Adrien Maeght, 91 ans, l'ami des grands artistes du XXe siècle

Marchand d'art français, collectionneur, éditeur et responsable de la Fondation Maeght, Adrien Maeght, pose chez lui sous un lustre de l'artiste italien Alberto Giacometti et devant la fresque "La fresque aux oiseaux" du peintre français Georges Braque, à Saint- Paul-de-Vence, au sud-est de la France, le 3 mars 2021. Valery HACHE / AFP
Marchand d'art français, collectionneur, éditeur et responsable de la Fondation Maeght, Adrien Maeght, pose chez lui sous un lustre de l'artiste italien Alberto Giacometti et devant la fresque "La fresque aux oiseaux" du peintre français Georges Braque, à Saint- Paul-de-Vence, au sud-est de la France, le 3 mars 2021. Valery HACHE / AFP
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Publié le Vendredi 05 mars 2021

Adrien Maeght, 91 ans, l'ami des grands artistes du XXe siècle

  • Voisin du peintre Henri Matisse qu'il filme à l'âge de 15 ans, intime du cubiste Georges Braque, proche du poète Jacques Prévert ou de l'artiste espagnol Joan Miro
  • Adrien Maeght vit sur les hauteurs de Saint-Paul-de-Vence, près de la Fondation et de son fonds exceptionnel d'art moderne d'environ 13.000 oeuvres

SAINT-PAUL-DE-VENCE, FRANCE : A 91 ans, l'ancien galeriste et imprimeur Adrien Maeght, président de la Fondation et lieu d'art précurseur créée par ses parents sur la Côte d'Azur, n'a "pas de gros regrets": il a côtoyé et soutenu les plus grands artistes du XXe siècle.

Voisin du peintre Henri Matisse (1869-1954) qu'il filme à l'âge de 15 ans, intime du cubiste Georges Braque (1882-1963), proche du poète Jacques Prévert (1900-1977) dont il fait la première exposition de collages ou de l'artiste espagnol Joan Miro (1893-1983) pour qui il imagine un procédé de lithographie géante, etc. La liste des créateurs qui ont compté dans la vie d'Adrien Maeght ou qui ont fait appel à lui ressemble au bottin des arts.

"Finalement, j'en ai connu pas mal...", souffle celui que le tout-Paris des années 1950 appelait "le petit Maeght".

Il vit sur les hauteurs de Saint-Paul-de-Vence, près de la Fondation et de son fonds exceptionnel d'art moderne d'environ 13.000 oeuvres. Quelque 130.000 visiteurs, en majorité étrangers, s'y pressaient chaque année avant l'épidémie de Covid-19.

S'il peine désormais lire - ses yeux fatiguent - Adrien Maeght garde un pied dans ce monde de l'art international où, sans être lui-même un personnage, il n'a jamais cessé d'évoluer, entre sa Côte d'Azur natale, Paris et New York.

"Les Américains ont confondu l'art et l'argent, ça fausse beaucoup de choses", déplore-t-il.

Il observe avec indulgence les galeries qui ont proliféré à Saint-Paul-de-Vence avec le tourisme de masse. "Ca ne me gêne pas. Quelqu'un qui dépense 200 euros pour acheter un tableau de la fontaine peint en série ou un coucher de soleil sur l'Esterel fait quand même un effort".

"Belles choses"

Il continue aussi de voir et recevoir "ses copains". Il accueille dans son salon, sur un canapé crème où il prend place également, sans masque malgré le Covid-19. "Je me suis fait vacciner", dit-il.

De l'extérieur, sa maison, le Mas Bernard, du nom de son frère décédé à 11 ans, a tout d'une classique propriété provençale: tuiles rondes, volets bleus et le panier du chien Fifi devant la porte.

Mais au bout de l'allée bordée de mandariniers, passée l'émouvante vue sur la mer et les collines, un indice témoigne d'un intérieur incomparable. L'échelle de la piscine est signée du sculpteur et designer suisse Diego Giacometti (1902-1985).

Dans l'entrée, peuplée "de belles choses", dit-il, un bas-relief noir en ardoise de l'artiste belge Raoul Ubac (1910-1985) tutoie une huile de l'Italien Marco Del Re (1950-2019). Une lithographie d'Alexander Calder (1898-1976) happe le regard et dans un escalier, un dessin de Miro serpente au mur.

"Je suis toujours ravi de voir ça. Le Braque surtout, un tableau considérable et, pour moi, le plus important", dit-il en désignant un immense cadre avec deux oiseaux noirs dans un bleu ciel ceint de gris.

"Le bleu, c'est de la céruse (pigment synthétique) et la céruse était interdite (à cause du plomb, ndlr). Braque voulait de la céruse et je me suis démené pour lui en trouver chez un vieux pépère qui avait fermé boutique".

"Laisser une trace"

Collectionneur, bibliophile, féru de mécanique automobile et commerçant dans l'âme comme sa mère, mais sans diplôme au grand dam de son père au génie écrasant, Adrien Maeght est propriétaire à titre personnel de centaines d'oeuvres. 

Il s'apprête à céder un Fernand Léger pour financer l'agrandissement de la Fondation.

"Vendre un tableau c'est difficile. Il faut qu'il soit suffisamment beau pour attirer, qu'il ait une histoire et c'est compliqué: le tableau que l'on vend, on l'aime et le client qui l'achète, aussi: les deux aiment le tableau", dit-il.

"La Fondation a été créée par mes parents, et par moi un petit peu, pour laisser une trace dans l'histoire de l'art, montrer les artistes que nous avons aimés et dont les gens n'entendent plus parler ou qui n'intéressent pas les musées car ils veulent faire des événements", reprend-il.

"Jeune, il était surtout le fils d'Aimé mais il a su prendre son indépendance", témoigne à l'AFP le biographe d'Adrien Maeght, Patrice Trapier. "Très amical avec les artistes, il connaissait leurs travers, sachant les accompagner du point de vue de l'exécution technique ou de la vie quotidienne".

Dans un livre de 2019, somme d'érudition et d'anecdotes, la petite histoire des artistes croise la grande: le gigot que Picasso n'a jamais pu manger au déjeuner du samedi chez Braque, les dessous du remariage de Marc Chagall ou les bijoux de Nina Kandinsky, les conflits, les liens amicaux, quasi-familiaux avec les peintres.

Témoin, voire acteur de luttes d'héritage féroces, comme pour la succession du peintre Pierre Bonnard, Adrien Maeght, qui a déjà six arrière-petits-enfants, affirme qu'il a préparé la relève: "Je n'en parle pas parce c'est très familial mais j'espère que ça continuera".

Deux de ses quatre enfants, Isabelle, 65 ans et Jules, 52 ans, également galeristes, siègent au conseil d'administration de la Fondation, juridiquement indépendante. Mais en 2014, une de ses filles, Yoyo a jeté le trouble avec un livre règlements de comptes. "Une bataille pour la mémoire, le pouvoir et l'argent", dira Vanity Fair France. 


À l’occasion d’octobre rose, une rencontre entre science et bienveillance, à la résidence d’Arabie à Paris

 Fatima Al Ruwaily s’exprimant lors de la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Fatima Al Ruwaily s’exprimant lors de la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
 Au milieux des personnes qui ont animées la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Au milieux des personnes qui ont animées la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Octobre rose  Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris la Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris. (Photo Arlette Khouri)
Octobre rose Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris la Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris. (Photo Arlette Khouri)
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  • Parmi les invitées, la chirurgienne mammaire et endocrinienne à l’hôpital King Faisal, le Dr Wafa Al Khayyal, a pris la parole avec passion. Derrière les chiffres, elle a su mettre des visages, des parcours, des vies
  • Elle a rappelé qu’en Arabie saoudite, le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers, touchant des femmes souvent plus jeunes qu’en Europe

PARIS: La Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris s’est parée de rose : des guirlandes délicates, des bouquets pastel, des rubans légers semblaient adoucir l’automne et rappeler qu’en ce mois d’Octobre rose, la beauté pouvait aussi être un acte de résistance.

L’épouse de l’ambassadeur, Madame Fatima Al Ruwaily, a voulu cet instant à son image : chaleureux, délicat, tourné vers les autres. Elle a accueilli, avec un sourire attentif, une centaine de femmes venues écouter, partager, s’informer, mais aussi se sentir unies face à un combat qui dépasse toutes les frontières : celui contre le cancer du sein.

Dès les premiers instants, la gravité du sujet s’est trouvée enveloppée d’une tendresse spontanée, grâce aux gestes de l’hôtesse : un mot pour chacune, une main posée avec douceur, une attention portée aux moindres détails rendaient la cause plus humaine encore.

Madame Al Ruwaily a ouvert la rencontre par un mot simple et fort :

« Le cancer du sein est l’ennemi des femmes et de toute l’humanité, et le dépistage est une clé, un geste de vie. »

Elle a rappelé à quel point l’Arabie saoudite, dans le cadre de la Vision 2030, fait de la santé et de la prévention un pilier de son développement, grâce à des programmes nationaux de dépistage gratuit et accessible toute l’année, ainsi qu’à la modernisation rapide des hôpitaux.

Le Royaume – a-t-elle ajouté – se place aujourd’hui parmi les pays les plus actifs dans la lutte contre cette maladie. L’hôpital spécialisé et centre de recherche King Faisal a d’ailleurs été classé premier centre médical universitaire du Moyen-Orient et 20ᵉ au monde.

Parmi les invitées, la chirurgienne mammaire et endocrinienne à l’hôpital King Faisal, le Dr Wafa Al Khayyal, a pris la parole avec passion. Derrière les chiffres, elle a su mettre des visages, des parcours, des vies.

Elle a rappelé qu’en Arabie saoudite, le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers, touchant des femmes souvent plus jeunes qu’en Europe: « L’âge médian de nos patientes est de 34 ans, soit dix ans de moins qu’en France »,
a-t-elle précisé, soulignant l’importance de la sensibilisation.

Grâce à des campagnes nationales continues, portées par des associations comme la Zahra Breast Cancer Association, la culture du dépistage s’est profondément ancrée dans la société saoudienne.

« Nous avons brisé un tabou », a-t-elle affirmé.

Son propos, empreint de science et de compassion, a ensuite glissé vers une philosophie du soin moderne : celle d’une médecine plus humaine, plus douce, plus intelligente.

« Le cancer du sein n’est pas une condamnation à mort, car aujourd’hui nous savons guérir avec dignité ; nous comprenons la biologie et nous respectons le corps et l’identité de la femme. »

La chirurgie, assure le Dr Al Khayyal,

« n’est plus une mutilation, elle devient une reconstruction de soi. »

Cette nouvelle vision, où la technologie s’allie à la bienveillance, a trouvé un écho particulier dans le silence ému de la salle. Le message de la praticienne est clair : soigner, c’est aussi redonner confiance, beauté et pouvoir.

Ce fil de la reconstruction, le Dr Kim Defremicourt, spécialiste du cancer du sein et de la microchirurgie reconstructrice à la clinique du Parc Monceau, l’a poursuivi avec une précision mêlée de douceur.

Elle a évoqué, avec des mots simples et pédagogiques, les possibilités de reconstruction immédiate ou différée après une mastectomie, et les techniques modernes – du lambeau dorsal au lipofilling – qui redonnent volume, chaleur et, surtout, féminité.

« Ce que nous rendons à nos patientes, c’est plus qu’une forme, c’est une part d’elles-mêmes »,
affirme-t-elle dans une intervention claire, mais surtout apaisante, car
« il ne s’agit plus de science, mais de renaissance. »

Enfin, le Dr Marie Mikayelyan, spécialiste des cancers gynécologiques à l’Hôpital américain de Paris, a replacé le débat dans une perspective plus large de santé publique.

Elle a décrit les facteurs de risque multiples – l’âge, le mode de vie, le surpoids, le tabac, les antécédents familiaux – tout en soulignant la nécessité d’une vigilance accrue.

« Le cancer du sein rajeunit, et nous devons encourager chaque femme à être actrice de sa santé, à écouter son corps et à oser consulter. »

Son message de prudence rejoignait celui des autres intervenantes : la prévention n’est pas une contrainte, c’est un acte d’amour envers soi-même.

Tout au long de la rencontre, les échanges ont alterné entre émotion et connaissance, science et douceur. Les conversations s’égrenaient autour de petites tables ornées de roses pâles, finement décorées.

Madame Fatima Al Ruwaily circulait parmi ses invitées, veillant à chacune comme une amie attentionnée plus qu’une hôtesse officielle. La délicatesse de son accueil a estompé la dureté du sujet.

La rencontre s’est prolongée par une exposition d’œuvres de l’artiste peintre Raja The Hope, et un intermède musical de la pianiste Dania Altabba et de la pianiste Rasha Risk.

Dans ce lieu habituellement dédié à la diplomatie, c’est une autre forme d’échange qui s’est invitée : celle du partage et du courage féminin.

Spécial
Octobre rose à Riyad: une «marche rose» en soutien à l'Association Skin
Par Arab News en français -
Événement
28e édition d'Octobre Rose
Par Arab News en Français -

Réimaginer le Burj Al Khazzan à Riyad : du patrimoine à la vision durable

Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Studio Jouan pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Studio Jouan pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
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  • Le Burj Al Khazzan, château d’eau emblématique de Riyad, pourrait être transformé en espace culturel et écologique en ligne avec la Vision 2030
  • Le projet, porté par le cabinet franco-japonais Stella Amae, mêle architecture najdi, innovations bioclimatiques et expérience sensorielle

RIYAD: Au cœur du parc Al-Watan, dans le quartier historique d’Al-Futah, s’élève une silhouette familière mais méconnue : le Burj Al Khazzan. Ce château d’eau, haut de 61 mètres, construit dans les années 1970 par l’architecte suédois Sune Lindström, a longtemps assuré une fonction essentielle : stocker l’eau d’une capitale en pleine expansion.

Mais aujourd’hui, alors que Riyad redéfinit son urbanisme à l’aune de la Vision 2030 et du programme Green Riyadh, le Burj s’apprête peut-être à entamer une nouvelle vie. Une vie culturelle, écologique, symbolique.

Le projet de transformation, encore au stade conceptuel, a été imaginé par Stella Amae, cabinet d’architecture franco-japonais basé à Paris et Barcelone, en vue de le proposer au Public Investment Fund (PIF).

« Le Burj est un objet singulier. Il parle de patrimoine, d’eau, de mémoire collective. On veut en faire un repère vivant, un Arbre de Vie (Tree of Life)», explique Alexandre Stella, co-fondateur du studio.

Le design s’inspire du tronc du dattier, arbre emblématique de la région, et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité, créant un véritable écosystème sensoriel.

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Le design s’inspire du tronc du dattier et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. (Photo: fournie)

« On voulait une peau vivante, qui respire. Elle capterait les sons de la ville, diffuserait une lumière douce, intègrerait des nichoirs pour oiseaux… Ce ne serait pas un monument figé, mais un organisme urbain », ajoute-t-il.

Plus qu’un geste architectural, le projet ambitionne de répondre à un besoin social : créer un lieu de rencontre, de contemplation et de transmission, au cœur d’un quartier déjà riche en institutions culturelles.


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.