En images : Le pape François rencontre le grand ayatollah Ali Sistani le deuxième jour de sa visite en Irak

Le pape François a rencontré le Grand Ayatollah Ali Sistani dans sa maison de Najaf (Photo, Bureau d’Ali Al-Sistani).
Le pape François a rencontré le Grand Ayatollah Ali Sistani dans sa maison de Najaf (Photo, Bureau d’Ali Al-Sistani).
Envol de colombes à l'accueil du pape François à Najaf (AP)
Envol de colombes à l'accueil du pape François à Najaf (AP)
Le pape François entouré de personnalités religieuses irakiennes lors d'un service interconfessionnel à la maison d'Abraham dans l'ancienne ville d'Ur, dans la province de Dhi Qar, dans le sud de l'Irak, le 6 mars 2021. (AFP)
Le pape François entouré de personnalités religieuses irakiennes lors d'un service interconfessionnel à la maison d'Abraham dans l'ancienne ville d'Ur, dans la province de Dhi Qar, dans le sud de l'Irak, le 6 mars 2021. (AFP)
Le pape François organise en présence de nombreuses minorités religieuses irakiennes un service interconfessionnel à la maison d'Abraham, dans l'ancienne ville d'Ur, dans la province de Dhi Qar, dans le sud de l'Irak, le 6 mars 2021. (AFP)
Le pape François organise en présence de nombreuses minorités religieuses irakiennes un service interconfessionnel à la maison d'Abraham, dans l'ancienne ville d'Ur, dans la province de Dhi Qar, dans le sud de l'Irak, le 6 mars 2021. (AFP)
Des enfants accueillent le pape François à Najaf avec des bouquets de fleurs (AFP/bureau de presse du Vatican)
Des enfants accueillent le pape François à Najaf avec des bouquets de fleurs (AFP/bureau de presse du Vatican)
Short Url

En images : Le pape François rencontre le grand ayatollah Ali Sistani le deuxième jour de sa visite en Irak

  • La visite du pape advient alors que l’Irak se démène pour retrouver une certaine stabilité
  • ll faut «cheminer du conflit à l'unité» dans «tout le Moyen-Orient» et «en particulier en Syrie, martyrisée», a plaidé le pape François lors d'une prière œcuménique à Ur

PARIS: L'une des rencontres religieuses les plus importantes de l'histoire a débuté samedi matin en Irak : pour la première fois, le pape François, chef des 1,3 milliard de catholiques du monde, a été reçu par le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse de nombreux musulmans chiites d'Irak et d'ailleurs.

Le pape argentin de 84 ans a tendu la main à l'islam chiite en se rendant chez le dignitaire de 90 ans -- qui n'apparaît jamais en public -- dans sa modeste maison de la ville sainte de Najaf, à 200 km au sud de Bagdad.

ll faut « cheminer du conflit à l'unité » dans « tout le Moyen-Orient » et « en particulier en Syrie, martyrisée », a plaidé le pape François lors d'une prière œcuménique à Ur, ville natale d'Abraham en Irak selon la tradition.

Le chef de l’église catholique a débuté son premier voyage official dans le pays en rencontrant des dirigeants irakiens à Bagdad, avant de se rendre dans une église où des Chrétiens avaient été massacrés par des extrémistes en 2010.

#FLASHINFO: A #Ur, le pape prie pour la "paix" et l'"unité" au Moyen-Orient, "en particulier en #Syrie" #PopeFrancisinIraq pic.twitter.com/moYOq3GO1B

— ArabNewsFR (@ArabNewsfr) March 6, 2021

Le pape François a été accueilli à l’aéroport par le Premier ministre Mustafa Al-Kadhimi, et a rencontré le président irakien Barham Saleh dans son palais présidentiel.

Sa visite survient alors que l’Irak se démène pour retrouver une certaine stabilité avec des années de conflits interne religieux, l’occupation de l’Etat Islamique, la corruption endémique et la colère du peuple visant leurs dirigeants incapables selon la rue de fournir des services de base.

Le pape a rendu hommage à l’église Notre-Dame du Salut aux 58 fidèles tués lors d’une attaque terroriste en 2010, l’un des attentats les plus mortels visant des chrétiens.


09:08

Le pape François a dénoncé l’extrémisme religieux violent ce samedi lors d'une prière oecuménique à Ur, ville natale d'Abraham en Irak selon la tradition. « Nous les croyants ne pouvons rester silencieux lorsque le terrorisme agresse la religion » a-t-il plaidé devant la congrégation. Parmi celle-ci se trouvaient des membres de minorités religieuses persécutées durant les 3 années de règne de l’Etat Islamique dans le nord du pays.

Le pape François a déclaré prier pour « la paix et l’unité » au Moyen-Orient, « notamment en Syrie » au cours de la rencontre interreligieuse (Photo, AFP).

08:05

Le pape François a pris part à une rencontre interreligieuse dans la plaine d’Ur lors du deuxième jour de sa visite en Irak.

#EnDirect: @Pontifex assiste à une réunion interreligieuse dans la plaine d’Ur #PopeFrancisinIraq https://t.co/1wtRDQARVh

— ArabNewsFR (@ArabNewsfr) March 6, 2021

L’assemblée a eu lieu au pied du magnifique ziggourat d’Ur, complexe archéologique vieux de 6 000 ans près de Nasiriyah dans le sud de l’Irak.

Le pape François a dirigé une rencontre interreligieuse dans le site archéologique d’Ur, près de Nasiriyah dans le sud de l’Irak (Photo, AFP).

07:28

Le grand ayatollah Ali Sistani, a déclaré prêter attention à ce que les chrétiens en Irak vivent « en paix » et avec « tous les droits », selon un communiqué.

Le Vatican a assuré que le pape François avait remercié l’Ayatollah et les chiites pour s’être « exprimés en défense des plus faibles et des persécutés » au cours de la période la plus violente de l’histoire récente de l’Irak.

Selon le chef de l’église catholique, le message de Sistani appuyait « la sacralité de la vie humaine et l’importance de l’unité du peuple irakien ».
 

Des colombes sont relâchées en hommage à la rencontre entre le pape François et le Grand Ayatollah Ali Al-Sistani (Photo, Vatican Media).

07:00

Le pape François a quitté la maison du Grand Ayatollah Ali Sistani à Najaf après leur rencontre. Il va se diriger vers Nassiriya pour diriger une rencontre interreligieuse dans la plaine d’Ur dans le sud de l’Irak, ville natale d'Abraham selon la tradition. Il retournera ensuite à Bagdad.

La visite a été retransmise en direct à la télévision irakienne, les citoyens du pays saluant la rencontre entre deux leaders respectés de leur foi respective.

« Nous souhaitons la bienvenue au pape en Irak et dans la ville sacrée de Najaf et saluons sa rencontre avec le Grand Ayatollah Ali Sistani » a déclaré Haidar Al-Ilyawi, habitant de Najaf. « Il s’agit d’une visite historique et nous espérons qu’elle sera bénéfique à l’Irak et au peuple irakien ».

Le pape François quitte la maison du Grand Ayatollah Ali Al-Sistani à Najaf après leur rencontre (Capture d’écran).

05:05

Le pape François arrive à la maison du Grand Ayatollah Ali Sistani à Najaf.

#EnDirect : @Pontifex rencontre #Sistani #PopeFrancisinIraq https://t.co/rV1BQdixs8

— ArabNewsFR (@ArabNewsfr) March 6, 2021

Le Vatican s'attend à ce que les deux dirigeants religieux signent un document réaffirmant la fraternité entre êtres humains. Un décret semblable avait été rendu public lors de la rencontre du pape avec l’influent imam sunnite d’Al-Azhar basé en Egypte, Ahmed El-Tayeb.

03:45

Le pape François quitte Bagdad et voyager par avion en direction des villes de Najaf et d’Ur.


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Short Url
  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

Short Url
  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".

 


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Short Url
  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com