Les EAU vont développer une station touristique de 500 millions de dollars à Aceh en Indonésie

Les EAU vont développer plusieurs grands projets d'infrastructure en Indonésie, notamment une station touristique de plusieurs millions de dollars dans sa province de l'ouest, Aceh. (Photo, Pixabay)
Les EAU vont développer plusieurs grands projets d'infrastructure en Indonésie, notamment une station touristique de plusieurs millions de dollars dans sa province de l'ouest, Aceh. (Photo, Pixabay)
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Publié le Dimanche 07 mars 2021

Les EAU vont développer une station touristique de 500 millions de dollars à Aceh en Indonésie

  • Une série d'accords commerciaux ont été signés lors d'une visite à Jakarta du ministre de l'Énergie et de l'Infrastructure des Émirats arabes unis, Suhail Al-Mazroui
  • Ils font partie d’un accord d’investissement global de 22,9 milliards de dollars signé lors de la visite du président indonésien Joko Widodo à Abu Dhabi en janvier de l’année dernière

JAKARTA: Les Émirats arabes unis vont développer plusieurs grands projets d'infrastructure en Indonésie, notamment une station touristique de plusieurs millions de dollars dans sa province de l'ouest, Aceh, ont confirmé les principaux ministres émiratis et indonésiens.

Une série d'accords commerciaux ont été signés par les deux pays lors d'une visite à Jakarta du ministre de l'Énergie et des Infrastructures des Émirats arabes unis, Suhail Al-Mazroui, vendredi. Ces accords font partie d’un accord global de 22,9 milliards de dollars signé lors de la visite du président indonésien Joko Widodo à Abu Dhabi en janvier de l’année dernière. L’accord d’investissement, qui couvre également l’énergie, les infrastructures et les mines, est considéré comme le plus important de l’histoire de l’Indonésie.

Le projet de développement de la station touristique, qui, selon le ministre indonésien de coordination des affaires maritimes et de l’investissement, Luhut Pandjaitan, est évalué entre 300 et 500 millions de dollars, devrait démarrer dans la région d’Aceh Singkil en mai.

Aceh, une province semi-autonome à la pointe nord-ouest de l'île de Sumatra, est la seule région d'Indonésie à majorité musulmane à adopter la charia.

Je crois que d'ici deux mois, nous pourrons voir la progression de ce projet dans la région de Singkil », a déclaré Pandjaitan lors d'une conférence conjointe avec Al-Mazroui.

Bien que les autorités n'aient pas révélé plus de détails, en réponse à une question d'Arab News, Al-Mazroui a dévoilé que certaines îles au large de la côte principale d'Aceh avaient été identifiées pour accueillir la station balnéaire.

« Espérons que l'équipe finalisera le projet et ensuite nous passerons à la prochaine étape d'acquérir des accords définitifs », a-t-il déclaré.

L'accord de projet a été signé par le gouverneur d'Aceh Nova Iriansyah et Amine Abide, directeur exécutif de Murban Energy, une société des Émirats arabes unis dont le portefeuille d'investissement comprend le développement de complexes de luxe aux Maldives et aux Seychelles.

Selon une déclaration de l'ambassadeur d'Indonésie aux EAU, Husin Bagis, l'une des considérations pour développer le projet à Aceh est que cette région n'est qu'à cinq heures d'avion des EAU.

Bagis a souligné qu'Abide avait visité neuf îles de la région d'Aceh Singkil qui avaient été sélectionnées pour le projet.

Parmi les accords signés à Jakarta, qui, selon Al-Mazroui, font suite à ceux signés à Abu Dhabi l'année dernière, il y a un accord de 1,2 milliard de dollars entre la société de logistique des EAU, Dubai Port (DP) World et le groupe indonésien Maspion pour développer un port et une zone industrielle a Gresik, dans la province de Java oriental.

D'autres accords signés vendredi, comprenaient un accord entre le fabricant d'armes public indonésien Pindad et le fabricant d'armes légères des Émirats arabes unis Caracal pour développer des fusils d'assaut, des drones et des technologies de systèmes de défense, a expliqué Panjaitan.

Le groupe LuLu International devrait également entrer dans ce pays d'Asie du Sud-Est, son président-directeur a également signé vendredi un contrat de location immobilière dans le but d’ouvrir un hypermarché à la périphérie de Jakarta.

Le ministre Al-Mazroui a laissé entendre que d'autres accords pourraient également suivre à la suite des liens économiques nouvellement créés entre les Émirats arabes unis et l'Indonésie.

« Certains nouveaux accords ont été envisagés, ce qui n'a pas été discuté auparavant, et c'est la nature de la relation », a-t-il ajouté.

Al-Mazroui est le premier haut fonctionnaire du gouvernement des Émirats arabes unis à se rendre en Indonésie depuis la signature d'un accord bilatéral de couloir sécurisé de transport en juillet de l'année dernière.

Al-Mazroui et des membres de sa délégation sont en Indonésie pour assister à une série d'événements pendant la semaine extraordinaire Indonésie-Émirats, qui se déroulera à Jakarta, Solo, Bandung et Surabaya du 1er au 8 mars.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.