Le Dakar 2022, objectif d'une pilote saoudienne

Dania Akeel décrit le rallye saoudien comme très exigeant. (réseaux sociaux)
Dania Akeel décrit le rallye saoudien comme très exigeant. (réseaux sociaux)
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Publié le Mardi 09 mars 2021

Le Dakar 2022, objectif d'une pilote saoudienne

  • « J'ai eu la chance que les rallyes en Arabie saoudite soient à la pointe au niveau international, et j'ai été encouragée par la Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto »
  • Il existe une grande passion pour ce sport, en particulier parmi les femmes saoudiennes ambitieuses qui ont découvert des mondes et des domaines difficiles qui reflètent leur réputation

LA MECQUE: La pilote saoudienne Dania Akeel a subi trois fractures du bassin lors de sa participation à Bahreïn Season, mais cela ne l’a pas empêchée de planifier sa participation au rallye Dakar 2022.

Elle est l’une des personnes les plus en vue de l’événement de l’année prochaine, après avoir participé à plusieurs rallyes difficiles et avoir été formée par des professionnels aux Émirats arabes unis (EAU) et en Espagne.

Dania Akeel a participé à des compétitions à Dubaï en 2019, ainsi qu'à la Bahreïn Season.

«Au cours de la dernière saison, j'ai eu un accident au Bahreïn en mars 2020, et j'ai subi trois fractures pelviennes, affectant ma colonne vertébrale, ce qui m’a forcée à retourner en Arabie saoudite pour des tests médicaux et de la physiothérapie», a-t-elle déclaré à Arab News.

Elle décrit le rallye saoudien comme très exigeant et souligne que des champions du monde entier se sont rendus dans le Royaume pour participer au rallye Dakar, l’une des épreuves les plus difficiles.

Dania Akeel a été une féroce compétitrice dans des courses telles que le Hail and Northern Region Rally, une étape du championnat du monde des rallyes de la Fédération internationale de l’automobile (FIA).

 

Les Saoudiennes peuvent désormais prouver au monde entier leur capacité à participer à des compétitions internationales dans différents sports.

Dania Akeel

«J'ai eu la chance que les rallyes en Arabie saoudite soient à la pointe au niveau international, et j'ai été encouragée par la Fédération saoudienne de l'automobile et de la moto (SAMF). Je suis également devenue la première femme saoudienne à avoir reçu la licence de compétition de Speed Bikes après avoir participé à des compétitions aux EAU.

Elle remercie le président du SAMF, le prince Khalid ben Sultan, et le ministre des Sports, le prince Abdel Aziz ben Turki, pour leur soutien aux femmes participant à des courses dans le monde entier.

Elle déclare que les femmes saoudiennes ont de nombreuses possibilités de s’évaluer et de devenir des partenaires clés dans toutes les compétitions et célébrations sportives.

C'est l’aventure qui l'a attirée vers les rallyes, explique-t-elle, car il s’agit d’un sport qui exige une parfaite entente avec le copilote, notamment pour la navigation. La diversité des rallyes, en termes de distance et de durée, l'a également séduite.

En bref

  • Dania Akeel est l’une des personnes les plus en vue de l’événement de l’année prochain

 

  • Elle a participé à des compétitions à Dubaï en 2019, ainsi qu'à la Bahreïn Season

 

  • Dania Akeel a été une féroce compétitrice dans des courses comme le Hail and Northern Region Rally.

 

«Le Sharqiyah International Baja Toyota Rally est ma première course en solo. C’est une excellente préparation pour participer au Rallye Dakar 2022.»

Elle entend bien continuer à participer à des rallyes, dans de bonnes conditions de sécurité, et d'apprendre de ses expériences qui, souligne-t-elle, sont vitales pour «l'acquisition de compétences essentielles dans ce genre de courses».

Il existe une grande passion pour ce sport, observe-t-elle, en particulier chez les Saoudiennes ambitieuses qui ont découvert des mondes et des domaines difficiles. «Elles peuvent maintenant prouver au monde entier leur capacité à participer à des compétitions internationales dans différents sports.»

Dania Akeel, titulaire d’une maîtrise en commerce international, déclare que la course moto l’a aidée à se découvrir et à acquérir une meilleure concentration et maîtrise de soi, ainsi qu’un sens aigu de l’engagement. Elle a également appris la clarté mentale. «C'est un sport qui demande un engagement total, aussi bien dans l’entraînement que dans l’entretien de la forme physique et mentale.»

Dania se passionne pour la conduite depuis son enfance. Elle a piloté son premier quad à l'âge de 8 ans et son premier dirt bike de 150 centimètres cubes dans le désert à 14 ans.

«Il est tout à fait naturel pour moi de participer à l'un des championnats les plus difficiles au monde, qui se déroule dans notre désert de sable», déclare-t-elle.

Dania Akeel a également reçu le prix Rookie of the Year lors de sa première saison de course, pour la Ducati Cup de la saison 2019/2020, de la National Sportbike Super Series des EAU.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


« Dandelion's Odyssey », un film soutenu par l’Arabie saoudite, sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes

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  • La Semaine de la Critique du Festival de Cannes a annoncé la programmation de son édition 2025, qui comprend le film « Dandelion's Odyssey » de Momoko Seto
  • Le film est soutenu par la Fondation du festival du film de la mer Rouge

DUBAI : La Semaine de la Critique du Festival de Cannes a annoncé la programmation de son édition 2025, qui comprend le film « Dandelion's Odyssey » de Momoko Seto, soutenu par la Fondation du festival du film de la mer Rouge.

Le film - qui clôturera la semaine - sera le premier long métrage d'animation à être projeté dans la section depuis « I Lost My Body » de Jeremy Clapin, lauréat du Grand Prix en 2019.

Tourné du Japon à l'Islande, « Dandelion’s Odyssey » est une aventure qui se déroule dans un monde dystopique, avec des plantes et des animaux comme personnages principaux. Le long métrage présente un mélange de photographies en timelapse, de prises de vue réelles et d'animation 3D.

Plus de 1 000 films ont été soumis à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025, qui se déroule du 14 au 22 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À Paris, Gilles Bensimon partage son rêve d’AlUla au Salon du livre

À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région. (Photo: fournie)
À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région. (Photo: fournie)
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  • Bensimon saisit la beauté intemporelle d’Alula, entre dunes dorées, reliefs rocheux spectaculaires, oasis verdoyante et vestige millénaire
  • Pas une nuance de couleur, pas un reflet n’échappe au regard ardent du photographe

PARIS: À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région désertique du nord-ouest de l'Arabie saoudite.

Au cœur de cette immersion, l'ouvrage photographique A Dream of Alula, signé par le célèbre photographe français Gilles Bensimon, attire les regards.

À travers plus de deux cents clichés inédits, Bensimon saisit la beauté intemporelle d’Alula, entre dunes dorées, reliefs rocheux spectaculaires, oasis verdoyante et vestige millénaire.

Pas une nuance de couleur, pas un reflet n’échappe au regard ardent du photographe, même les animaux de la région, chèvres, moutons ou chameaux, semblent poser avec élégance face à lui, se laissant capturer sur des photos qui s’apparentent aux toiles d’un peintre.

Aujourd’hui âgé de 81 ans, après une carrière brillante dans la photographie de la mode et de la publicité, Bensimon confie à Arabnews en français avoir été littéralement envoûté par cette d’histoire de contrastes.

Son regard d’artiste, nourri par des décennies de création visuelle, capté la poésie brute du désert et la vie qui l’habite depuis la nuit des temps.

Photographe internationalement reconnu et ancien directeur de la création du magazine Elle, Bensimon a immortalisé des icônes de la mode, Cindy Crawford, Elle Macpherson, Madonna …avant de poser son objectif sur les terres arides mais vibrantes d’Alula.

Un changement d'univers radical, mais tout aussi inspirant, qui s'inscrit dans un parcours personnel autant que professionnel.

Depuis sa tendre jeunesse, ce Breton était passionné par le monde arabe et fasciné par le fait que les Arabes soient arrivés par le passé jusqu’à la région de Tour, dans le centre ouest de la France.

Il s’est donc inventé une histoire qu'il racontait à qui voulait l'entendre. Il disait qu’il venait de la lointaine ville de Bagdad, pour justifier son attirance profonde vers l’Orient qu'il considère comme le berceau des grandes civilisations monothéistes.

Grand voyageur et amateur des contrées lointaines, il découvre le Sahara au fil de ses périples, ainsi que cette envie de capturer l’essence de ces lieux hors du temps qui ne le quittera plus.

D'ailleurs, indique-t-il, avec une jubilation presque enfantine, il s'apprête à repartir en Arabie saoudite à la découverte de nouvelles contrées, pour une durée de huit semaines au bout desquelles il reviendra chargé de clichés inoubliables.

Mais au-delà de la beauté envoûtante des paysages, Bensimon évoque aussi son intérêt pour les habitants de ces régions et leur hospitalité chaleureuse et spontanée.

Il avoue également nourrir un intérêt et même une attirance poussée pour la spiritualité locale, allant jusqu’à admettre une forme de connexion personnelle avec la culture musulmane.

C’est à travers ses voyages et ses échanges avec les habitants qu’il dit avoir «compris pourquoi on prie cinq fois par jour. Cela structure et recentre. J’ai même failli me convertir pour une journée, juste pour expérimenter cette paix intérieure», raconte-t-il avec humour et sincérité.

A Dream of AlUla n’est pas seulement un recueil de photographies, c'est une invitation au voyage, un hommage à la beauté naturelle et spirituelle d'un territoire en pleine renaissance.

À travers l'objectif de Bensimon, un artiste à l’œil affûté et au cœur encore émerveillé, AlUla devient un poème visuel et un rêve à partager.


Les universités saoudiennes remportent les honneurs les plus prestigieux lors de l'exposition de Genève

Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont illustrées lors du 50e Salon international des inventions de Genève. (MoE)
Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont illustrées lors du 50e Salon international des inventions de Genève. (MoE)
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  • Ces victoires, obtenues parmi 900 inventeurs de 40 pays, soulignent la montée en puissance de la influence scientifique mondiale du Royaume.
  • L'événement a rassemblé 161 participants saoudiens issus d'écoles, d'universités et d'instituts techniques

RIYAD : Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont distinguées lors du 50 e Salon international des inventions de Genève, qui s'est tenu du 9 au 13 avril 2025. L'université Princesse Nourah et l'université de Najran ont notamment remporté cinq médailles.

Ces victoires, obtenues parmi 900 inventeurs de 40 pays, soulignent l'influence croissante de ce pays sur le plan scientifique mondial.

L'université Princess Nourah a remporté quatre médailles, dont une médaille d'argent pour le « marqueur de référence dentaire fixe » du Dr Sarah Al-Nufaiei. Il s'agit d'un outil novateur qui normalise la pose d'implants dentaires en créant des points de référence intra-oraux fixes, améliorant ainsi la précision des procédures de restauration. 

L'université a également reçu trois médailles de bronze pour des projets innovants. Le « fauteuil roulant intelligent contrôlé sans fil par les signaux cérébraux et les clignements des yeux » du Dr Haya Al-Shahrani utilise des capteurs EEG non invasifs et des caméras de suivi des yeux afin d'accorder plus d'autonomie aux utilisateurs à mobilité réduite.

L'outil à base de gomme du Dr Fahda Al-Qahtani pour isoler les dents structurellement endommagées offre une alternative biocompatible aux clamps traditionnels en caoutchouc, tandis que la formulation de médicaments antidiabétiques du Dr Taghreed Al-Omar avec la Friedelin (un composé chimique) permet d'isoler le composé triterpénoïde des feuilles de Ziziphus spina-christi afin d'améliorer le contrôle de la glycémie.

Ces innovations s'inscrivent dans le plan stratégique 2025 de la PNU, qui vise à faire progresser les objectifs de développement durable de l'Arabie saoudite et à positionner l'université comme un centre de percées STIM dirigées par des femmes.

L'université de Najran a remporté une médaille d'or pour son « photocatalyseur à base de biocarbone de graines de palmier dattier, de nanoparticules d'or et de l'oxyde de zinc pour le traitement des eaux usées industrielles ».

Le projet permet de relever les défis environnementaux en convertissant des graines de palmier dattier d'origine locale en biocarbone, un matériau de base durable, puis en y ajoutant des nanoparticules d'or et de l'oxyde de zinc afin de créer un photocatalyseur qui dégrade les polluants organiques sous l'effet de la lumière ultraviolette.

Cette solution peu coûteuse et alimentée par l'énergie solaire témoigne de l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de l'éco-innovation dans le cadre de la Vision 2030.

L'événement a rassemblé 161 participants saoudiens issus d'écoles, d'universités et d'instituts techniques, qui ont présenté des avancées dans les domaines des infrastructures pilotées par l'intelligence artificielle, de la robotique médicale et des systèmes de sécurité biométriques.

Les deux universités visent désormais des brevets internationaux et des partenariats commerciaux, ce qui témoigne de l'expansion croissante de l'empreinte du monde universitaire saoudien sur la scène internationale. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com