NEW YORK: Riyad a exhorté mardi le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer sa responsabilité, ainsi qu’à tenir les milices houthies yéménites soutenues par l'Iran pour responsables de la menace qu'elles représentent pour la paix et la sécurité internationales.
Les activités terroristes des Houthis continuent de compromettre les efforts de l’ONU afin de parvenir à une solution globale au Yémen et de saper la crédibilité des résolutions du Conseil, a écrit Abdallah Al-Mouallimi, Représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’ONU, dans une lettre vue par Arab News.
Il a également alerté le Conseil sur la poursuite des hostilités militaires commises par les Houthis contre le Royaume. «Parmi ces hostilités contre des civils leurs biens, certains débris d'un missile balistique lancé par ces milices ont entraîné des dégâts matériels dans une maison à Riyad le 27 février 2021, après avoir été interceptés et détruits», a écrit Al-Mouallimi.
«De plus, la chute d'un projectile militaire (lundi) lancé par ces milices vers l'un des villages frontaliers de la région de Jazan a blessé cinq civils à la suite d'un éclat d'obus. Il a également endommagé deux maisons, une épicerie et trois véhicules civils», poursuit-il.
La lettre a été adressée à l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield, qui assume la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies ce mois-ci. Une copie de cette lettre a aussi été adressée au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Bien que le Conseil de sécurité ait fermement condamné la poursuite des attaques des Houthis contre l'Arabie saoudite, et appelé à les cesser immédiatement, et ce sans conditions préalables, dans sa résolution 2564 (2021) du 25 février 2021, les milices houthies continuent leurs actions agressives en ignorant et en violant les résolutions du Conseil de sécurité ainsi que le droit international humanitaire», poursuit le haut émissaire saoudien.
«C'est une réponse évidente des milices houthies aux… appels et demandes (du Conseil de sécurité et de la communauté internationale) pour une solution politique globale à la crise au Yémen. Cela prouve une fois de plus que ces milices ne croient qu'au actions terroristes comme moyen d’atteindre leurs objectifs politiques spécifiques».
Al-Mouallimi a de plus réitéré que l'Arabie saoudite se réserve le droit «de protéger ses citoyens, résidents et territoires conformément à ses engagements en vertu du droit international». Il a demandé à Thomas-Greenfield de faire circuler la lettre comme document officiel.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com