une aide avant un bon moment», conclut-il. 

Twitter: @rebeccaaproctor 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com