PARIS: Bahreïn, où se dérouleront en mars les essais d'avant-saison puis le premier Grand Prix de l'année, a proposé sur la base du volontariat une vaccination contre la Covid-19 à la Formule 1, qui ne devrait cependant pas accepter l'offre.
Après le report du Grand Prix d'Australie, prévu le 21 mars et repoussé à novembre à cause de la pandémie, le royaume du Bahreïn accueille cette année les essais de pré-saison du 12 au 14 mars puis la première course de l'année le 28 mars.
"La grande majorité des participants seront présents au Bahreïn pour une période de trois semaines avant la course. Cela offre une opportunité unique pour fournir une protection supplémentaire à ceux qui souhaitent profiter de cette occasion sous la forme d'une vaccination (vaccin Pfizer-BioNTech)", ont affirmé dimanche soir dans un communiqué les organisateurs bahreïnis du Grand Prix.
Mettant en avant "un des taux de vaccination les plus élevés au monde" avec désormais "cinq vaccins différents disponibles pour la population", Bahreïn "étend le programme aux événements majeurs du Royaume - sur une base volontaire - lorsque les délais le permettent", est-il ajouté.
Une offre que la Formule 1 ne devrait pas accepter, d'après une source au sein de l'organisation du championnat du monde. Basée au Royaume-Uni, comme la grande majorité des équipes, la F1 devrait en effet respecter le calendrier britannique de vaccination afin que ses salariés ne bénéficient pas de passe-droit.
Plus de 20 millions de personnes ont déjà reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d'Europe avec près de 123 000 morts.